Catégorie : Section

Festival Hexagone : 3000 nuits

 

Dans le cadre de la « 41e Journée de la Terre », le Collectif Palestine 86 dont fait partie la section LDH

vous invite à la projection du film de Maï Masri « 3000 nuits » lundi 20 mars à 20h 30 aux 400 coups.

 

La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice – via Skype – celle-ci résidant au Liban.

 

Venez nombreux !

18 mars – Manifestation à Poitiers contre le racisme, les violences policières, la chasse aux migrant-e-s

DNSI 18 mars 17

Collectif poitevin D’Ailleurs Nous Sommes d’Ici (auquel adhèrent les sections LDH de Châtellerault et Poitiers)

appelle à une manifestation à Poitiers – place d’Armes 18 mars – 14 h 30

Contre le racisme, les violences policières, la chasse aux migrant-e-s

Marche pour la justice et la dignité

Contre le délit de solidarité : isoler les mi-grant-e-s en réprimant leurs soutiens

 

Après l’expulsion policière dans des conditions inhumaines du camp de Calais, après la chasse aux migrant-e-s qui n’en finit pas sur les trottoirs de Paris, le gouvernement s’en prend maintenant aux citoyen-ne-s qui refusent cette politique d’exclusion pour briser toute possibilité de résistance et toute manifestation de solidarité active.

Il multiplie les poursuites judiciaires, les condamna-tions, les mises en garde à vue pour «délit de solidarité» comme c’est actuellement le cas au Havre ou dans la val-lée de la Roya, près de Nice.

Mais cette répression ne s’arrête pas là.

Dans les quartiers populaires – et ce n’est pas nouveau – c’est d’abord une pratique de discrimination quotidienne faite de provocation et d’humiliation. Les contrôles d’identité sont 20 fois plus nombreux pour les jeunes noirs et arabes que pour le reste de la population, comme le rappelle Jacques Toubon, le défenseur des droits. Pour cette discrimination, l’État français a déjà été condamné à deux reprises.

Ne pas laisser faire les violences policières.

Avec la chasse aux migrant-e-s ou la chasse aux jeunes dans les quartiers populaires il y a urgence à ne pas laisser se banaliser les violences policières qui visent aussi de plus en plus durement ceux qui participent aux manifestations (contre la loi El Khomri, contre les Grands Travaux Inutiles)

L’État cherche à contrôler ou à briser toute forme de résistance ou d’opposition.

C’est pour cela que nous répondons à l’appel des fa-milles des victimes des violences policières, soutenu par de nombreuses associations, syndicats et partis qui orga-nisent une marche nationale pour la justice et la dignité.

Alors Théo, Adama et tous les autres on ne vous oublie pas !

 

Nous devons être nombreuses et nombreux à répondre présent :

  • pour soutenir la légitime revendication de Vérité et de Justice portée par les familles vic-times de violences policières
  • pour dénoncer la banalisation inacceptable des discours xénophobes et des actes racistes pour en finir avec l’État d’urgence et ses mesures liberticides qui touchent particulièrement celles et ceux qui subissent le racisme
  • pour exiger, contre l’Europe forteresse, l’accueil des migrant-e-s dans des conditions dignes et la régularisation des sans-papiers

Signataires : La CIMADE Groupe Poitiers, DAL 86, Éducation-World 86, Sections de Poitiers et de Châtellerault de la Ligue des droits de l’Homme, RESF 86, Solidaires 86, UD CGT 86, Ensemble 86, EELV Poitiers-Sud Vienne, Jeunes Communistes 86, NPA 86, PCF 86, PG 86.

