Triel: Le Comité des Tilleuls participe à le fête du flan

La section locale de la LDH soutien le comité des Tilleuls

Nous vous rappelons que le Comité des Tilleuls tiendra un stand à la Fête du Flan du Samedi 28 /09 à Triel , rue du Pont, à proximité de la pharmacie.

L’objectif sera de partager de l’information sur la situation des résidents, faire connaître les actions du Comité des Tilleuls, et vendre des objets au profit des actions du Comité des Tilleuls.

Vous voulez contribuer ? :
– Vous avez des objets en bon état à donner pour qu’ils soient vendus au bénéfice de la cagnotte du Comité ? Vous pouvez les déposer aux heures d’ouvertures à la Boutique des Deux Rives au 57 rue des Créneaux à Triel du lundi au samedi, ou sur la Péniche amarrée quai Auguste Roy lors de la permanence administrative du Comité le vendredi de 17h30 à 19h30.
– Vous souhaitez venir aider à tenir le stand à un moment de la journée ? Faites-vous connaître à comite.tilleuls78@gmail.com
– Vous voulez juste passer, boire un café, acheter quelque chose,… n’hésitez pas

Cordialement

Le Comité des Tilleuls

Ciné-débat : Droit d’asile Délit de solidarité

Le jeudi 3 octobre à 20h 30

Cinéma Pandora à Achères :

Projection du film

Une saison en France

de Mahamat-Saleh Haroun

La projection sera suivie d’un débat avec :

Georges Barreira du Point d’accès au droit d’Achères

Michel De Carvalho juriste de l’association GSTM (Groupement de Soutien aux Travailleurs Migrants)

Anne Laforgue de la section locale de la LDH

Conférence Inversée sur l’hébergement des migrants – Bilan

Suite à la Conférence Inversée sur l’hébergement des migrants organisée dans le cadre du Réseau AMY (Accueil Migrants Yvelines) par le Comité des Tilleuls, et qui a réuni près de 90 personnes, migrants, institutionnels, hébergeurs, bénévoles et militants, vous trouverez ci-joint :
– le compte-rendu des échanges et prises de parole RAMY Conf inversee hebergement migrants
– un lien vers deux articles en ligne :

Conférence inversée « l’hébergement des migrants »

Notre section  appartient au Réseau pour l’Accueil des Migrants en Yvelines (RAMY)

http://reseau-amy.org/

Le principe d ‘une conférence inversée est le suivant : les concernés parlent en premier, et les experts et décideurs réagissent ensuite.

Cette conférence sera organisée au nom de RAMY par le Comité des Tilleuls sur la péniche « l’Arche d’espérance », amarrée 69 quai Auguste Roy à Triel sur Seine.
Sont conviés à cette conférence: des personnes migrantes, des membres de RAMY et des institutionnels (représentants des hébergeurs, représentants municipaux, préfecture, ofii, etc.).

Programme prévisionnel
14 h : accueil
14 h 30 – 16 h Groupes de travail avec les migrants
16 h – 16h45 Restitutions et mise en commun des propositions.
16h45h -17h30 – Réactions/réponses des « institutionnels »

Pour participer à cet événement, signalez votre participation avant le 30 mars par mail : comite.tilleuls78@gmail.com

Projection du film « 8 av Lénine » au Pandora Mardi 13 novembre

Vous avez peut-être vu le film « Caravane 55 », documentaire qui raconte l’expulsion qu’ont subie, en 2003, les familles roumaines roms qui vivaient en caravanes à Achères.
Les réalisatrices de ce documentaire sont revenues, l’année dernière, à Achères, voir la famille sur laquelle était centré ce 1er documentaire.
Maintenant, cette famille vit (en HLM) et travaille à Achères.
Une insertion réussie……, comme beaucoup d’autres familles roms roumaines que nous connaissons.

C’est ce nouveau documentaire « 8 avenue Lenine » qui va être projeté, mardi 13 novembre à 20h30 au Pandora, suivi d’une rencontre avec les réalisatrices.

Le film est soutenu par la LDH au niveau national.

cinéma Pandora, 6 allée Simone Signoret (place du Marché) 78 260 Achères.

Exposition d’œuvres réalisées par les migrants résidents du Centre d’Hébergement d’Urgence de Triel-sur-Seine

Le Comité  des Tilleuls propose une exposition d’œuvres réalisées par les migrants résidents du Centre d’Hébergement d’Urgence de Triel-sur-Seine géré par la Croix-Rouge.

