La semaine du 23 au 29 mai :
– Le mardi 24 mai à 19h00 : Réunion du groupe de travail « Extrême droite » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).
Ordre du jour :
. Audition de Jean-Yves CAMUS, politologue sur les extrêmes droite en Europe
. Questions d’actualité : les manifestations des 1er et 8 mai
. Répartition des thèmes de travail :
· suivi de l’extrême droite en province – en lien avec les sections
· les extrêmes droites en Europe
· les réseaux internationaux
· Le Front national (structures, discours)
· Les groupes activistes (notamment Bloc Identitaire/ Renouveau français,
Troisième Voie)
· Les groupes monarchistes et contre-révolutionnaires
· Les réseaux catholiques traditionnalistes
· les sites internet.
– Le samedi 28 mai à 14h00 : Manifestation « Contre le racisme, contre la politique d’immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans papiers » à l’appel du Collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici » de Barbès en direction de République.
Communiqué de la LDH : Refuser la xénophobie et la chasse aux étrangers
La LDH a décidé de s’associer aux manifestations prévues le 28 mai à l’initiative du collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici ».Le gouvernement continue à faire des étrangers des boucs émissaires, agitant par exemple le spectre de l’invasion, alors que c’est la Tunisie qui accueille les réfugiés fuyant la Libye. Et pendant ce temps, enfermé dans une politique sécuritaire massive et aveuglé par de dangereux calculs électoraux, le gouvernement organise la chasse aux quelques milliers de Tunisiens venus en Europe, tout en prétendant apporter son aide à la révolution tunisienne.En agissant ainsi, les autorités françaises font de la xénophobie le maître-mot de leur politique et montrent qu’elles sont devenues le challenger du Front national.Parce que cette politique est mortifère pour les droits, la LDH appelle ses militant(e)s à se joindre aux manifestations prévues le 28 mai 2011. Collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici ».Suite à l’appel à mobilisation plusieurs centaines d’organisations associatives, syndicales, politiques et des milliers de citoyens préparent, partout en France, diverses manifestations qui se clôtureront par la journée nationale du 28 mai contre les idées racistes et xénophobes qui envahissent la société, contre les politiques publiques, les personnes et les organisations qui les propulsent.L’Appel :Au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007 était créé, pour la première fois dans l’histoire de la République, un ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co-développement. Depuis, des dizaines de milliers d’étrangers en situation irrégulière, hommes, femmes, enfants, sont traqués, arrêtés et expulsés, y compris dans un pays en guerre comme l’Afghanistan. Voulue par le chef de l’Etat, mise en œuvre par ses gouvernements successifs, le ministère de l’Intérieur aujourd’hui, et soutenue par l’UMP et ses alliés à l’Assemblée, cette politique est inacceptable car elle viole des principes humanitaires élémentaires et des dispositions internationales ratifiées par la France. A cela se sont ajoutés les effets désastreux du pseudo-débat sur l’identité nationale puis la chasse aux Roms.Pour que cesse cette situation qui porte atteinte à des droits fondamentaux, menace gravement le droit d’asile et ruine l’existence des personnes étrangères visées, nous appelons à une manifestation nationale et unitaire au mois de mai 2011, à la date anniversaire de la création du ministère de l’Immigration qui perdure aujourd’hui sous une autre forme.Nous exigeons sa suppression, l’arrêt immédiat de cette politique et la régularisation des sans-papiers.
– Le samedi 28 mai à 14h30 : Commémoration du 140ème anniversaire des combats de la Commune de Paris 1871.
RDV à l’entrée du Père Lachaise, rue des Rondeaux 75020 Paris (métro : Place Gambetta) pour se diriger en cortège jusqu’au mur des fédérés où il y aura des prises de paroles et des chansons.
Venez avec badges et vos drapeaux nous rejoindre derrière la banderole de la Fédération.
Le thème de cette année sera : « Ils ont sauvé la république et fait vivre la démocratie. Réhabilitons les communards ».