 

Poitiers le 1 mars 2017                                           Contact:dnsi86info@gmail.com          dnsi86

Décembre 2016 – Châtellerault Libertés n° 13

Châtellerault Libertés n° 13 couleurs

Juin 2016 – Châtellerault Libertés n° 12

Châtellerault Libertés n° 12 couleurs

Décembre 2016 – Journées de la laïcité

Décembre : Journées de la laïcité

Deux temps : trois courts-métrages proposé par Pascal Robin, le directeur des 400 coups le jeudi 1er décembre (Journée d’appel, de Basile Doganis ; Ama, d’Emilie Almeida ; Où je mets ma pudeur, de Sébastien Bailley) ; suivi du traditionnel rassemblement du collectif Laïcité de Châtellerault, Promenades Blossac, le samedi 10 décembre. C’est Mehdi Dimoto, le benjamin de la section qui a conçu et lu le texte de la LDH.

Affiches Laïcité 2016

Discours Laïcité LDH 10-12-16

25 novembre : « Soirée de Solidarité avec le Peuple Palestinien »

Le Affiche_Palestine_imprimerie

Lecture de poèmes palestiniens en français et arabe par Lise, Catherine et Muhammad. Projection du documentaire de Stéphane Valentin « Terre de Sumud » qui présente le travail des producteurs palestiniens et leurs difficultés face à l’occupation. Constitué essentiellement d’interview et d’images de leurs activités, il a le mérité de présenter une Palestine au travail et non la violence qu’on se plait à nous montrer ici. Il est en même temps critique vis-à-vis des ONG puisque les producteurs palestiniens réclament de vivre de leur travail et non de l’assistanat. Débat animé par Philippe et thé et gâteaux préparés par Aziza. 70 personnes.


Solidarité avec le peuple palestinien !

 

Le peuple palestinien subit une oppression terrible depuis de hautes dates. Aujourd’hui, cette oppression est passée sous silence par les médias. Des stratégies à l’œuvre au Proche-Orient masquent l’urgence de faire justice au peuple de Palestine de se voir reconnaître ses droits inaliénables. La colonisation israélienne s’intensifie en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, les assassinats se multiplient, les emprisonnements  se perpétuent, le blocus de Gaza étrangle les populations civiles. Les enfants sont les premières victimes de cette politique coloniale singulière. Les enfants qui sont les femmes et les hommes de demain.

 

Les ONG pallient l’absence de détermination des gouvernants des Etats. La société civile montre sa ténacité (sumud) dans tous les actes de la vie. Mais il est nécessaire qu’une autre politique s’enclenche dans l’Etat de Palestine afin que le Proche-Orient ne bascule pas dans le chaos. Rappelons que le droit international a vocation à être appliqué, par de là l’arrogance criminelle des Etats.

 

La France doit jouer le rôle qui est le sien ; celui d’une grande puissance mondiale capable de contribuer à instaurer justice et paix dans la région, même si l’Etat d’Israël méprise cet objectif.  La lutte continue. Venez participer au débat à la suite de la projection du film !

 

LDH : 06 88 32 01 49    https://fr-fr.facebook.com   ldhchatel@ldh-france.org

 

8 novembre : soirée-débat : « Prison, vivre enfermé », salle Camille Pagé

Soirée-débat : « Prison, vivre enfermé », salle Camille Pagé   Affiche JNP 2016

Dans le cadre des Journées Nationales Prison. Coopération LDH Châtellerault-GDCP 86.

Conférencier : Christophe de la Condamine. 100 personnes. Très belle soirée avec des gens nouveaux et jeunes.

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Prison, vivre enfermé

Quelques  chiffres liés à l’enfermement suffisent à faire un sort aux idées reçues les plus largement répandues..

« Une justice trop laxiste » : passé sous la barre des cinquante mille en 2001, le nombre de détenus n’a cessé de progresser depuis.

« Des établissements « trois étoiles » »: la surpopulation et les matelas au sol relativisent les améliorations apportées de même que les insuffisances chroniques en matière de formation, de travail, d’accompagnement social et sanitaire..

