Manifestation – Journée internationale des migrants

Liberté et Égalité des droits !

mardi 18 décembre 2018 à 18h Place de la république Paris

Nous, Collectifs de Sans-papiers et MigrantEs, Syndicats, Associations et Marche des Solidarités appelons à des manifestations et rassemblements dans tout le pays le 18 décembre à l’occasion de la Journée Internationale des MigrantEs.

Nous marcherons toutes et tous ensemble, contre la montée des nationalismes, des racismes et des fascismes qui s’étendent sur l’Europe et le monde.

Nous marcherons aux flambeaux en mémoire des dizaines de milliers de femmes, hommes et enfants mortEs sur les routes de la migration victimes des frontières et des politiques anti-migratoires des gouvernements des pays les plus riches de la planète et de leurs complices.

Nous marcherons pour en finir avec ces mortEs, pour la liberté de circulation et la fermeture des centres de rétention.

Nous marcherons contre l’idée que l’immigration crée du dumping social, pour la régularisation des sans-papiers et pour l’égalité des droits.

Nous marcherons pour la ratification par la France de la « convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l’égalité de traitement entre travailleurs français et immigrés.

C’est la précarisation générale, la remise en cause des acquis sociaux par les politiques d’austérité menées par nos gouvernants qui nourrissent les sentiments de mal-être et de repli sur soi dans la population. C’est en luttant ensemble que nous pourrons nous battre efficacement pour une société meilleure et égalitaire.

Signataires :

CESP Paris1, CISPM, CSP 17-St Just, CSP59, CSP75, CSP92, CSP93, CSP95, CSP Paris 20, Collectif Schaeffer Aubervilliers, CTSP Vitry, Droits Devant !!, Intégration 21, CGT, CNT, CNT-SO, Emancipation tendance intersyndicale, FSU, SAF, Syndicat de la Magistrature, Syndicat de la Médecine Générale, UEKF, UNEF Paris1, Union syndicale Solidaires, 100 pour 1 Vienne, Accueil de merde, Accueil des réfugiés dans le Cap, Act For Ref, ActUp-Paris, AC !, Ah Bienvenus Clandestins !, Alternatives et Autogestion 06, AIDES, Artisans du monde 06, Asil accueil 88, Assemblée des blessé-e-s, Association Bread and Roses, Association « Chemins Pluriels », ACORT, ACTIT, Association collégiale l’Aubière (35), ADN, ADTF, AFAPREDESA, AFD International, AFJD, AID, ALIFSI, AMDH-Paris /IDF, AMF, AIDDA, Association Jarez Solidarités, Association Kolone, Anafé, Amnesty international Nimes, Association Pour la Paix en Syrie, APICED, ASEFRR, ASIAD, Association Stop Précarité, ATF, ATMF, ATTAC, Association Unjourlapaix, Auber sans la peur, Autremonde, Bagagérue, Centre d’Information Inter-Peuples, CRID, Cercle de silence d’Hazebrouck, Cercle Louis Guilloux, CIMADE, Citoyens solidaires 06, Collectif 20eme Solidaire avec tou.te.s les migrant.e.s, Collectif Accueil Migrants Valfleury, CAPJPO-EuroPalestine, Collectif aide aux réfugiés d’Epone et alentours, Collectif 3 C, Collectif Chabatz d’Entrar, Collectif citoyen Bevera, Collectif Faty Koumba, Collectif Fontenay diversité, Collectif inter-associatif du Livre Noir de St Denis, Collectif Justice & Libertés 67, Collectif Justice et Vérité pour Babacar, CIVCR 94, Collectif JUJIE, Collectif Les Voisins Solidaires de Versailles, Collectif Loire « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif migrants 44, Collectif Migrants 47, Collectif Migrants 83, Collectif Migrants Isère, Collectif migrants bienvenue 34, Collectif Outils du soin, Collectif poitevin « D’ailleurs Nous Sommes d’Ici », Collectif pour l’avenir des foyers, Collectif pour l’égalité des droits-rive droite 33, Collectif réfugiés du Vaucluse, Collectif respect des droits des étrangers – solidarité migrants Pau, Collectif Romeurope du Val Maubuée, Collectif Rosa Parks, Collectif Sarthois « Pour une Terre plus Humaine », Collectif Solidarité Migrant-es Paris Centre, Collectif Sorbonne Sans Frontières, collectif de soutien aux migrants de Bégard, Collectif de soutien migrants Nantes, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es, Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor, Collectif Urgence Welcome de Mulhouse, Collectif Vérité et Justice pour Lamine Dieng, Collectif Vigilance pour les Droits des Etrangers 12ème, Comité d’Accueil 72, CADTM, CCFD -Terre solidaire 93, CDKF, Comegas, Comité de Soutien aux Migrants du Goelo, CRLDHT, Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants, D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67, DTC, Des Lits Solidaires du Havre, DIEM25, DAL, DIEL, Éducation.World 86, EGM 58, Emmaüs International, Emmaüs France, FASTI, FCPE Nice, FEP, FETAF, FTCR, Fondation Frantz Fanon, Football Club Phenix de Versailles, Fraternité Douarnenez, FUIQP, Grèce France Résistance, GISTI, Habitat et Citoyenneté, ICARE 05, Identité plurielle, Infléchir, IPAM-Cedetim, La Boussole 02, La cabane juridique, LCD, L’Auberge des Migrants, Le Mouvement de la Paix, Le paria, LDH, MAN, MDS, MDDM, MRAP, Organisation de Femmes Egalité, Paris d’Exil, Planning familial 06, Planning familial de Paris, Réseau AMY, Réseau Chrétien-Immigrés, RESF, REMCC, RESOME, Réseau européen pour une santé mentale démocratique, Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau IDD, Réseau RITIMO, RUSF Paris1, RUSF Paris 8, Romans International, Roya citoyenne, Survie, Système B, TADAMOON, Tous Citoyens!, Tous Migrants, TPC Maison Solidaire, Sos Racisme de la Vienne, UJFP, United Migrants, UNRPA Paris, UTAC, Un Toit C’est Tout, Utopia56, Vallées solidaires 06, Vies Volées, Voix des Migrants, Welcome Poitiers, WISE, Yvelines Entraide, ZSP18, Instants Vidéo Numériques et Poétiques, Revue A, Revue Vacarme