« L’histoire finira par voir clair et dira que nous avons sauvé la République ». Ces paroles d’Eugène Varlin, prononcées la veille de sa mort, le 28 mai 1871 raisonneront à nos oreilles 140 ans plus tard, ce prochain 28 mai, quand nous effectuerons la «Montée au Mur ». En tête de leurs écrits, les communards affirmaient les principes qui motivaient toute leur action : Liberté,Egalité, Fraternité, la devise de la République française pour laquelle ils luttaient.La glorieuse épopée de la Commune inspire les combattants d’aujourd’hui pour la démocratie, la paix, le progrès social, les droits au travail, à un logement décent, à la santé, à une vie et une vieillesse heureuses, des services publics accessibles à tous, la laïcité, la culture, un enseignement de qualité pour tous les enfants et adolescents, et aussi pour les adultes qui enont été privés. Ces droits, nous les revendiquons pour toutes celles et ceux qui vivent dans notre pays, quelles que soient leurs origines, leur sexe, leur nationalité, la couleur de leur peau, leurs opinions philosophiques ou religieuses.Lors de ces luttes d’aujourd’hui, nous avons en mémoire l’œuvre et les idéaux toujours vivants de la Commune de 1871, sa modernité et son actualité.Il y a 140 ans, au printemps de 1871, le peuple de Paris prenait le pouvoir. Pour les représenter, les Parisiens choisissaient, parmi leurs voisins et compagnons de travail, les hommes qui avaient lutté les années précédentes contre le régime policier et guerrier du Second Empire, contre la féroce exploitation dont ils étaient victimes, pour de meilleures conditions de vie et de travail.Un tiers de ces élus du peuple étaient des ouvriers, un taux qui n’a jamais été atteint dans aucune assemblée élue depuis cette époque mémorable. Les femmes et les étrangers ont participé formidablement à la Commune.En soixante douze jours, les élus de la Commune et la population parisienne ont réalisé une œuvre démocratique, sociale, culturelle, humaniste, considérable qui a inspiré l’ensemble du mouvement ouvrier et démocratique du XXe siècle et nous interpelle encore aujourd’hui.Cette année 2011, du 140e anniversaire de la Commune, est marquée par une multitude d’initiatives des associations, syndicats, partis de gauche, municipalités qui organisent des expositions, colloques, débats pour rendre hommage aux communards, perpétuer leur œuvre et leurs idéaux.Nous avons une pensée pour celles et ceux qui, par milliers, ont été fusillés, emprisonnés, déportés, exilés. Les communards qui ont survécu aux massacres, aux épreuves de la prison et du bagne, ont été amnistiés en 1880 et ont pu revenir en France.Mais il reste à réhabiliter toutes les victimes de la répression versaillaise, à leur restituer leur dignité pour qu’ils retrouvent toute leur place dans la mémoire nationale.Engageons-nous à le faire pour le 140e anniversaire de la Commune.Les premiers signataires de l’appel commun pour la montée au mur des fédérés : Association Action, CNT Région Parisienne, Parti radical de Gauche,, Institut d’histoire sociale CGT PTT, Union syndicale Solidaires, Parti socialiste, Info’Com CGT, Résistance sociale (RESO), CER SNCF Normandie, Institut d’histoire sociale CGT, Syndicat de la magistrature, Rouges vifs Île de France, Fédération de Paris de la LDH, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), CGT construction, Section Paris 11 du Parti socialiste, Section Paris 20 du Parti socialiste, Section Paris 19 du Parti Communiste français, Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Paris 20, Institut de recherches FSU, Union régionale CGT de l’Île de France, Les Garibaldiens, Association Louise Michel, Section Paris 20 du Parti communiste français, Association des libres penseurs de France, Rassemblement des Cercles communistes, Cercle communiste de la région parisienne, Section CGT des bureaux gares et ambulants, Association des Amis des combattants en Espagne républicaine (ACER), Parti communiste français (PCF), Comité national des chômeurs CGT, Syndicat national des enseignements de second degré (SNES), Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Le mouvement des Jeunes Communistes de France, Section Paris 11 du Parti Communiste Français, Les Verts – Paris Ecologie, Comité Valmy, Les Verts de Paris 20e, Fédération de Paris du Parti Communiste Français, Association André Léo, Chorale populaire de Paris
Merci de noter :
– Le lundi 30 mai à 18h30 : Réunion du groupe de travail « Economie, travail et droits de l’Homme » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).
Thème : La politique fiscale du gouvernement
– Le lundi 6 juin à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris (métro : République ou Oberkampf).
Je vous rappelle que cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.
– Le lundi 6 juin de 18h00 à 20h00 : Rencontre publique de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE), « Les initiatives locales d’observation des lieux d’enfermement des étrangers, échanges, outils et perspectives » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).
Comme certains d’entre vous le savent déjà, nous souhaitons organiser une campagne d’observation dans les centres de rétention de la région parisienne.
