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URGENCE : BARRER LA ROUTE AU FRONT NATIONAL

Les 6 & 13 décembre… Je vote !!!

Le tribunal administratif de Lille, sur requête de la LDH, annule l’arrêté anti-mendicité pris par le maire d’Hénin-Beaumont

Belle victoire : Le tribunal administratif de Lille, sur requête de la LDH, annule l’arrêté anti-mendicité pris par le maire d’Hénin-Beaumont
Dès le dépôt, en mai 2014, par Monsieur Briois, maire FN de la ville d’Hénin-Beaumont, d’un « arrêté anti-mendicité agressive », la section LDH d’ Hénin-Carvin avait bien pris la mesure de ce que cet arrêté relevait d’un abus de pouvoir et risquait de porter atteinte aux droits et libertés des citoyens en limitant pour ces derniers le droit d’aller et venir librement dans un périmètre donné. C’est pourquoi, en tant que président de la section, j’avais demandé avec insistance au bureau national de la LDH qu’une procédure judiciaire soit diligentée à l’encontre du maire frontiste afin de faire casser cet arrêté. Je me félicite aujourd’hui de la décision du Tribunal administratif de Lille. Cela nous conforte dans notre volonté à continuer à défendre les droits de l’Homme. Contrairement à ce que le FN avait déclaré à Hénin-Beaumont en 2014 (« les droits de l’homme continueront à être défendus à Hénin-Beaumont mais sans la LDH »), il apparaît clairement à tous aujourd’hui que les droits de l’Homme sont nettement mieux respectés à Hénin-Beaumont avec la LDH !
Je vous prie de trouver ci-dessous le communiqué de la LDH nationale à ce sujet, communiqué que vous pouvez faire connaître dans vos réseaux.
Alain PRUVOT
Président de la section d’ Hénin-Carvin
Président de la Fédération du Pas-de-Calais
Communiqué national de la Ligue des droits de l’Homme en date du 6 novembre 2015
Le tribunal administratif de Lille, sur requête de la LDH, annule l’arrêté anti-mendicité pris par le maire d’Hénin-Beaumont.
Après avoir obtenu la suspension de l’arrêté anti-mendicité du maire d’Hénin-Beaumont, le tribunal administratif de Lille a de nouveau fait droit à la requête, cette fois-ci en annulation, introduite par maître Marie-Hélène Calonne, au nom de la LDH.
La juridiction administrative a ainsi confirmé sa première analyse selon laquelle les faits invoqués par le maire d’Hénin-Beaumont, au soutien de son arrêté anti-mendicité, relevaient bien de la pure affabulation.
Le tribunal administratif a ainsi pu relever que les rares pièces jointes au dossier, censées justifier la prise de l’arrêté, ne démontrent aucun acte de mendicité agressive ou un quelconque trouble à l’ordre public, contrairement au mensonge proféré par le maire de la ville.
La LDH se félicite une nouvelle fois de la décision rendue par la juridiction administrative et du rappel adressé au maire d’Hénin-Beaumont de ce qu’une mesure de police municipale doit reposer sur la prévention d’un trouble à l’ordre public, caractérisée par des éléments concrets, et non sur le simple souhait de chasser du centre-ville, pour des considérations purement électoralistes et clientélistes, les personnes en situation de précarité.
LDH Nationale
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Communiqué de la section LDH d’Hénin-Carvin et de la Fédération du Pas-de-Calais – 9 novembre 2015

Communiqué de la section LDH d’Hénin-Carvin et de la Fédération LDH du Pas-de-Calais