« La prison peine dissuasive » : que reste-t-il de ses missions – outre punir – que sont : amender, protéger la société, favoriser la réinsertion ?  Les effets de l’incarcération  ont en contrepoint l’apparition ou l’aggravation de troubles mentaux, des addictions, les suicides en détention, la récidive à plus de 60 % des personnes sortant de prison sans aménagement de peine.

Dans cet univers de murs, de grilles, de règlements, de caméras et d’œilletons un détenu témoigne :  « Ici on fabrique ou bien des êtres qui ont appris à se comporter comme des loups au milieu des loups, ou le plus souvent, des personnes broyées, marquées, qui ont bien du mal à redevenir des hommes ou des femmes responsables ».

L’enfermement est vécu par le corps, l’espace, le temps. Par ces trois dimensions, c’est la vie qui est atteinte au plus profond d’elle-même.

Le corps enfermé : le choc carcéral envahit le corps et l’esprit dès les premiers jours. Physiquement et mentalement contraint on s’enferme sur soi. Comment attendre de la peine qu’elle permette à l’individu de changer, de reprendre sa destinée en mains ?

L’espace : le quotidien dans ce monde clos est fait de portes qui s’ouvrent et se ferment, soit sur la solitude, soit dans la promiscuité. Avec toujours le bout de l’horizon à quelques pas, dans un espace subit.  La santé, la vision et l’équilibre personnel souffrent de cette sensation d’enfermement.

Le temps : vivre enfermé, c’est perdre la maîtrise de son temps, c’est vivre un temps à la fois fractionné et étiré indéfiniment, dans l’attente  de la promenade, du parloir, d’une lettre, d’une comparution…

« Il n’y a rien qui montre qu’on vieillit en prison : on  rentre à 25 ans, on est libre à 40, mais on a toujours 25 ans dans sa tête. »

Comment, après un long enfermement, affronter les exigences du dehors, sans une préparation de la sortie et un accompagnement suffisants ? De même qu’une courte mais vraie peine accomplie à l’extérieur, peut donner un sens à la réparation et éviter une cassure familiale, professionnelle et sociale.

 

17 janvier 2016 – CP – La LDH contre l’armement de la police municipale –

La Ligue des Droits de l’Homme contre l’armement de la police municipale

La Ligue des droits de l’Homme critique résolument la décision du maire de Châtellerault, Monsieur Jean-Pierre Abelin, d’armer les policiers municipaux. En voici les raisons :

  • Les missions de la police municipale sont de suppléer les forces de police nationale et celles de la gendarmerie nationale. Elles ont trait au bon ordre, à la sûreté, à la sécurité, à la salubrité publique. Elles s’exercent en termes de médiation lorsqu’il y a contentieux sur la voie publique (en relation avec les médiateurs, ce qui semble faire pléthore) et d’intervention dans l’espace public pour éviter les encombrements sur la voirie, garantir la tranquillité publique, repérer les animaux malfaisants et féroces, avoir le soin de réglementer la fermeture annuelle des boulangeries et quelques autres tâches d’intérêt général.
  • La police municipale doit immédiatement informer les officiers de police judiciaire de la police nationale ou la gendarmerie nationale en cas de contraventions, de délits et de crimes dont ils ont connaissance. Elle n’est pas nue devant les délinquants. Elle est habilitée à porter des armes de catégorie D (bombes lacrymogènes, bâtons de défense, tonfa). On peut imaginer que la pratique des arts martiaux fait partie de la formation des policiers municipaux. S’il s’agit d’affronter des criminels rompus à l’usage des armes de poing ou de fusils d’assaut, les policiers municipaux ne sont pas les personnels appropriés. S’ils étaient engagés, un revolver Manurhin 38 Spécial à la hanche ne les protégera pas d’un destin funeste. C’est le travail de la force publique nationale et de ses corps spécialisés que de faire face aux criminels.
  • Deux principes juridiques doivent guider l’action des professionnels du bon ordre et de la bonne police : celui d’absolue nécessité et celui de la proportionnalité dans la mise en œuvre de la force publique pour neutraliser les assaillants. S’il s’agit de régler les différents entre personnes au cours d’une rixe ou une querelle de voisinage, les armes de catégorie D sont suffisantes.