AL, Ecologie Sociale, Ensemble, EELV, FA, Mouvement ECOLO, NPA, PCF, PCOF, PIR, Réfugiés-Migrants FI 35, SKB, Unité Populaire Paris, UPC-MANIDEM,

Mantes-la-Jolie : la puissance de l’Etat s’affirme par sa maîtrise et non par l’humiliation

Des vidéos montrant plus d’une centaine de mineurs, pour beaucoup lycéens, à
Mantes-la-Jolie, agenouillés, face contre un mur, certains les mains sur la tête,
humiliés par des policiers, sont insupportables et ont profondément choqué.
Au-delà de l’indignité d’un tel comportement de représentants des forces de
l’ordre, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) dénonce ces agissements illégaux,
en violation de l’ordonnance du 2 février 1945 sur les mineurs et des garanties
accordées à toute personne interpellée.

Quelles que soient les tentatives de justification du parquet de Versailles et du
gouvernement, la LDH rappelle qu’aucun principe de sécurité ou d’ordre public ne
saurait primer sur les droits de l’enfant ni autoriser des humiliations d’Etat. Ces
valeurs fondamentales sont protégées par de nombreux outils internationaux.
C’est pourquoi la LDH entend alerter le rapporteur spécial sur la torture de l’ONU,
afin qu’il se saisisse de cette situation dans un contexte de multiplication des
blessés par les forces de l’ordre lors d’opérations de sécurité autour des
mouvements sociaux.