Ces œuvres, au nombre d’une soixantaine (collages, dessins, peintures, masques, modelages, montages, sculptures) ont été réalisées dans le cadre d’ateliers animés par l’équipe de médiation du Musée Maurice Denis de Saint-Germain-en-Laye. Une vingtaine de demandeurs d’asile venant de divers pays (Afghanistan, Soudan, Tibet, Égypte, Guinée…) ont participé à cette expérience originale, qui illustre la possibilité de partage au-delà les frontières. Les œuvres produites par les uns et les autres en disent souvent long sur leur parcours.

Cette exposition aura lieu grâce au soutien de la Ville, du vendredi 19 au dimanche 21 octobre de 15 h à 20 h, salle Grelbin, 10 bis rue de l’Hautil, à Triel-sur-Seine. Le vernissage aura lieu le samedi 20 octobre à 17 h.

L’entrée est libre.

Le 6 novembre à Saint Germain en Laye : Conférence-débat 120 ans de combats – combats d’aujourd’hui

La fédération des Yvelines et l’antenne de Saint-Germain-en-Laye de la Ligue des Droits de l’Homme

vous invitent à une conférence-débat

120 ans de combats – combats d’aujourd’hui

avec Malik Salemkour

président de la LDH

mardi 6 novembre à 20h 30

Salle des Associations Saint-Germanoises

3 rue de la République

78100Saint-Germain-en-Laye

37 expulsions de squats et bidonvilles cet été : pour résorber les bidonvilles, il est urgent de changer de cap

Communiqué du CNDH Romeurope dont la LDH est membre

Une expulsion tous les trois jours entre juin et août 2018. Ce ne sont pas moins de 37 squats ou bidonvilles où vivaient plusieurs centaines de personnes qui ont été détruits en Ile-de-France, dans le Nord, les Bouches-du-Rhône, la Loire Atlantique ou encore à Lyon et Toulouse. Sur la même période, 26 lieux de vie avaient été expulsés en 2017.

Un rythme effréné contredisant l’instruction du 25 janvier 2018 visant à donner une nouvelle impulsion à la résorption des bidonvilles, qui préconise de travailler « le plus tôt possible à l’accompagnement des personnes vers la sortie, dans le but d’une résorption complète de ces campements ». Pourtant, la grande majorité des expulsions de cet été n’a pas été suffisamment anticipée : absence de concertation préalable avec les habitants, refus des autorités de dialoguer avec des acteurs associatifs, absence de diagnostic social, etc. Dans ces conditions, elles se soldent immanquablement par une absence de proposition adaptée d’hébergement ou de relogement. Et la reconstruction de nouveaux bidonvilles !

Pire, certaines expulsions sont exécutées en dehors de tout cadre légal ou sans respecter la procédure. Les juges tendent de plus en plus à condamner l’Etat pour « voie de fait » et à accorder des dommages et intérêts aux personnes expulsées, à l’instar du tribunal de grande instance de Nanterre concernant une expulsion à Gennevilliers en juin dernier[1].

Pour autant, les conséquences d’une expulsion, mesure brutale par nature, sont bien souvent irréparables. Ainsi, pour les enfants, en plus de traumatismes psychologiques souvent graves, elles sont trop souvent synonymes de déscolarisation ; l’errance contrainte dans laquelle elles placent leurs familles faisant généralement obstacle à leur maintien à l’école. Autant de temps perdu qu’aucune indemnité ne permettra de rattraper…

Il existe néanmoins des solutions alternatives à l’expulsion « sèche » des habitants de bidonvilles et squats qui commencent à être mises en œuvre sur certains territoires avec des résultats très encourageants. Pour que ces solutions deviennent la norme, elles doivent être intégrées à une politique de résorption des bidonvilles et des squats cohérente et concertée avec l’ensemble des acteurs, au premier rang desquels les personnes concernées.

C’est le sens de l’instruction du 25 janvier 2018, qui tarde à être appliquée sur de nombreux territoires alors que les associations comme les habitants sont prêts à accompagner sa mise en œuvre. Il est urgent d’agir pour mettre en pratique le changement de cap engagé par ce texte, et ce dans l’intérêt des habitants de bidonvilles, de leurs voisins, et de l’ensemble de la société !

Paris, le 7 septembre 2018