La Ligue des droits de l’Homme voit dans cette décision surprenante, si on pense sérieusement le sujet, comme une intervention démagogique dans l’air du temps. Insuffler la peur à la place du débat démocratique, c’est devenu une mode détestable. Ce n’est pas rassurant pour les citoyens épris de liberté. Bien évidemment la LDH est contre.

La section de Châtellerault de la LDH                                               Dimanche 17 janvier 2016

15 avril : Palestine en fête

Cette initiative organisée par le Comité citoyen d’Ozon, « Si-T en Mouvement », le Comité Poitevin Palestine, l’association Front de Gauche châtelleraudais, le PCF, les JCF et la LDH a été un succès (150 personnes). Une table-ronde a réuni deux intervenants : Sylvette Rougier (Comité Poitevin Palestine) qui a évoqué les conditions de la formation de l’Etat d’Israël, et Philippe Pineau (LDH Châtellerault) qui a présenté la situation actuelle en Palestine.

 

24 mars – Accueillir migrants et réfugiés

Le 24 mars : Réunion publique salle Camille Pagé Conférence de Catherine Wihtol de Wenden 

Cette très riche conférence de Catherine Wihtol de Wenden a réuni près de 120 auditeurs. La conférencière, spécialiste de ce sujet, nous a permis de prendre du recul sur l’actualité et de rétablir quelques vérités, à travers une contextualisation historique et une analyse des statistiques des migrations.

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Accueillir migrants et réfugiés

 

L’histoire de l’humanité correspond essentiellement aux migrations successives qui ont scandé la vie des gens et des peuples. Les migrations ont été personnelles, familiales, de groupes, en fonction de besoins et de nécessités, mais aussi de désir et d’esprit d’aventure. L’envie de découvrir d’autres pays, d’autres cultures, d’autres individus comptent pour beaucoup dans la constitution de la richesse humaine, le bien commun de l’Humanité.

Les réfugiés, eux, sont des personnes qui fuient des situations de guerre, de calamités sanitaires ou de catastrophes environnementales. Leur vie est en danger et il est naturel que leur demande d’asile, d’hospitalité, soit reconnue.

Au fil du temps, le droit international a pris en considération ces formes de mobilité, gage du développement humain. Aujourd’hui les Conventions et les Traités organisant les relations internationales en termes de droits de l’Homme, droit humanitaire et droits des Etats coexistent avec les lois des Etats-Nations en des mouvements parfois paradoxaux. Les flux migratoires redéfinissent la souveraineté de l’Etat et la citoyenneté au cœur de la Nation. Le monde bouge et les personnes migrantes témoignent de la nécessité d’inventer des structures d’accueil propres à refonder un humanisme respectant la dignité humaine. Il est temps de changer le regard d’une gouvernance incapable de bonne politique migratoire. Les migrants et les réfugiés sont des trésors pour l’humanité.

Nous vous invitons à débattre des solutions pour construire un monde meilleur où la liberté d’aller et venir sera encouragée, et non entravée ou interdite.

 

La librairie « Aux Classiques » présentera lors de la soirée-débat les livres de Catherine Wihtol de Wenden lors d’une séance de dédicaces.

 

 

 

 

 

 

Mars/avril 2016 : Participation à 3 soirées film et débat au cinéma Les 400 coups

Mars/avril 2016 : Participation à 3 soirées film et débat au cinéma Les 400 coups

18 mars : film L’homme qui répare les femmes, soutenu par la LDH. Philippe a animé le débat pour la LDH, aux côtés du groupe de Châtellerault d’Amnesty International. La salle (125 places) était pleine.