Parallèlement à l’autosaisine du Défenseur des droits, qu’il faut saluer, la LDH
demande que toute la lumière soit faite sur ces graves faits. Si le ministre de
l’Intérieur a annoncé qu’il rendrait publique l’enquête interne initiée, la
transparence doit être totale et les responsabilités recherchées.

Buchelay : Le sous-préfet refuse de recevoir les familles

 

Communiqué Romyvelines :

L’ensemble des habitants du squat de Buchelay (femmes, hommes, enfants), accompagnés par des bénévoles, des responsables associatifs et des citoyens et citoyennes les soutenant, sont venus devant la sous-préfecture de Mantes la Jolie, ce vendredi 16 novembre à 11h. En tout, une cinquantaine de personnes.
Les habitants demandaient à être reçus par le Sous-Préfet pour être informés de ce que les autorités ont prévu pour eux: expulsion? quand? relogement? pour tous? dans quelles conditions? possibilité pour les enfants de poursuivre leur scolarité? mise à la rue?

Le Sous-Préfet a refusé de les recevoir, ou même de les faire recevoir par une personne le représentant. Ils ont été maintenus en dehors de la Sous-préfecture, ne pouvant s’adresser qu’à des personnes, employé-es de préfecture ou policier, qui n’avaient aucun pouvoir de leur répondre.

Ce manque d’information est extrêmement angoissant pour les adultes, comme pour les enfants, qui craignent chaque jour d’être expulsés de leur lieu de vie, sans solution. Ce comportement de la sous-préfecture perturbe la scolarité des enfants et le travail des adultes, remettant en cause leurs efforts d’insertion. C’est à l’opposé des directives gouvernementales.

Nous demandons au Sous-Préfet, que les habitants soient informés, qu’un suivi social effectif leur soit proposé, que la scolarité des enfants puisse se poursuivre, que des solutions de logement ou d’hébergement stable soient proposées à tous les habitants du squat et que, dans l’attente, aucune expulsion n’ait lieu, que la trêve hivernale soit respectée.

Rassemblement de soutien Vendredi 16/11 à 11h devant la sous-préfecture de Mantes

Le collectif Romyvelines, comme la LDH qui en est membre, appellent à soutenir les habitants du squat de Buchelay en instance d’expulsion qui se rassembleront devant la sous-préfecture de Mantes la Jolie Vendredi 16 à 11h (demain).
Ils demandent à être reçus par M.le Sous-Préfet pour être informés du sort que leur réserve les autorités.
Ils veulent aussi exprimer leurs demandes légitimes qui sont pour l’essentiel :
  • Une scolarisation stable des enfants
  • Un hébergement durable
  • Un suivi social effectif

    Ces mesures permettront leur insertion progressive, la fin de leur errance et la réduction des bidonvilles.

    Vous êtes invité.e.s à les accompagner dans cette démarche

    Rendez vous Vendredi 16 novembre à 11h devant la sous-préfecture de Mantes la jolie

Familles Roms à Buchelay, Communiqué de RomYveline

Plusieurs familles roumaines de culture rom, dont une dizaine d’enfants, et notamment plusieurs bébés, vivent depuis quelques mois à Buchelay dans des bâtiments voués à la démolition (réserve foncière appartenant à l’Etablissement Public Foncier d’Ile de France) car elles n’ont nulle part ailleurs où habiter.

La plupart de ces personnes ont été expulsées, par la force publique, de leur précédent lieu de vie, à Triel sur Seine (78), en juin 2018, sans avoir bénéficié de propositions de logement.

Plusieurs de ces familles ont déposé des demandes de logement social. Mais les délais sont très longs.

Les enfants vont à l’école. Les adultes qui en ont la possibilité travaillent.

Ils sont menacés d’expulsion par la police, le Maire de Buchelay ayant pris un arrêté d’expulsion à leur égard. Hier, samedi 10 novembre au matin, la police est passée voir les familles; elle a noté la liste des personnes présentes, et leur a dit que l’expulsion est imminente. Mais, à ce jour, aucun relogement ne leur est proposé!

Certes les conditions de vie laissent à désirer dans ce squat, mais c’est toujours mieux que la rue.

