Notre section est membre du Comité de soutien des Tilleuls de Triel sur Seine, qui s’associe à une initiative de Attac 78 Nord et du Collectif des Voisins Solidaires de Mezy (où il y a également un Centre d’Hébergement d’Urgence) pour une soirée Ciné- Débat sur le thème :
A la une
« La bombe et nous » un Ciné-débat sur l’arme atomique
Le 7 juillet 2017 a été voté par les Nations Unies le traité d’interdiction des armes nucléaires.
50 ratifications sont nécessaires avant son entrée en vigueur.
Les questions relatives à l’arme atomique sont donc plus que jamais d’actualité.
Vendredi 27 octobre 2017 à 20h 30
Ciné-débat
» la bombe et nous «
en présence du réalisateur Marie-Xavier Baunot et du producteur associé Jean-Claude Bauduret
Cinéma Pandora
6, allée Simone Signoret 78260 Achères
Ce ciné-débat est organisé par le Mouvement de la Paix, ATTAC78/Nord et la section Poissy et environs de la Ligue des Droits de l’Homme
L’arme nucléaire a-t-il pris le dessus sur nous? Est-elle indispensable? Peut-on envisager un monde où il n’y a pas d’équilibre de la terreur ? L’arme nucléaire est-elle un gage de paix et de stabilité ? Ces questions tracassent l’ensemble de l’humanité avant même que ce dispositif ait vu le jour. Xavier-Marie Bonnot, le réalisateur, porte la réflexion sur l’actualité et l’avenir des armes nucléaires en invitant des militaires, scientifiques, historiens, hommes politiques…
Triel-sur-Seine 7 octobre : Le Comité de Soutien au Cenre d’Hébergement d’Urgence participe à la fête du Flan
Le Centre d’Hébergement d’Urgence (CHU) de Triel-sur-Seine
Il héberge aujourd’hui toujours environ 120 jeunes hommes seuls, majoritairement Soudanais et Afghans. Ce ne sont pas les mêmes qu’à l’ouverture à l’automne 2015, car au bout de quelques mois (6, 8,….), ils peuvent être amenés à partir soit du fait d’ un transfert vers une autre structure d’accueil (de type CADA : Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile), soit du fait de difficultés administratives ou de refus de leur demande. Il y a donc une rotation régulière des résidents.
Pour rappel, le centre est géré par la Croix-Rouge.
Nous venons d’apprendre que la localisation du CHU serait maintenue sur le même site probablement jusqu’au moins en 2019.
La plupart des résidents du CHU en est aux premiers stades de leur démarche de demande d’asile en France, avec deux grands cas de figures:
– ceux qui n’ont pas encore pu déposer leur demande d’asile en France du fait de la procédure « Dublin » qui permet à un pays de l’Union Européenne de renvoyer les demandeurs d’asile, sans même étudier leurs demandes, vers le pays de l’Union par lequel ils sont entrés en Europe, la preuve de leur passage par le premier pays étant constatée par l’enregistrement des empreintes digitales dans le fichier Eurodac. En conséquence, les personnes dites « dublinées » doivent attendre au minimum 6 mois pour pouvoir déposer une demande d’asile en France. Pendant cette période, elles sont dans la plus grande incertitude, avec la crainte constante d’être assignées à résidence, voire mises en rétention, et de se voir notifier et exécuter leur transfert vers le premier pays par lesquelles elles sont rentrées en Europe. Si elles ne se présentent pas à une convocation, elles peuvent être déclarées en fuite et devoir attendre 18 mois pour espérer pouvoir reformuler une demande d’asile en France.
– ceux qui ont pu, vont pouvoir,ou ont déjà pu déposer leur dossier de demande d’asile à l’OFPRA, dont l’instruction peut demander plusieurs mois. Très peu de résidents dans le CHU ont déjà obtenu le statut de réfugié, ce qui normal car il s’agit d’un Centre d’Hébergement d’Urgence.
Un certain nombre d’actions continuent sous la houlette de notre Comité :
– Cours de Français organisés par le Secours Catholique
– Permanences administratives tous les vendredis de 17h30 à 19h30 sur la Péniche amarré à Triel, destinée à amener une aide complémentaire aux démarches administratives
– Café-Voisins tous les 1ers samedi du mois à 14h dans le garage à l’entrée du CHU, qui est l’occasion d’une rencontre conviviale entre réfugiés, riverains….
– autres initiatives diverses : visites de Triel pour les « nouveaux », visites,……. sont toujours les bienvenues
Information et demande de soutien.