21 mars : la LDH Châtellerault (Philippe) est intervenue, ainsi que le Comité Poitevin Palestine après la projection du film This is my Land en présence de la réalisatrice, Tamara Erde. Salle presque pleine.

11 avril : débat mené par la LDH Châtellerault (Philippe) après la projection du film Merci Patron.  Salle presque pleine.

 

L’Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans la Vienne

L’Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans la Vienne

 

Les associations signataires ont créé en janvier 2016 un Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans le département de la Vienne. L’Observatoire recueillera les plaintes ou recours qui pourraient résulter d’assignations à résidence ou de perquisitions jugées abusives. Il contribuera à apporter un soutien au citoyen qui le solliciterait pour contester ces mesures afin que justice soit rendue.

 

Association du Front de Gauche châtelleraudais, ATTAC, CGT, Emmaüs Naintré-Châtellerault, la Fédération de la Vienne de la Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme-Châtellerault et Poitiers, Mémoire de la Commune de Paris 1871, Syndicat des Avocats de France, Union des FAmilles Laïques

 

Contact : LDH : 06 88 32 01 49   ldhchatel@ldh-france.org

 

Migrants d’ici et d’ailleurs (Sud ouest 07/02/17)

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Les militants du Comité anti-expulsion et du Comité d’aide aux étrangers restent sans réponse (Sud-Ouest Saintes – Publié le 28/01/2017)

Les militants du Comité anti-expulsion et du Comité d’aide aux étrangers ne parviennent pas à obtenir un entretien avec la sous-préfète. Ils étaient rassemblés hier.

thibault seurin t.seurin@sudouest.fr

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Ils étaient une bonne quarantaine, hier midi, devant la sous-préfecture de Saintes. Le Comité anti-expulsion et le Comité d’aide aux étrangers dénoncent la difficulté à obtenir un rendez-vous avec la sous-préfète, Catherine Walterski. Venus en nombre pour obtenir – enfin – un rendez-vous, ils n’ont eu qu’une fin de non-recevoir, et ont décidé d’un rassemblement spontané devant la sous-préfecture. « Nous avons rencontré la sous-préfète lors de sa prise de fonction en mai dernier mais, depuis, il est impossible de fixer une date d’entretien », regrette un porte-parole du Comité anti-expulsion.

« Une situation inédite »

Et les militants qui viennent en aide aux sans-papiers de sortir le calendrier : un premier rendez-vous fixé le 18 août dernier, finalement annulé ; un contact téléphonique avec les services de la sous-préfecture le 13 décembre, puis le 16 janvier, mais toujours pas de créneau à l’horizon.

« À sa demande, nous avons transmis à la sous-préfecture une quinzaine de dossiers qui présentent un caractère de première urgence, poursuit le porte-parole. Il s’agit très souvent de familles présentes en France depuis plusieurs années, en attente d’un titre de séjour. Elles vivent dans des conditions très précaires. Avec des enfants scolarisés ici, qui ne connaissent pas leur pays d’origine, et des parents dans l’impossibilité de travailler. »

Une inquiétude accrue avec l’entrée dans une période préélectorale, synonyme de réserve pour le corps préfectoral.

« Les demandes de ces familles sont déposées depuis longtemps en préfecture, rappelle le porte-parole. Nous comprenons que tous les dossiers n’avancent pas au même rythme, mais il est urgent de faire un point sur l’avancement des dossiers. Nous voulons simplement que la sous-préfète prenne connaissance de ces cas précis, puisse se rendre à la préfecture et nous informer en retour. »

D’autres actions

Une situation de blocage inédite sur le secteur de Saintes. « Nous n’avions aucune difficulté à rencontrer la précédente sous-préfète, fait remarquer le porte-parole du Comité anti-expulsions. Sa porte était toujours ouverte et nous pouvions convenir d’un rendez-vous dans les quinze jours. »

Sollicitée, la sous-préfecture n’a pas souhaité communiquer sur le sujet. Du côté des militants, on explique que des actions comme celle d’hier pourraient se renouveler même s’ils ont bien compris que leurs méthodes avaient surtout pour effet de contrarier la sous-préfète.