Un recours contre cet arrêté a été formé; le jugement doit avoir lieu mardi 13 novembre au tribunal administratif de Versailles.

Même si le tribunal n’annulait pas l’arrêté du Maire, nous demandons aux services de l’Etat de proposer des logements correspondant aux besoins de ces familles dans les meilleurs délais, et avant toute expulsion. Et dans l’attente, un minimum d’amélioration des conditions matérielles: ramassage suffisant des ordures; accès à l’eau; sécurisation de l’électricité….

Pas d’expulsion sans relogement!

Projection du film « 8 av Lénine » au Pandora Mardi 13 novembre

Vous avez peut-être vu le film « Caravane 55 », documentaire qui raconte l’expulsion qu’ont subie, en 2003, les familles roumaines roms qui vivaient en caravanes à Achères.
Les réalisatrices de ce documentaire sont revenues, l’année dernière, à Achères, voir la famille sur laquelle était centré ce 1er documentaire.
Maintenant, cette famille vit (en HLM) et travaille à Achères.
Une insertion réussie……, comme beaucoup d’autres familles roms roumaines que nous connaissons.

C’est ce nouveau documentaire « 8 avenue Lenine » qui va être projeté, mardi 13 novembre à 20h30 au Pandora, suivi d’une rencontre avec les réalisatrices.

Le film est soutenu par la LDH au niveau national.

cinéma Pandora, 6 allée Simone Signoret (place du Marché) 78 260 Achères.

Beau succès de l’exposition « L’Art pour comprendre le monde » !

Beau succès de l’exposition du week end dernier « L’Art pour comprendre le monde » ! Pour ceux qui ont pu venir, vous aurez vu qu’il y a eu du monde pendant les trois jours, avec une forte affluence lors du vernissage en présence du Sous-Préfet, de la Députée, du Maire et de représentantes du Musée Maurice Denis de Saint-Germain. Des « artistes » étaient aussi là qui ont pris la parole lors des allocutions, et ont avec l’aide de la Croix–Rouge, gestionnaire du Centre, participé au montage et démontage.
Néanmoins, il semble que l’exposition n’ait pas plus à quelques-uns, et qu’un tract ait été déposé à ce sujet dans quelques boîtes aux lettres…
Par ailleurs, des représentants du Comité des Tilleuls ont rencontré mercredi  dernier le Sous-Préfet de Saint-Germain. Vous trouverez le compte-rendu de cette rencontre ci-joint. Une information essentielle est que le Centre d’hébergement d’Urgence ne fermera pas 31/12/18 comme prévu.
A venir :
– Samedi 3 Novembre à 14h : Café-Voisins, comme tous les premiers samedi du mois. Chacun d’entre vous est convié à venir pour partager café, thé, biscuits… avec les migrants du Centre. Cela se passe dans le garage juste devant l’entrée du Centre
Samedi 10 Novembre : démonstration de cricket, à confirmer
En projet : Dimanche 2 Décembre : événement sur la Péniche de Triel. Forme et contenu à définir, probablement autour de chants, musique, danse…. Vous voulez contribuer à préparer ? N’hésitez pas à en faire part sur l’adresse mel du Comité :

Exposition d’œuvres réalisées par les migrants résidents du Centre d’Hébergement d’Urgence de Triel-sur-Seine

Le Comité  des Tilleuls propose une exposition d’œuvres réalisées par les migrants résidents du Centre d’Hébergement d’Urgence de Triel-sur-Seine géré par la Croix-Rouge.

Ces œuvres, au nombre d’une soixantaine (collages, dessins, peintures, masques, modelages, montages, sculptures) ont été réalisées dans le cadre d’ateliers animés par l’équipe de médiation du Musée Maurice Denis de Saint-Germain-en-Laye. Une vingtaine de demandeurs d’asile venant de divers pays (Afghanistan, Soudan, Tibet, Égypte, Guinée…) ont participé à cette expérience originale, qui illustre la possibilité de partage au-delà les frontières. Les œuvres produites par les uns et les autres en disent souvent long sur leur parcours.