Comme la Fête du Flan à Triel aura lieu cette année le 7 octobre, l’initiative a été prise de prendre un stand pour le Comité de Soutien des Tilleuls, et d’y tenir le Café-Voisins. Les objectifs sont :
– permettre aux réfugiés de lier connaissance avec d’autres personnes
– donner des informations au public sur leur situation et les actions de notre Comité
– récolter un peu d’argent pour notre cagnotte qui sert au Café voisins et diverses actions, en vendant divers objets
N’hésitez pas à passer à ce stand (rue du Pont, à côté de la pharmacie), à toute heure, mais plus particulièrement entre 14h et 15h30 pour le Café-Voisins
Si vous avez des objets à donner pour qu’ils soient vendus au bénéfice de la cagnotte (la Fête du Flan est une brocante), en bon état et en quantité modéré, vous pouvez les déposer aux heures d’ouvertures au
bureau des Nouvelles des Deux Rives au 50 rue des Créneaux à Triel du lundi au samedi (il est toujours préférable de téléphoner au 06 79 69 51 50)
Carrières sous Poissy : cette nuit, 32 personnes expulsées ont passé la nuit dans la rue !
La section de Poissy et environs de la LDH se fait l’écho du communiqué de RomYvelines du 22 septembre 2017 :
Communiqué Romyvelines
Le collectif Romyvelines demande à l’Etat de leur proposer un hébergement stable ou, à défaut, de les autoriser à s’installer sur un terrain.
Une quarantaine de personnes ont été expulsées d’un bidonville de Carrières sous Poissy le 30 août dernier.
Elles ont été hébergées 15 jours en hôtels jusqu’au 13 septembre (la majorité en Seine et Marne et deux familles à Bois d’Arcy).
Le 14 septembre, quelques familles ont vu leurs hébergements renouvelés pour une semaine, mais avec changement de ville (quelques familles à Alfortville et une autre en Seine Saint Denis).
Quant aux familles dont l’hébergement n’avaient pas été renouvelé, elles avaient consigne d’appeler le 115. Mais, malgré leurs multiples appels et du fait de la saturation de ce dispositif, ces familles n’ont obtenu aucun hébergement par le 115; elles ont été hébergées une nuit par des bénévoles, quelques nuits chez des proches, puis la rue….
Hier 21 septembre, les familles dont l’hébergement avait été prolongé d’une semaine ont également été remises à la rue. Malgré leurs appels au 115, aucune proposition d’hébergement ne leur a été faite.
Ces familles, celles mises à la rue le 14 et le 21 septembre, sont revenues hier après-midi aux abords de leur ancien bidonville. La police municipale leur a interdit de reconstruire le moindre abri. Les familles ont donc décidé de dormir sur place. La police nationale et un représentant des renseignements territoriaux sont venus en renfort. Ils ont compté 32 personnes dont 16 enfants et 16 adultes.
Des membres de Romyvelines, alertés, ont appelé la Sous préfecture, en vain. Aucun responsable n’était joignable.
Les familles se sont préparées à passer la nuit à même le sol. Quelques voisines et une responsable du Secours populaire ont apporté des boissons, des biscuits et des couvertures.
Pourquoi l’Etat a-t-il expulsé ces familles alors qu’il était prévisible qu’il allait les mettre au bout de 2 ou 3 semaines à la rue ?
Le collectif Romyvelines réitère sa demande qu’un hébergement stable soit proposé à toutes ces familles, ou à défaut qu’elles soient autorisées à s’installer sur un terrain jusqu’à ce qu’elles puissent accéder à un logement ou à un hébergement stable.
Les personnes expulsées le 30 août vont-elles être mises à la rue ? Communiqué Romyvelines du 14 septembre 2017
Communiqué-bilan du collectif Romyvelines après les expulsions des bidonvilles de Carrières sous Poissy et Triel du 30 août.
COMMUNIQUE Triel sur Seine, le 10 septembre 2017
Expulsion partielle des bidonvilles de la plaine au bout de près de 10 ans : tout n’est pas réglé !
Des familles roumaines pauvres ont vécu depuis fin 2007 en habitat précaire (caravanes vétustes ou cabanes) sur différents sites de la plaine à Triel, Chanteloup (en 2008-2009) et plus récemment Carrières sous Poissy.
Le collectif inter-associatif Romyvelines s’est créé en 2008 pour les soutenir dans l’accès difficile à leurs droits : droit au travail jusqu’à la fin des mesures transitoires en janvier 2014, droit au séjour, domiciliation, accès aux soins, accès à la scolarisation -après l’intervention du « Défenseur des Droits » sur demande du Collectif-, accès à l’emploi, accès à l’hébergement et au logement.