La Ligue des droits de l’Homme indignée par le sort réservé au Secours Populaire Français à Hénin-Beaumont
Instaurée dès l’accession du maire frontiste Steeve Briois à la mairie d’Hénin-Beaumont, avec l’éviction emblématique de la LDH du local qui, jusqu’alors, lui avait été mis à disposition à titre gracieux, la « chasse aux sorcières » continue à Hénin-Beaumont. Après d’autres associations, c’est aujourd’hui le Secours Populaire qui en fait les frais en se voyant refuser l’autorisation de tenir un stand sur le marché de Noël au motif que le conseiller municipal d’opposition, David Noël (PCF), « s’est prononcé contre le budget du marché de Noël à l’occasion du vote du budget 2016 ».
Il est intolérable que des élus puissent tenir rigueur à une présidente d’association de ses engagements personnels au niveau politique : cela relève de sa vie privée et c’est donc une atteinte à ses droits et à sa liberté de citoyenne. C’est une forme de discrimination. La majorité FN du conseil municipal démontre ainsi clairement, par les déclarations de Monsieur Szczurek, que ce parti, intolérant et vindicatif, ne supporte pas la moindre indépendance et en vient à pénaliser, de fait, les personnes les plus démunies qui, en raison de ce sectarisme politique, ne pourront pas bénéficier de l’argent que le Secours Populaire aurait pu retirer, sur le marché de Noël, de la vente des créations  réalisées par des bénévoles dans le cadre des ateliers créatifs de l’association.
La LDH condamne ces pratiques antidémocratiques et exprime au Secours Populaire d’Hénin-Beaumont son entière solidarité. Le fait de détenir la majorité au sein du Conseil municipal n’autorise en rien les élus FN à ne pas respecter les droits de l’opposition et ceux des associations, notamment celui à exercer librement leurs activités bénévoles d’autant que celles-ci relèvent, à l’évidence, de l’intérêt général au bénéfice de la population héninoise et beaumontoise.
Le 9 novembre 2015

Communiqué de la section LDH d’Hénin-Carvin – Incendie à l’Hôtel de Ville d’Hénin-Beaumont

Communiqué de la section LDH d’Hénin-Carvin

Incendie à l’Hôtel de Ville d’Hénin-Beaumont : la LDH dénonce la malveillance mais récuse aussi toute tentative d’exploitation politicienne

La section LDH d’Hénin-Carvin dénonce avec force les actes malveillants perpétrés à l’Hôtel de Ville d’Hénin-Beaumont tant pour ce qui est du début d’incendie que pour les menaces de mort proférées à l’encontre du maire.

Comme elle l’avait déjà fait précédemment en d’autres circonstances, lorsque Monsieur Briois avait fait l’objet d’une agression, elle souhaite que toute la lumière puisse être faite rapidement par les services de police et la justice sur le (s) auteur (s) de cet acte irresponsable.

Bien qu’opposée depuis toujours à l’idéologie du FN, elle tient à réaffirmer que le seul combat à mener est un combat politique. En agissant de la sorte, le (s) auteur (s) de ces actes qui contribuent à victimiser le FN à deux jours des élections rendent un bien mauvais service à ceux qui, comme la LDH, s’opposent démocratiquement mais avec détermination à l’extrême droite.

Elle appelle à faire preuve de la plus grande vigilance et récuse par avance toute tentative d’exploitation politicienne de ces événements.

Le 25 mars 2015

Communiqué – Elections départementales 2015

Élections départementales – La Fédération du Pas-de-Calais de la LDH appelle à refuser la tentation du vote extrémiste.

À la veille du second tour des élections départementales, la Fédération du Pas-de-Calais de la LDH tient à mettre en garde les électeurs contre la tentation pour tous les déçus de la politique et les citoyens en colère de porter leurs suffrages sur les candidats d’extrême droite, qu’ils soient labellisés FN, rassemblement bleu marine ou autre.

Les prochains conseillers départementaux élus ce dimanche 29 mars auront à prendre des décisions qui concernent notre vie quotidienne à tous qu’il s’agisse des collèges fréquentés par nos enfants ou nos petits-enfants, des transports, de la vie associative, du logement et des aides sociales, de la culture, ce qui a été un peu perdu de vue tant les discours ont pris une tournure nationale.

Certes ce sont les électeurs qui auront le dernier mot, c’est la règle en démocratie à condition toutefois qu’ils puissent décider en toute connaissance de cause.