« Il est urgent de faire un point sur l’avancement des dossiers sur les titres de séjour »

Migrants d’ici et d’ailleurs : Parlons-en (Vendredi 10 février 2017 à 20 h 30 Auditorium Saintonge)

Le Comité Amérique Latine et la section de Saintes de la Ligue des Droits de l’Homme

vous invitent

(Entrée libre et gratuite)

Vendredi 10 février 2017 à 20 h 30 Auditorium Saintonge

rue Fernand Chapsal 17100 SAINTES

1 ) Projection – Documentaire de Roberto LUGONES  « USA/Mexique Le Prix des Enfants »

Quand le policier l’a arrêtée, Juanita n’avait pas payé son ticket de parking, elle n’avait pas de titre de séjour non plus, mais elle avait sept enfants qui l’attendaient à la maison. Juanita a été arrêtée et expulsée des Etats-Unis comme le sont 400 000 travailleurs mexicains chaque année……

2) Débat «  Migrants d’ici et d’ailleurs : Parlons-en »

co-animé par Nicole DAGNINO -Médecins du Monde – et Philippe PINEAU – LDH –

 

3) Exposition d’une douzaine d’oeuvres pour soutenir les Droits de l’Homme

Marthe Castagneyrol, artiste peintre animatrice de l’atelier Ecur’Art, Amanda Lespinasse Présidente de l’Association, Domi, Martine, Nathalie, Odette, Simone … ont choisi d’illustrer la soirée du 10 février 2017.

Des réfugiés qui tentent de passer un grillage, les 43 étudiants « disparus » au Mexique, les femmes Mayas guatémaltèques victimes d’esclavage et d’abus sexuels de la part de militaires, la mort présumée de 23 fermiers au Honduras, l’assassinat de Berta Cacéres militante écologiste au Honduras, le travail des enfants en Bolivie, des dictateurs version Pop Art, la misère des femmes et mères issues de minorités…

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« LA SOCIALE » au Galia, Saintes, Dimanche 15 janvier à 17h

Dimanche 15 janvier à 17h au Galia, Saintes, séance suivie d’une discussion animée par Bernard Petit, enseignant en histoire et Emmanuelle Fourneyron, responsable santé à la LDH, en partenariat avec l’Union Locale CGT de Saintes et la section LDH de Saintes.

La Sociale de Gilles Perret, durée 1h24

Résumée : En racontant l’étonnante histoire de la Sécu, La Sociale rend justice à ses héros oubliés, mais aussi à une utopie toujours en marche et dont bénéficient 66 millions de Français.

 

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Rassemblement en solidarité avec le peuple syrien 10/12/16 14h Square de l’Abbaye Saintes

Le collectif des associations humanitaires et des droits de l’Homme auquel s’associe Sud Education 17 appelle les citoyens saintais et de Charente Maritime à un rassemblement en solidarité avec le peuple syrien, Samedi 10 décembre 2016 à 14h au square de l’Abbaye à proximité de l’auditorium aux Dames à Saintes.

 

Depuis cinq ans, Alep-Est se fait écraser sous les bombes d’Al-Assad, suivies par celles de Poutine depuis Octobre 2015.

Nos appels, nos rassemblements n’ont eu aucun impact.

Nous avons aussi échoué à entraîner la mobilisation nécessaire pour donner du poids à nos valeurs.

Certains candidats à l’élection présidentielle de mai 2017 soutiennent que les Russes et Al-Assad sont LA solution pour détruire l’Etat islamique. Que la communauté internationale parle avec la Russie, c’est une nécessité. Mais la vérité, c’est que les bombes détruisent les populations civiles, les écoles, les hôpitaux, ce qui est un assassinat de masse. Ces bombes visent aussi tout ce qui pourrait représenter une alternative modérée au régime.