Cette exposition aura lieu grâce au soutien de la Ville, du vendredi 19 au dimanche 21 octobre de 15 h à 20 h, salle Grelbin, 10 bis rue de l’Hautil, à Triel-sur-Seine. Le vernissage aura lieu le samedi 20 octobre à 17 h.

L’entrée est libre.

Manifeste pour l’accueil des migrants

Partout en Europe, l’extrême droite progresse. La passion de l’égalité est supplantée par l’obsession de l’identité. La peur de ne plus être chez soi l’emporte sur la possibilité de vivre ensemble. L’ordre et l’autorité écrasent la responsabilité et le partage. Le chacun pour soi prime sur l’esprit public.

Le temps des boucs émissaires est de retour. Oubliées au point d’être invisibles, la frénésie de la financiarisation, la ronde incessante des marchandises, la spirale des inégalités, des discriminations et de la précarité. En dépit des chiffres réels, la cause de nos malheurs serait, nous affirme-t-on, dans la « pression migratoire ». De là à dire que, pour éradiquer le mal-être, il suffit de tarir les flux migratoires, le chemin n’est pas long et beaucoup trop s’y engagent.

Nous ne l’acceptons pas. Les racines des maux contemporains ne sont pas dans le déplacement des êtres humains, mais dans le règne illimité de la concurrence et de la gouvernance, dans le primat de la finance et dans la surdité des technocraties. Ce n’est pas la main-d’œuvre immigrée qui pèse sur la masse salariale, mais la règle de plus en plus universelle de la compétitivité, de la rentabilité, de la précarité.

Il est illusoire de penser que l’on va pouvoir contenir et a fortiori interrompre les flux migratoires. À vouloir le faire, on finit toujours par être contraint au pire. La régulation devient contrôle policier accru, la frontière se fait mur. Or la clôture produit, inéluctablement, de la violence… et l’inflation de clandestins démunis et corvéables à merci. Dans la mondialisation telle qu’elle se fait, les capitaux et les marchandises se déplacent sans contrôle et sans contrainte ; les êtres humains ne le peuvent pas. Le libre mouvement des hommes n’est pas le credo du capital, ancien comme moderne.

Dans les décennies qui viennent, les migrations s’étendront, volontaires ou contraintes. Elles toucheront nos rivages et notre propre pays, comme aujourd’hui, aura ses expatriés. Les réfugiés poussés par les guerres et les catastrophes climatiques seront plus nombreux. Que va-t-on faire ? Continuer de fermer les frontières et laisser les plus pauvres accueillir les très pauvres ? C’est indigne moralement et stupide rationnellement. Politique de l’autruche… Après nous le déluge ? Mais le déluge sera bien pour nous tous !

Il ne faut faire aucune concession à ces idées, que l’extrême droite a imposées, que la droite a trop souvent ralliées et qui tentent même une partie de la gauche. Nous, intellectuels, créateurs, militants associatifs, syndicalistes et citoyens avant tout, affirmons que nous ne courberons pas la tête. Nous ne composerons pas avec le fonds de commerce de l’extrême droite. La migration n’est un mal que dans les sociétés qui tournent le dos au partage. La liberté de circulation et l’égalité des droits sociaux pour les immigrés présents dans les pays d’accueil sont des droits fondamentaux de l’humanité.

Nous ne ferons pas à l’extrême droite le cadeau de laisser croire qu’elle pose de bonnes questions. Nous rejetons ses questions, en même temps que ses réponses.

Signer la pétition

Le 6 novembre à Saint Germain en Laye : Conférence-débat 120 ans de combats – combats d’aujourd’hui

La fédération des Yvelines et l’antenne de Saint-Germain-en-Laye de la Ligue des Droits de l’Homme

vous invitent à une conférence-débat

120 ans de combats – combats d’aujourd’hui

avec Malik Salemkour

président de la LDH

mardi 6 novembre à 20h 30

Salle des Associations Saint-Germanoises

3 rue de la République

78100Saint-Germain-en-Laye

Le 18 janvier, entre 10h30 et 16h , devant l’hôpital de Poissy .