Or, à force de marteler que « droite-gauche, c’est pareil », à force de dénoncer « l’UMPS », le FN ferait presque oublier ce qu’il est réellement et comment il se comporte, lui, quand il est aux affaires. Ainsi à Hénin-Beaumont, ville gérée depuis un an par le FN.

Loin de la vision idyllique d’une gestion « en bon père de famille », les premiers mois d’exercice du pouvoir local révèlent le vrai visage du parti d’extrême droite :

Derrière les sourires et les paillettes des fêtes populaires, ou encore les annonces de réduction d’impôt et les promesses d’embellissement de la ville, le Comité Citoyen de Vigilance Républicaine a pu constater ces derniers mois :

–          L’éviction de la LDH de son local de permanence et la suppression de sa subvention. La municipalité FN a pris la même décision à Mantes-la-Ville.

–          De graves ingérences dans la vie associative au point d’aller jusqu’à remettre en cause l’élection d’un président d’association démocratiquement élu et de demander son remplacement par un autre sans doute plus « politiquement compatible ».

–          Des menaces de poursuite en justice, voire des assignations visant tous ceux qui tentent de faire entendre des voix dissidentes (comme l’ancien maire ou un autre élu d’opposition).

–          Un acharnement impitoyable à l’encontre des élus d’opposition systématiquement humiliés, élus qui ne sont même pas destinataires des invitations de la mairie aux différentes manifestations.

–          La mise en cause personnelle en conseil municipal et des demandes de sanction visant une directrice d’école.

–          L’interdiction faite à un conseiller municipal d’opposition d’assister aux cérémonies patriotiques au prétexte qu’il est membre du Parti communiste.

–          La publication d’un arrêté anti-mendicité agressive dont la justice, saisie par la LDH nationale, a ensuite exigé la suspension.

Est-ce ainsi qu’ils conçoivent le respect de la démocratie ?

On a également vu se multiplier sur les réseaux sociaux des publications scandaleuses et cela dans tout le département, émanant de suppléants à des candidats FN. Ici l’un d’eux fait figurer sur le drapeau de la République la francisque, symbole du Gouvernement de Vichy (rappelons que ce sont les miliciens de l’Etat Français au service du Maréchal Pétain qui avaient fusillé l’ancien président national de la LDH, Victor Basch), là un autre publie des photomontages s’en prenant expressément aux Musulmans et à l’Algérie.

Faut-il le redire ? Ces ignominies ne relèvent pas de la liberté d’expression mais bel et bien d’une pensée xénophobe. Rappelons que la diffusion de propos et d’images racistes constitue un délit aux yeux de la loi française.

Même si ces provocations ont été désapprouvées par des responsables FN, certains candidats qui avaient déclaré « liker » ces infamies sont toujours en position d’éligibilité au second tour.

Imagine-t-on de telles personnes représenter dignement notre département ?

Est-ce vraiment cela que veulent les électeurs ?

« Votez patriote ! », disent-ils. Certes la France est un beau et grand pays dont on admire encore de par le monde ce qu’il a apporté de mieux :

la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

C’est cette France-là, celle qui s’est dressée le 11 janvier dernier pour défendre les valeurs de la République, pour défendre la liberté d’expression qui doit continuer à rayonner.

Quelles décisions prendraient demain les conseillers départementaux FN, s’ils étaient élus ?

Ils commenceraient par s’en prendre aux associations, comme ils ne se cachent pas de le dire au niveau national et comme ils ont déjà commencé à le faire ! Quelle attitude adopteraient-ils en matière d’aide sociale et de RSA ? Quelle politique mèneraient-ils dans le domaine culturel ?

À Hénin-Beaumont, la LDH a été expulsée dès la prise de pouvoir du FN. Le reste a suivi.

Personne ne pourra dire demain : « on ne savait pas. »

Nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous,y compris de ceux et celles qui se sont abstenus au premier tour.

Ne laissons pas l’extrême droite s’emparer des leviers de commande !

Pour faire barrage au FN, ALLEZ VOTER ET VOTEZ POUR LES BINÔMES RÉPUBLICAINS !