La nouvelle réforme législative du CESEDA donne, en effet, une place croissante aux mesures visant au « retour » des étrangers tout en amoindrissant les garanties de droit et, dans ce dispositif, la rétention gagne en importance. Notre objectif est donc de porter le regard de la société civile sur ces lieux clos, en marge du droit, et d’en témoigner
La réunion du 6 juin organisée par l’OEE sera l’occasion de présenter les objectifs de cette campagne d’observation, ses outils et de la lancer.
Nous espérons vivement que vous serez nombreux à pouvoir y participer.
Très amicalement
Catherine TEULE
Depuis quelques années, alors que la détention administrative des étrangers s’accroît et se banalise, des membres d’associations ou de simples citoyens ont pris l’initiative de créer des collectifs de vigilance autour des lieux d’enfermement tels que les centres de rétention administrative. Des visites aux retenu(e)s et des observations d’audiences du juge des libertés et de la détention sont organisées, des contacts avec les retenu(e)s et leurs familles sont établis. Cette présence citoyenne, témoignage de solidarité avec les étrangers, permet également d’exercer un contrôle indépendant sur ces camps qui échappent encore au regard de la société civile. En mars 2010, des associations* se sont réunies pour créer un « Observatoire national de l’enfermement des étrangers ». Il a pour objectif de recueillir des informations concernant les étranger(e)s privé(e)s de liberté, de témoigner de violations de leurs droits et des conséquences de cet enfermement. Son but est également de soutenir les initiatives locales pour la défense des étrangers enfermés (voir charte en PJ).
La rencontre du 6 juin 2011 vise dans un premier temps à échanger sur la nature et les objectifs des diverses initiatives lancées en différents points du territoire, ainsi que sur les modalités d’action et d’observation mises en œuvre. Dans un deuxième temps, nous examinerons les outils constitués par les uns et les autres, et réfléchirons à l’intérêt et aux moyens de les mutualiser afin de dessiner de possibles perspectives de travail.
Intervenants : Mylène Stambouli (ADDE), Brigitte Espuche (Anafé) : Outils et guides d’observation, Militant local : Présentation de l’Observatoire de Marseille (sous réserve), Catherine Teule (LDH) : Projet de campagne en région parisienne
La participation du plus grand nombre possible de réseaux et collectifs locaux rendra cette rencontre d’autant plus fructueuse. Mais si vous ne pouviez être présents, nous vous invitons à envoyer un courrier de présentation de votre collectif et de vos activités, ainsi qu’à proposer des initiatives. Un compte rendu de la réunion vous sera envoyé.
Nous espérons vivement vous voir à cette occasion, et vous remercions par avance de bien vouloir nous confirmer votre présence.
Contacts : Konstantinos Papantoniou : konpapas@laposte.net
Brigitte Espuche : brigitte.espuche@anafe.org
L’OEE EST COMPOSÉ DES ORGANISATIONS SUIVANTES : ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Anafé, Comede, Emmaüs France, Fasti, Gisti, La Cimade, Ligue des droits de l’homme, MRAP, revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Secours Catholique.
– Le lundi 6 juin à 19h15 : Réunion du groupe de travail « Contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).
Ordre du jour à suivre.
– Le mardi 7 juin à 19h30 : Conférence débat « Immigration : mythes et réalités » à l’invitation des Amis du Monde diplomatique avec Emmanuel Terray (Philosophe et anthropologue à EHESS, membre de la LDH), Claire Rodier(juriste et membre du GISTI), et un représentant de l’Association Trajectoires à la Mairie du 14ème arrondissement – 2, Place Ferdinand Brunot 75014 Paris (métro : Mouton Duvernet)
– Les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 juin : 86ème congrès de la LDH à Reims. Pour tous les renseignements pratiques reportez-vous au numéro 207 (supplément de LDH Info de février) et surtout pensez à vous inscrire !
Je vous rappelle que tout ligueur à jour de ses cotisations peut participer au congrès même si seuls les délégués titulaires (ou suppléants le cas échéant) que vous aurez élus dans vos sections peuvent participer aux votes.
Les délais pour les sections :
. avant le 20 mai : réception au siège des noms des délégués des sections au congrès
. le 27 mai : dernier délai pour tenir la réunion de section portant sur le vote des candidatures au Comité central
. avant le 3 juin : réception au siège des propositions d’amendements aux projets de résolutions
. avant le 10 juin : dernier délai pour la réception au siège des votes individuels sur les candidatures au Comité Central