Après une première période d’hostilité des pouvoirs publics, une relation positive s’est instaurée avec certaines administrations et collectivités. Des enfants ont été scolarisés à partir de 2009 dans les écoles de Triel, une MOUS (maitrise d’oeuvre urbaine et sociale) a été mise en place par la Sous préfecture de Saint-Germain de 2013 à 2016 pour accompagner les familles vers l’emploi et le logement, un bus scolaire a été mis en place à partir de 2014 et la domiciliation à la mairie de Triel à partir de 2014.
De 2013 à 2016, plusieurs dizaines d’adultes ont accédé à l’emploi et plus de 20 familles ont pu accéder au logement social, en suivant les procédures de droit commun.
Fin 2016, l’Etat n’avait plus d’argent pour poursuivre la MOUS, et par ailleurs les collectivités locales ont développé des projets d’utilisation de la plaine.
Le démantèlement des bidonvilles a alors été décidé, notamment justifié par la pollution des sols.
Les familles installées sur Triel et proches de l’insertion, ont bénéficié de la poursuite d’un accompagnement social vers le logement.
A ce jour, ce sont 34 familles logées depuis 2013. Mais les autres (plus éloignées de l’insertion ou installées sur Carrières sous Poissy) n’ont bénéficié que d’un diagnostic social préalable à l’expulsion.
Le collectif Romyvelines a multiplié les démarches envers les administrations et les élus pour demander que des solutions soit de relogement, soit d’hébergement stable soit proposées à l’ensemble des familles.
Le démantèlement, repoussé notamment suite à notre mobilisation en juillet, a finalement eu lieu le 30 août.
A Triel, seul le grand bidonville du Chemin Vert a été démantelé. Le petit terrain, proche du rond point sur lequel vivaient quelques familles a été préservé avec le projet d’en faire un terrain provisoire d’insertion pour permettre à des familles d’y vivre en attendant qu’elles soient prêtes à accéder au logement. Les familles qui restaient sur le grand bidonville sont donc venues s’y installer le 29 août.
Si nous approuvons que ce terrain devienne un terrain d’insertion, nous regrettons que l’installation de ses nouveaux habitants ait dû se faire dans la précipitation et sans aménagement préalable.
Compte tenu des circonstances précipitées, nous demandons que des moyens puissent être trouvés au plus vite pour la viabilisation de ce terrain.
Par contre les occupants des bidonvilles de Carrières sous Poissy n’ont eu que le choix entre partir avant l’expulsion ou se faire expulser.
– Une quarantaine de personnes dont de nombreux enfants et au moins deux adultes handicapés, ont été expulsés et emmenés en car, le 30 août, vers des lieux d’hébergement provisoires éloignés. Nous sommes extrêmement inquiets pour eux, car nous n’avons aucune garantie que leur hébergement soit prolongé au delà des 15 premiers jours.
Naturellement du fait de cette situation de rupture et d’incertitude, les enfants n’ont pas pu faire de rentrée scolaire et les démarches d’insertion des parents sont désorganisées.
Nous n’avons pas de nouvelles précises de ceux qui sont partis quelques jours avant l’expulsion, mais on peut supposer qu’ils se sont réinstallés dans d’autres communes des environs, au risque d’être à nouveau expulsés.
Romyvelines réitère son objectif :
Pas de démantèlement ni expulsion de bidonville sans solution viable
pour toutes les familles.
Pour tout contact: romyvelines@hotmail.fr
Annick Omond annick.omond@orange.fr tel 06 80 43 89 75
Anne Laforgue anne.laforgue@orange.fr tel 06 32 68 01 41
Jean-Pierre Bercovici jeanpierre.bercovici@secours-catholique.org tel 06 03 85 44 98
Adresse postale: collectif Romyvelines c/o Ligue des droits de l’Homme MCSA, 2 boulevard Robespierre 78 300 Poissy.
Expulsion des Roms de la plaine de Triel – lettre ouverte du collectif RomYvelines
La section locale de la LDH relaie la « Lettre ouverte à Messieurs Bédier et Tautou » du collectif RomYvelines.
Expulsion programmée des bidonvilles de la plaine
Incendie sur le bidonville de Triel, 2 mois avant son démantèlement annoncé: le collectif Romyvelines communique.
Incendie au bidonville de Triel : Appel à solidarité financière
Plusieurs familles ( 71 personnes) ont tout perdu dans l’incendie qui, ce 17 mai, a détruit de nombreuses caravanes et abris de fortune sur le bidonville de Triel.
Plusieurs familles sont actuellement sans papiers, sans argent, sans toit.
La sous-préfecture à demandé des hébergements d’urgence pour ces personnes, mais à ce jour seulement deux hébergements ont été trouvés.
La section locale LDH de Poissy et ses environs soutient la cagnotte à l’initiative du collectif RomYvelines pour exprimer notre soutien à ces familles.