>>> Communique LDH 62 Elections départementales 2015

Communiqué de la section d’Hénin-Carvin de la Ligue des droits de l’Homme – 14 juillet 2014

La section LDH d’Hénin-Carvin scandalisée par la motion déposée par la Mairie FN d’Hénin-Beaumont contre une directrice d’école

Alors même que tous nos concitoyens viennent de commémorer dans la joie l’avènement de la République et des valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, la section LDH d’Hénin-Carvin ne peut que s’indigner haut et fort du sort réservé par la nouvelle municipalité frontiste d’Hénin-Beaumont à une directrice d’école de la ville.
Comme quoi il ne suffit pas de multiplier le nombre de drapeaux tricolores sur la façade de l’Hôtel de Ville pour espérer se voir décerner un brevet de républicanisme et réussir à dédiaboliser un parti qui est et reste fondamentalement un parti d’extrême droite !
Informée par des élus de l’opposition municipale de la motion déposée par la majorité en la personne de Monsieur Brice, visant à discréditer et à faire sanctionner la directrice de l’école maternelle Pantigny, Madame Christine Coget, au prétexte qu’elle aurait pris un arrêt maladie de complaisance et qu’elle aurait pour des raisons politiques annulé le spectacle de fin d’année et renoncé au voyage scolaire, la section LDH d’Hénin-Carvin dénonce avec force cette ingérence dans le fonctionnement de l’école publique et la carrière d’un fonctionnaire d’État.
Si l’on peut comprendre la déception des enfants, voire des parents, il n’est pas tolérable que l’enseignante ait été l’objet de telles mises en cause et d’agressions au sein même de l’école durant l’exercice de ses fonctions. Au-delà de la personne même de Christine Coget, c’est toute l’équipe pédagogique qui est visée puisque les décisions prises étaient celles du conseil des maîtres. Les informations recueillies auprès de Madame Coget permettent aisément de faire litière de toutes les accusations totalement infondées dont elle est victime. D’ailleurs elle bénéficie désormais de la protection juridique de l’État.
Les enseignants ont, il est vrai, une mission clairement identifiée et définie d’éducation qui fait l’objet d’un suivi attentif par les responsables de l’Éducation nationale. Mais il n’est pas dans les obligations légales de service des enseignants d’assurer des activités en dehors du temps scolaire.
Il n’est en rien des compétences d’un maire ou d’un élu d’intervenir dans l’appréciation des qualités professionnelles d’un enseignant. Il s’agit là bel et bien d’une intrusion de la sphère politique dans le domaine professionnel, et donc d’une remise en cause grave du principe de laïcité, principe fondateur de notre République.
Cela témoigne de l’autoritarisme des mouvements d’extrême droite, de leur interventionnisme politique et de leur volonté de mettre au pas les fonctionnaires.
La LDH condamne avec fermeté cette attitude des élus FN qui révèlent ainsi, au-delà des discours lénifiants destinés à rassurer la population pour mieux tenter de l’abuser, le vrai visage du Front National et sa volonté de briser toute résistance à sa politique. Elle dénonce en particulier la méthode consistant à jeter en pâture à l’opinion une citoyenne, en l’occurrence directrice d’école publique : il s’agit ni plus ni moins d’une forme de lynchage politique particulièrement révoltante.
Elle s’indigne également de ce que les élus FN entendent ainsi ériger le conseil municipal en tribunal politique où l’on peut voir désormais un élu majoritaire déposer une motion diffamatoire à l’encontre d’une personne nommément désignée.
La LDH apporte tout son soutien à Madame Christine Coget et invite la population à le faire également en signant la pétition lancée par le syndicat SE-UNSA 62.
Alain PRUVOT
Président de la section d’Hénin-Carvin
Président de la Fédération du Pas-de-Calais
>>> Communique_section_LDH_Hénin_Carvin_14juillet2014

APPEL SOLENNEL des associations FNDIRP, ANACR et la LDH Pas-de-Calais

Le mercredi 11 juin 2014, les associations FNDIRP, ANACR et ARAC et la LDH (Fédération du Pas-de-Calais) se sont réunies pour signer un Appel solennel, suite au choc des dernières élections.