Nous condamnons les responsables politiques qui s’accommodent voire approuvent ces assassinats de masse, ces crimes de guerre.

A Alep, les bombardements ne sont pas aveugles, ils sont ciblés et les morts ne sont pas des dommages collatéraux.

Nous continuerons à parler d’Alep, des autres bains de sang, à Deraa, à Homs, à Idleb, dans la Ghouta, perpétrés par Al-Assad, Poutine et leurs alliés (Iran, Hezbollah,…). Nous continuerons à parler des flots de réfugiés qui fuient ces frappes puis viennent s’échouer sur les plages de notre Méditerranée. Nous continuerons à alerter sur les usines à terroristes que créent les bombes russes. Nous continuerons à nous battre pour raconter ce qui se passe vraiment en Syrie.

Après le Rwanda, la Yougoslavie, la Guerre en Irak de 2003, une fois de plus, l’horreur et l’inacceptable se déroulent sous nos yeux. Et nos dirigeants ne font rien.

Honte à eux ! 

LDH Saintes – La Halte de jour – Des grilles qui constituent une atteinte à la dignité humaine

Publié le 29/11/2016 par Sudouest.fr :
Les messages déposés par les usagers de la halte de jour ont été retirés par les services techniques.
Les messages déposés par les usagers de la halte de jour ont été retirés par les services techniques. ©

DR

La Ligue des droits de l’Homme s’offusque du grillage érigé à côté de la halte de jour, qui accueille voyageurs et SDF. Le maire veut « protéger l’école »

Après plusieurs semaines à patienter dans l’espoir d’être écoutée par la mairie de Saintes, l’antenne saintaise de la Ligue des droits de l’homme a décidé de se dresser publiquement contre le grillage qui a été monté début septembre à proximité de la halte de jour. Pour Jocelyne Desmaret, ce grillage « représente une atteinte à la dignité de la personne ».

La grille en question, vissée au ras du trottoir, condamne l’accès sous le pont de l’avenue de la Marne, où les usagers de la halte de jour avaient pris l’habitude de s’installer. Mais surtout, et c’est l’argument du maire Jean-Philippe Machon, elle « protège l’école Nicolas-Mercier », dont l’arrière-cour herbée donne directement sous le fameux pont.

« Solution provisoire »

Et Jean-Philippe Machon de rapporter que des parents d’élèves s’étaient plaints de l’intrusion de chiens, avec leurs lots de déjections, dans l’arrière-cour. « Le grillage était continuellement cisaillé. » Le maire de Saintes ajoute que l’espace abrité par le pont était « occupé par des canapés, des matelas. Le service de nettoyage de la ville passait son temps à les enlever. Tout ceci nous a obligés à réagir. Le grillage, c’est une solution provisoire. »

La grille a donc été montée fin août, début septembre, lors du mois de fermeture de la halte de jour. Il y a en fait deux barrières : une qui longe la cour et une autre plus loin. « Ils nous ont fait un vide sanitaire », s’agace Patrick Falzone, le président de l’antenne saintaise de la Ligue des droits de l’homme.

En guise de réponse, les usagers de la halte de jour avaient scotché des textes et des slogans pour dire leur sentiment. Les feuilles ont été retirées par les services techniques et le panneau « affichage interdit », ajouté.

Patrick Falzone, Jacques Labrande et Jocelyne Desmaret, militants de la Ligue des droits de l’homme : ce grillage est une « atteinte à la dignité de la personne ».© PHOTO SEVERINE JOUBERT

Pour Grégory, 30 ans, « on nous enferme, on nous exclut. C’était notre petit coin à nous. On veut bien tout comprendre, mais il n’y a pas eu de discussion. C’est une injustice car on paie pour deux ou trois qui laissaient leur chien dans la cour. »

Le maire, lui, s’en tient aux réactions venant de l’école : « Les parents m’ont remercié d’avoir posé le grillage ».