Mobilisons-nous pour l’hôpital public, l’accès à la santé pour toutes et tous !

Voir la carte des rassemblements

Dans toute la France notre système de santé est en crise.

Dans les villes comme à la campagne, le manque de soignant-e-s de proximité accentue la dépendance aux services hospitaliers, eux-mêmes de plus en plus en difficulté, quand ils ne sont pas tout simplement fermés. Les déserts sanitaires s’étendent. Sept millions de personnes sont sans médecin traitant. Des urgences saturées, des délais d’attente trop longs pour une consultation, une hospitalisation, une chirurgie font courir des risques de complication et d’accidents aux patient-e-s, parfois fatals.

Cet été, un tiers des services d’urgence ont fermé ou limité leur activité. Près de 17 000 lits hospitaliers ont disparu depuis la crise Covid. Cette crise est le fruit des politiques menées depuis des années, de budgets contraints, toujours inférieurs aux besoins réels, en particulier pour l’hôpital, conduisant à un déficit structurel et à une dégradation continue des conditions d’accueil et de soins. Ces conséquences sont telles que les soignantes et les soignants sont aujourd’hui épuisé-e-s, découragé-e-s et pour certain-e-s partent.

Face à cette crise aux conséquences dramatiques, le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2025 prévoyait un nouveau coup contre l’hôpital public et notre système de soins en fixant l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) à 2,8%, niveau ne permettant pas d’envisager une quelconque amélioration. Rappelons que la Fédération hospitalière de France chiffrait à 6% la hausse de l’ONDAM des établissements de santé nécessaire pour faire face aux besoins les plus urgents.

Il est possible de trouver les moyens nécessaires à l’hôpital public en mettant à contribution les plus fortunés et les grandes entreprises. De nombreuses initiatives et propositions unitaires ont vu le jour pour le droit à la santé.

Les initiatives du Tour de France pour la santé pour l’hôpital et un service public de santé de proximité contre les déserts médicaux ou le 100% Sécu contre l’explosion du prix des mutuelles et les inégalités sociales de santé.

La mobilisation de plus de 3000 soignant-e-s et de Médecins du Monde pour défendre l’Aide médicale Etat (AME) des sans-papiers.

Les initiatives de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité ou des usager-ère-s, soignant-e-s et maires de Bretagne contre les fermetures d’urgences, de lits, de maternité…

Celles de la Convergence des Services publics et du collectif Nos services publics pour la défense du service public de santé et de la Sécurité sociale.

Les luttes syndicales et des personnels qui se multiplient pour obtenir des embauches, un plan massif de formation, de meilleures conditions de travail, de meilleurs salaires dans un secteur très féminisé et mal payé, l’ouverture de lits en fonction des besoins. Tout cela pour leur permettre d’assurer un accueil et des soins de qualité.

Plusieurs propositions de loi parfois déjà votée par le Sénat de façon transpartisane telle que celle relative à l’instauration d’un nombre minimum de soignants par patient-e. hospitalisé-e, ainsi que la proposition de loi pour lutter contre les déserts médicaux.

Dès maintenant, nous appelons à participer aux rassemblements devant les hôpitaux le 18 janvier prochain là où ils sont organisés.

Nous appelons citoyen-ne-s, usager-ère-s du système de santé, soignant-e-s en souffrance, syndicats, associations et collectifs, mutuelles, partis politiques et élu-e-s à se mobiliser pour assurer le droit à la santé, et un budget de la Sécurité sociale qui répare l’hôpital public et donne les moyens d’un accès aux soins de proximité, pour toutes et tous, sur tout le territoire.

