« Rejoindre la #LDH : elles et ils vous disent pourquoi et pour quoi faire ! #PartagezNosCombats »

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Bienvenue sur le site de la section Paris 10/11 de la Ligue des droits de l’Homme !

La section Paris 10/11 fait vivre la LDH dans nos arrondissements et organise régulièrement des réunions d’information, des débats, des projections de film… et des actions dans le cadre des campagnes nationales de la LDH.

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Pétition pour le droit de vote des résidents étrangers

SOS Racisme lance, avec plus de 150 acteurs de la société civile, un appel pour la reconnaissance du droit de vote des étrangers (#DDVE) aux élections locales. Responsables associatifs, chercheurs, intellectuels, artistes, élus locaux, ou simples citoyens engagés, ils se mobilisent tous pour l’égalité.
« NOUS N’ATTENDRONS PLUS ! »

Pour signer la pétition : http://sosdroitdevotedesetrangers.wesign.it/fr

Pétition : Face à la multiplication des interdictions de tracter et de pétitionner sur les marchés, défendons la liberté d’expression

La fédération de Paris de la LDH vous invite à signer la pétition « Face à la multiplication des interdictions de tracter et de pétitionner sur les marchés, défendons la liberté d’expression »
Le 15 novembre, à 8h50 à proximité du métro Château rouge à paris 18e, deux militants du parti de Gauche se sont vus interdire par la police leur distribution de tracts au prétexte qu’ils n’avaient pas d’autorisation. Les militants ayant opposé l’absence de texte concernant une obligation d’autorisation pour la distribution de tracts, les policiers ont alors saisi un tract en boule au sol comme motif possible à contravention. Les policiers ont sommé les deux militants de se soumettre à un contrôle d’identité ou à défaut d’aller au commissariat de police. L’un des policiers à précisé « c’est une zone de sécurité prioritaire, il y a une caméra maintenant donc on est obligé de faire un rapport sur cette distribution de tracts donc on a besoin de vos identités »…
Cela rappelle étrangement une situation assez similaire que les militants de la section du 18ème avaient eux aussi connu en juin dernier, à la sortie du métro Barbès où 4 policiers nous avaient demandé si on avait une autorisation « de la mairie d’arrondissement » pour distribuer des tracts. Nous n’étions pas encore dans une ZSP à l’époque !!!
Aussi, pour signer la pétition soutenue par la LDH sur le sujet (mais aussi toutes les autres), vous pouvez vous rendre ici : http://www.ldh-france.org/fede/paris/?page_id=2454

Lettre ouverte aux députés et sénateurs de Paris sur le droit de vote des étrangers aux élections locales

La Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme vient d’adresser aux parlementaires parisiens la lettre ouverte suivante :

Objet : Lettre ouverte aux députés et sénateurs de Paris sur le droit de vote des étrangers aux élections locales.

Madame le parlementaire, Monsieur le parlementaire,

Suite à l’appel de 75 députés de l’Assemblée Nationale, dont quatre élus parisiens, la fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme demande que cette loi soit inscrite dans les priorités affichées par le gouvernement et qu’elle soit adoptée avant l’été 2013 afin d’être effective aux élections municipales de 2014.

Permettre aux étrangers en situation régulière résidant sur le territoire national depuis au moins 5 ans d’exprimer leur choix lors des municipales de 2014 favorisera la démocratie, l’intégration et la cohésion.

Accorder le droit de vote des étrangers installés durablement en France, c’est responsabiliser les politiques en rappelant que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 a une vocation universelle, que la République se doit d’être ouverte, et que les républicains se doivent d’œuvrer pour un suffrage véritablement universel. C’est également  favoriser la cohésion sociale aujourd’hui bien mise à mal par la pauvreté et les discriminations subies tout particulièrement par cette population.

La loi a été adoptée par le Sénat en décembre dernier, reste maintenant à modifier la Constitution, soit par référendum, soit par une majorité des 3/5ème des députés et sénateurs.

Le candidat François Mitterrand avait fait de cette mesure la 80ème de ses 110 propositions. Le droit de vote des étrangers aux élections locales constitue aujourd’hui le 50ème engagement de François Hollande : « J’accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans. »

La promesse non tenue depuis 30 ans ne doit pas être oubliée en raison des propagandes mensongères d’une partie de la classe politique et des médias !