Jocelyne Desmaret, Jacques Labrande, par ailleurs bénévole à la halte de jour, et Patrick Falzone « ne nient pas les problèmes mais ce n’est pas en rejetant les gens qu’on règle les choses. »

Dans cette affaire, ils ne supportent pas non plus la méthode. « Les responsables de Tremplin 17, l’association qui gère la halte, ont été convoqués en mairie, début juillet, pour s’entendre dire que des parents avaient porté plainte. Quand la halte a rouvert après le mois de fermeture annuelle, la grille avait été posée. »

La Ligue des droits de l’homme considère que des améliorations auraient pu être obtenues avec un minimum de dialogue. Elle a de son côté tenté de rencontrer les élus. En vain puisque fin octobre, bien que pensant être reçus par deux adjoints, les militants ont eu affaire au seul chef de cabinet.

« On regrette l’état de fait »

Pour Aline Carillo, directrice depuis peu de Tremplin 17, la priorité était bien « la mise en sécurité de l’espace scolaire ». Si elle n’a pas vu venir la pose du grillage le long de l’arrière-cour, elle ne conteste pas cette « solution technique ». Mais son analyse est bien plus sévère pour la pose de la deuxième grille, celle qui empêche l’accès sous le pont.

« On regrette un certain état de fait et une façon brutale de répondre à un problème. Pour l’espace sous le pont, on aurait pu travailler de façon plus étroite. La responsabilité est partagée entre la mairie et Tremplin 17 ; et on essaie de contenir au mieux les personnes accueillies. Nous avons une obligation de moyens, pas de résultats. Cette grille aurait pu être posée trois mètres plus loin, à l’intérieur, et on aurait trouvé un compromis », assure la directrice, qui déplore le manque de dialogue. Une situation sur laquelle l’État garde un œil : la sous-préfète de Saintes s’est déplacée sur place fin août.

« Pas de fermeture »

« Nous, ce que l’on veut, c’est que cette grille soit enlevée », exige Jocelyne Desmaret. Jean-Philippe Machon, lui, ne « comprend pas bien » cette demande. « Il y a une école à protéger, un espace public où je dois garantir la sécurité. D’ailleurs, on peut se poser la question de cette proximité entre la halte de jour et l’école Nicolas-Lemercier. La Ligue des droits de l’homme aurait eu à réagir si nous avions fermé la halte de jour pour des raisons de sécurité – et nous avions les arguments pour le faire. Or, nous n’envisageons pas de fermer. »

Voilà qui va alimenter les craintes de la Ligue des droits de l’homme quant à l’intention finale de Jean-Philippe Machon. « Est-ce qu’il veut fermer la halte pour la mettre loin de la ville ? », s’interrogent les militants. « Rien n’a été mis à l’étude, rétorque Jean-Philippe Machon. Mais on pourrait envisager un local à la fois plus confortable et qui ne soit pas à proximité d’une école », répète-t-il, tenant à ajouter que le quartier connaît « un grave problème d’insécurité, de logements insalubres, de bruit et que les habitants du quartier sont inquiets. Il faut absolument que le quartier redevienne paisible », insiste le maire qui, dans son programme, au chapitre de la sécurité, voulait « lutter contre l’errance par des actions de prévention et d’assistance d’urgence ».

(1) La halte de jour, construite à côté de la gare, accueille des voyageurs, des personnes sans domicile fixe ou des personnes qui ont besoin de laver leur linge, d’un suivi social. Elle enregistre 11 000 passages par an. Plus de la moitié des bénéficiaires sont saintais.

15eme Salon du livre du 6/12 au 11/12 Abbaye aux dames

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Pour charger le programme complet : programme-salon-2016

 

Comité Amérique Latine (Amitiés Franco-Chiliennes)

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