Signataires : Appel des appels, ATTAC France, Collectif Inter Hôpitaux, Collectif Inter Urgences, Collectif des Médecins généralistes pour l’accès aux soins, Collectif Tenon pour l’IVG, Comité de défense de l’hôpital de Concarneau, Comité de vigilance des services publics de Haute-Saône, Comité ivryen pour la santé et l’hôpital public, Fédération Sud santé sociaux, Femmes solidaires, Fondations Copernic, La Carmagnole 34, La Criée, Le Point de Capiton, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Médecins du monde, Printemps de la psychiatrie, Syndicat de la médecine générale, Syndicat national des jeunes médecins généralistes, Tour de France pour la santé, Union syndicale de la psychiatrie, Victoires populaires.

Permanence

La section de la Ligue des Droits de l’Homme de Poissy et environs tient une permanence régulière à Achères.

Pour venir à cette permanence, vous devez prendre rendez-vous par téléphone au 06 32 68 01 41 (éventuellement laissez un message). Le jour, l’heure et l’adresse vous seront indiqués en fonction des possibilités.

Cette permanence peut vous aider dans la défense de vos droits de citoyen-ne-s : droits civils, sociaux, économiques, politiques ainsi que dans le droit des étrangers : titres de séjours, demande d’asile, …

Pour aider à l’obtention ou au renouvellement des titres de séjours, notre permanence ne peut pas aider que les personnes qui habitent dans les Yvelines.

Pour les personnes qui dépendent d’autres préfectures, nous leur proposons de consulter la liste des permanences associatives des autres départements d’Ile de France.


Préfectures, arrêtez de fabriquer des sans-papiers

Nous appelons à se rassembler devant la Préfecture des Yvelines
(1 avenue de l’Europe à Versailles)
Mercredi 1er février à 15h
pour protester contre les dysfonctionnements de la préfecture

Les points d’accueil et d’orientation juridique

A Paris et en Ile de France

LE SERVICE JURIDIQUE DU SIÈGE NATIONAL DE LA LDH

Vous pouvez nous saisir du lundi au vendredi, de 10h à 13h en composant le numéro suivant : 01 56 55 50 10.

Il vous est également possible de nous saisir par voie postale à l’adresse suivante :

Ligue des droits de l’Homme – Service juridique

138, rue Marcadet 75018 Paris

Reprise d’activité à la CNDA

Sur le site de la CNDA

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11 mai 2020

Etat d’urgence sanitaire : Reprise d’activité à la Cour

A compter du lundi 11 mai le plan de continuité d’activité de la Cour, en vigueur pendant la période de confinement, est levé et remplacé par un plan de reprise de l’activité, en vue d’une reprise progressive, compte tenu du contexte sanitaire. A titre exceptionnel, la Cour siègera entre les 3 et 14 août 2020. »

Urgence sanitaire pour les personnes migrantes (demandeuses d’asile, réfugies ou sans papier) en situation de précarité

Lettre ouverte aux député(e)s des Yvelines envoyé par le Réseau pour l’Accueil des Migrants en Yvelines