Députés et sénateurs de Paris, nous vous demandons de vous prononcer sur cette question.

 Julien Molesin,

Secrétaire de la Fédération de Paris

fedeparis@ldh-france.org

Copie : à l’ensemble des parlementaires parisiens

Évacuation de militants contre le mal-logement au 141, rue de Charonne le 4 novembre 2012

Évacuation de militants contre le mal-logement au 141, rue de Charonne, le 4 novembre 2012 – Des ligueurs de la sections ont été informés de cette expulsion et les informations diffusées étaient inquiétantes car il était question de familles et d’enfants expulsés par les forces de police dans des conditions très brutales.
Préoccupés, nous avons recueiili d’autres informations auprès de différentes sources dont des élus parisiens.
 Celles-ci sont convergentes et différentes de celles initialement diffusées et peuvent être résumées ainsi :
– l’intervention a eu lieu à la demande de la Ville de Paris et de la Semidep  bailleur social, qui doit rénover cet immeuble pour créer 12 logements  destinés aux plus démunis
– Cet immeuble était occupé depuis peu par des militants du « collectif des mal logés acharnés »
– les habitants initiaux avaient été relogés par la Ville de Paris
– L’immeuble n’abritait pas de familles lors de son évacuation
Ce résumé pourra être utile à ceux qui ne disposaient que de l’information initialement diffusée dans  le quartier et qui s’étaient donc légitiment émus.
Signalons qu’une lettre vient d’être envoyée par la Fédération de Paris de la LDH au Préfet de Paris et d’Ile-de-France avec le souci de s’associer et de soutenir les associations humanitaires qui travaillent sur le terrain pour faire vivre un droit : celui d’avoir un  toit. Vous la trouvez ici : http://www.ldh-france.org/fede/paris/?p=3007.
Pour d’autres informations sur la question plus générale du mal-logement: http://www.ldh-france.org/-Logement,197-.html

La section Paris 10/11 de la LDH soutient le Point Ephémère

Paris, le 26 octobre 2012, courrier au Point Ephémère

Nous avons appris que par arrêt préfectoral, le Point Ephémère a été fermé au public le 19 octobre et ce jusqu’au 27 octobre 2012. Cette fermeture fait suite à une agression survenue sur le quai à proximité, une nuit du mois de mai dernier.

Le Point Ephémère est pour l’essentiel, au-delà de ses activités de restauration, un lieu de création artistique et de manifestations diverses (concerts, expositions, conférences, danse).

S’il ne nous revient pas de nous prononcer sur les suites juridiques d’un incident intervenu sur la voie publique, en revanche nous ne pouvons que souligner que cette fermeture brutale met en difficulté le Point Ephémère en particulier à travers l’annulation de manifestations, le fragilisant dans une période où les lieux de création connaissent un regain de difficultés.

Aussi, la Section Paris 10/11 de la Ligue des Droits de l’Homme souhaite-t-elle avec force que vos activités puissent reprendre normalement le plus rapidement possible et est à vos côtés pour défendre la liberté d’expression et de création.

Avec nos cordiales salutations.

Gilles Affaticati, Président de la section Paris 10/11 de la LDH

Quelques articles :

Tunisie : deux pétitions mises en ligne

Voici deux pétitions mises en ligne ces tous derniers jours. Toutes les deux concernent la Tunisie. Ce serait bien qu’elles soient diffusées…
L’une concerne la nomination du représentant d’Ennahdha en France, Karim Azouz, comme Consul général à Paris. L’autre est un manifeste de défense des libertés qui dit sa solidarité avec H Kazdaghli, doyen de l’université de la Manouba à Tunis, qui repasse au tribunal le 25 octobre et risque désormais 5 ans de prison, après une requalification des faits qui lui sont reprochés.
Non à la nomination partisane et partiale au poste de Consul Général de Tunisie à Paris
Manifeste de solidarité avec le Doyen Habib Kazdaghli, l’artiste Nadia Jelassi et tous les défenseurs des libertés académiques, de la liberté de création et de la liberté de presse

Tunisie : une délégation belge pour soutenir le doyen Habib Kazdaghli le 25 octobre