Afin de donner plus d’ampleur à cet appel, les quatre organisations signataires invitent toutes les organisations et toutes les associations syndicales, sociales, politiques et citoyennes, toutes les forces démocratiques de notre département du Pas-de-Calais à le signer.

Toutes les informations sont dans le texte ci-joint : APPEL SOLENNEL pour signatures .

Pierre Chéret, Président Départemental 62  –  Pour l’Association Départementale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP)
Michel Duval, Secrétaire Départemental 62 – Pour l’Association Nationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de La Résistance (ANACR)
Alain Pruvot, Président Départemental 62 – Pour la Ligue Des Droits de L’Homme (LDH)
Kamel Benazouz, Président Départemental (62) – Pour l’Association Républicaine Des Anciens Combattants (ARAC)

26 avril 2014 – La LDH invitée de la FNDIRP du Pas-de-Calais

26 avril 2014.

Alain Pruvot, Président de la Fédération LDH du Pas-de-Calais a répondu à l’invitation de la F.N.D.I.R.P. du Pas-de-Calais et il a participé à l’Assemblée générale de l’association au cours de laquelle un soutien sans faille a été apporté à la Ligue des droits de l’Homme, notamment dans son combat contre le F.N..

>>> FNDIRP résolution 2014 AG Pas-de-Calais

>>> Déclaration AG FNDIRP 62 260414

11 avril 2014 – Communiqué national de la Ligue des droits de l’Homme

Communiqué national de la Ligue des droits de l’Homme – 11 avril 2014

Nouveaux élus du FN : ne laissons pas faire

Expulsion annoncée de son local, suppression de la subvention modique qui lui était allouée, menace de poursuites judiciaires à hauteur de trente-six mille euros… L’escalade de Steeve Briois, nouveau maire FN d’Hénin-Beaumont, n’a rien de fortuit ou de maladroit. Elle traduit en actes la directive politique confiée au Monde par Marine Le Pen : « mettre les associations au pied du mur ».

En l’occurrence, il s’agit tout à la fois de satisfaire des pulsions idéologiques, qui jamais ne se sont accommodées du libre débat et de la confrontation démocratique, d’impressionner toutes celles et ceux qui se sont opposés à la résistible ascension de pseudos « dédiabolisés », de faire taire, enfin, la voix des défenseurs des droits.

Car dans le monde annoncé par la censure d’Hénin-Beaumont, les associations doivent se taire ou perdre droit de cité ; celles qui organisent des interventions en milieu scolaire, notamment autour de concours de poésie sur le thème des libertés, celles qui animent des permanences d’accueil et d’orientation juridique pour les plus précaires, celles qui promeuvent l’universalité et l’indivisibilité des droits, sont en ligne de mire.

Ce programme est celui du FN ; il est d’ores et déjà à l’étude dans les autres villes « conquises » ; ainsi, à Mantes-la-ville, le nouveau maire ne se fait pas mystère d’éliminer la LDH et, dit-il, « d’une pierre deux coups », l’une de ses opposantes politiques, par ailleurs dirigeante nationale de notre association.

N’en doutons pas, d’autres mauvais coups sont à venir car le temps des paroles sucrées fait place aux actes de censure et de stigmatisation.

La Ligue des droits de l’Homme affirme sa solidarité pleine et entière avec celles et ceux de ses adhérents qui se trouvent pris en ligne de mire par des élus monomaniaques de la censure et de l’expulsion.

Elle alerte solennellement l’opinion publique sur la portée réelle des actes perpétrés par les nouveaux élus à son encontre ; loin d’un simple « bras de fer », il s’agit d’un défi lancé à la face de la République et des libertés publiques.

Ce défi doit être relevé. La Ligue des droits de l’Homme appelle toutes et tous à poursuivre avec courage et détermination le combat pour les droits, la justice sociale et la fraternité. Face aux agressions du FN, elle se tourne vers les citoyennes et citoyens et leur dit solennellement : la Ligue des droits de l’Homme est attaquée ; ne laissez pas faire, c’est le moment de la rejoindre.