Madame (Monsieur) la (le) Député(e),

Notre réseau pour l’accueil des migrants en Yvelines, qui regroupe 29 associations et collectifs en contact quotidien avec des personnes migrantes, notamment demandeuses d’asile et réfugiées, s’adresse à vous dans le contexte actuel d’urgence sanitaire qui impacte l’ensemble des habitants de notre pays et particulièrement les plus précaires d’entre eux.
En cette période de crise sanitaire, où il est fait obligation à chacune et chacun de rester chez soi, nous pensons d’abord aux personnes sans abri, qui n’ont pas de « chez soi».
Comme vous le savez, le 115, dont le rôle est de fournir une mise à l’abri aux personnes à la rue, est complétement débordé dans notre département. De nombreux sans abri n’obtiennent pas de réponse du 115; ils sont alors contraints de vivre à la rue, dans des abris de fortune plus ou moins précaires, isolés ou en campements.
Certes, nos associations se réjouissent de la décision du gouvernement de reporter de deux mois la fin de la trêve hivernale qui va éviter la remise à la rue des personnes bénéficiant des hébergements d’hiver.
Mais cela ne résout pas la situation des personnes actuellement sans abri.
Cela n’empêche pas non plus la mise à la rue des personnes qui ne bénéficient pas de la trêve hivernale: demandeurs d’asile hébergés en établissements spécifiques (CADA, HUDA, PRAHDA, etc.), personnes sous le coup de décisions d’expulsion ne prévoyant pas le bénéfice de la trêve hivernale.
C’est pourquoi nous insistons auprès de toutes les autorités de l’Etat et particulièrement de vous, membre de la représentation nationale,
– pour que toutes les mesures soient prises pour que les personnes sans abri soient immédiatement hébergées, quelle que soit leur situation administrative vis à vis du séjour, et « quoiqu’il en coûte  » comme l’a indiqué le président de la République;
– pour que personne ne soit expulsé de son logement ou lieu de vie, ou qu’il ne soit mis fin à son hébergement, sans qu’un autre hébergement ou un logement ne lui soit proposé;
– pour que les personnes hébergées sans ressources aient accès à l’aide alimentaire, par exemple sous forme de bons alimentaires;
– et pour que toutes les personnes aient accès aux soins médicaux, qu’elles aient, ou non, des droits ouverts à l’assurance maladie.
S’agissant plus particulièrement des demandeurs d’asile, nous demandons:
– que l’OFII cesse de prendre des décisions de suspension ou de retrait des conditions matérielles d’accueil ( = CMA) à leur encontre. Ces décisions ont en effet pour conséquence que ces personnes perdent leurs droits à l’hébergement et à l’allocation pour demandeur d’asile, et risquent de se retrouver sans abri et sans ressource. Que les CMA soient rétablies aux demandeurs d’asile à qui elles ont été supprimées;
– concernant les personnes qui n’ont plus le statut de demandeur d’asile, parce qu’elles ont été reconnues réfugiées ou bénéficiaires de la protection subsidiaire, qu’elles ont été déboutées de leur demande, ou qu’elles ont obtenu un titre de séjour pour un autre motif que l’asile, nous demandons qu’il ne soit pas mis fin à leur hébergement par l’OFII, tant qu’elles n’ont pas une autre solution de logement ou d’hébergement.
– concernant les personnes en procédure Dublin, y compris celles déclarées « en fuite », nous demandons que la préfecture leur applique la « clause discrétionnaire », c’est à dire que la France devienne responsable de leur demande d’asile puisqu’il est bien évident qu’elle ne seront pas transférées dans un autre pays de l’espace Schengen, alors que les déplacements sont drastiquement limités et que la quasi totalité des pays européens sont touchés par la crise sanitaire; dans ces conditions, les maintenir en procédure Dublin a pour seul effet de retarder le moment où elles pourront déposer leur demande d’asile; cela nous apparaît comme une mesure qui n’a aucun intérêt pour l’Etat, mais qui contribue à engorger les structures d’hébergement.
S’agissant des personnes actuellement enfermées en centre de rétention en attente d’un éventuel éloignement, nous demandons qu’elles soient immédiatement libérées, puis hébergées si nécessaire ; en effet, compte tenu de la fermeture des tribunaux, elles n’ont pas la possibilité de faire valoir leurs droits, et compte tenu de la restriction des transports aériens et des échanges internationaux, elles ne pourront pas être effectivement éloignées. Par contre, il est à craindre que les centres de rétention ne deviennent des lieux de propagation du virus.
Nous vous remercions de nous indiquer dès que possible les mesures qui vont être prises pour aller dans le sens de nos demandes.
Nous sommes, bien entendu, disponibles pour échanger avec vous sur ces sujets.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer l’expression de notre respect.

Le Réseau AMY.

Crise-sanitaire-lettre-ouverte-du-Réseau-Amy-aux-députés-des-Yvelines

Coronavirus et titres de séjour

La durée de validité des titres de séjour actuellement en circulation (y compris VLS, attestations de demande d’asile et récépissés) est prolongée de 3 mois à compter de ce lundi 16 mars.

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