Pour info sur le soutien au Doyen de la Manouba qui repasse au tribunal ce 25 octobre à Tunis :

‘Une délégation belge pour soutenir le doyen Habib Kazdaghli’ (22 oct 2012)
« Une délégation belge menée par Hervé Hasquin, secrétaire permanent de l’Académie royale de Belgique se rendra le jeudi 25 octobre 2012 à Tunis pour assister au procès du doyen de la Faculté des arts, des lettres, et des humanités de La Manouba, Habib Kazdaghli, et ce afin de marquer davantage son soutien au doyen ainsi qu’à la liberté d’enseignement, de recherche et de création, selon un communiqué.
Outre M. Hasquin, cette délégation comprendra la vice-rectrice à la politique académique de l’ULB Annemie Schaus, le président de la Fédération humaniste européenne Pierre Galand, l’avocate pénaliste Michèle Hirsch et le professeur Jean-Philippe Schreiber (ULB)…….. »

Les réponses écrites des candidats aux législatives à la question « Quel accueil et quelle protection voulons-nous pour les mineurs étrangers isolés ? »

Mai 2012 – Les réponses écrites des candidats aux législatives à la question « Quel accueil et quelle protection voulons-nous pour les mineurs étrangers isolés ? » sont publiées sur la page « LÉGISLATIVES 2012 : INTERPELLATION DES CANDIDATS« , dans le menu à gauche de la page d’accueil.

Vous trouvez là également une synthèse, et nous publierons les avancées sur le sujet.

11 mai 2012, 17h30 : un rassemblement pour faire libérer Ales Bialiatski !

Vendredi 11 mai à 17h30, sur le parvis de la Mairie du 11e arrondissement, sera inauguré portrait d’Alès Bialiatski, Vice-président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).

Information sur le site de la mairie.

La FIDH poursuit son action pour obtenir la libération d’Ales Bialiatski, vice-président de la FIDH et président du Centre des droits de l’Homme Viasna. La condamnation d’Ales Biatiatski est une confirmation de la dégradation de la situation des libertés au Belarus

Voilà plus d’un mois qu’Ales Bialiatski a été transféré à la colonie pénitentiaire de Bobrouïsk, où il doit purger le reste de sa peine (4 ans), accusé par les autorités « d’évasion fiscale à grande échelle ». La Cour de Cassation à Minsk a confirmé, le 24 janvier 2012, en son absence, la sentence de 4 ans et demi de prison à régime sévère et la confiscation de ses biens (y compris le bureau de Viasna). Le 22 mars dernier, Ales Bialiatski est sorti de l’isolement où il avait été placé dès son arrivée à Bobrouïsk, pour rejoindre l’unité où il doit effectuer les travaux obligatoires.

La FIDH, avec Viasna et son vice-président Valentin Stefanovitch, compte tenu de l’évidence de la confirmation du jugement en cassation, avait demandé des réactions politiques fortes et des manifestations de solidarité du parlement européen, de la Commission européenne et des délégations des Etats membres. Cette série de rendez-vous a permis, plus largement, de mobiliser les instances européennes sur la situation des droits de l’Homme en Bélarus et en particulier sur la situation des prisonniers politiques et a eu un impact important dans la presse.

En outre, en mars 2012, grâce à cette mobilisation, le Belarus a été inscrit sur la liste des pays en crise, ce qui permet une flexibilité plus grande dans la remise des fonds aux défenseurs. Ainsi, la FIDH peut poursuivre au quotidien des actions de sensibilisation au niveau international afin que des sanctions efficaces soient prises contre le régime de Loukachenko et les personnes qui le mettent en oeuvre.

La situation politique ne cesse de se détériorer au Belarus : de nouvelles législations liberticides ont été adoptées, aggravant la situation des droits de l’Homme, et singulièrement de la société civile et des défenseurs, devenus de véritables otages du régime en même temps qu’il leur est interdit de sortir du pays, comme c’est le cas pour Valentin Stefanovitch, vice-président de Viasna et pour bien d’autres défenseurs locaux.

Enfin dernière signe de l’aggravation de la situation, après que le Belarus exigé le départ de l’ambassadeur polonais et des représentants de l’Union européenne, les pays de l’Union ont décidé le rappel de tous leurs ambassadeurs.

Maintenant que tous les recours judiciaires ont été épuisés, la mobilisation ne doit pas fléchir, afin que Ales Bialiatski, manifestement otage et victime d’une négociation politique avec la communauté internationale, soit libéré par les autorités bélarusses.

La mobilisation doit d’autant plus se développer que le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies doit en juin adopter une résolution sur la situation au Belarus. L’heure est donc à faire pression sur les Etats qui ont de l’influence et/ou qui entretiennent des relations particulièrement étroites avec le Belarus.

Deux plaintes concernant Ales Bialiatski ont été déposées avec le soutien de la FIDH – l’une devant le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire dans le cadre de l’Observatoire des défenseurs des droits, l’autre auprès du Comité des droits de l’Homme de l’Onu par la famille (l’épouse d’Ales Bialiatski a pu rendre visite à la FIDH à Paris en février) et par la FIDH.

La mobilisation est à faire aussi au quotidien pour accompagner l’équipe de Viasna dans sa ré-organisation stratégique face à la détention de longue durée de son Président et pour prévenir de nouvelles menaces.

Les témoignages et les manifestations de solidarité envers Ales Bialiatski sont très fortement attendus au Belarus. En dépit de son isolement le plus strict, la communication est possible et Ales Bialiatski suit avec courage et espoir l’écho de cette mobilisation..

Six mois après un verdict inique, la FIDH veut démontrer que la détermination reste entière et organise une mobilisation, le 11mai 2012. La LDH en est partie prenante

Le 11 mai prochain, le portrait d’Ales Bialiatski sera accroché sur la façade de la mairie du 11e arrondissement de Paris, où la FIDH a son siège. Cette action sera accompagnée d’un rassemblement à Paris. Des actions similaires sont appelées dans les divers pays européens.

 

Vous pouvez suivre la mobilisation internationale sur freeales.fidh.net et sur le site de Viasna spring96.org.

Pour en savoir plus :

http://freeales.fidh.net/pages/liberez-ales-bialietski

Femmes enceintes, IVG et fausses couches en centre de rétention, ça suffit !

Femmes enceintes, IVG et fausses couches en centre de rétention, ça suffit !

Des femmes enceintes sont placées et maintenues au CRA de Paris Cité.
Depuis quelques mois, leur nombre est en constante augmentation, sans aucune prise en compte de cet état physique par l’administration.

En dépit de leur devoir de réserve, les policières du centre sont aussi des femmes, et souffrent aussi de cette situation, tout comme les soeurs de la Miséricorde qui assurent la vie quotidienne dans le centre.

Les femmes enceintes ne sont plus libérées par le service médical, contrairement à ce qui se faisait encore un peu en 2011.

Il ya environ un mois, une jeune roumaine qui attendait son premier enfant, après des moments difficiles en garde à vue, a fait une fausse couche à son arrivée au CRA.
Quelques jours plus tard, elle a été libéré : mais son mari, lui, est déjà expulsé.

La même semaine, une jeune marocaine de 27 ans avait découvert sa grossesse au CRA. Le futur père ravi voulait reconnaître l’enfant.
Mais la justice a rejeté tous les recours, Le consul a délivré le laissez-passer.
Elle a finalement accepté une IVG la mort dans l’âme, juste avant de prendre le vol, par terreur de la réaction de rejet de retour au pays.

Lundi, une femme roumaine enceinte a pris un vol, tout comme son mari. Leur fils et le grand père malade sont seuls à la maison.

Hier, une femme nigériane a découvert sa grossesse.

Chaque jour, un peu plus d’indignité se pratique en centre de rétention, un peu plus de dislocation des familles, d’enfermement de mineurs, de non respect du médical, les calmants pas anodins en accès presque libre qui ne cachent pas l’horreur violente du quotidien, mais aussi toujours davantage de vies brisées, de boulots perdus, de situations individuelles pas prises en compte.

La directive-retour européenne indique pourtant qu’il faut protéger les personnes vulnérables, et que la rétention n’est pas la règle générale.

Quand appliquera-t-on la loi?
Quand cesseront ces atteintes à la dignité?

Signons, au moins pour faire respecter le droit, et protéger les plus vulnérables d’entre nous.

l’adresse pour signer :
http://educationsansfrontieres.org/article42287.html

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