L’espèce humaine fait partie intégrante de la vie sur la terre, elle est en relation avec la biodiversité de notre planète.
Lutter contre les atteintes à l’environnement, préserver l’air, l’eau, refuser l’exploitation des ressources naturelles, c’est aussi faire vivre les droits de l’Homme.
En effet, force est de constater que de nombreux droits fondamentaux sont menacés par le réchauffement climatique et les dérèglements environnementaux qui lui sont liés :
• l’accès à l’eau, qui a pourtant été reconnu comme un droit de l’Homme en 2010, est un vrai problème pour toute une partie de l’humanité. La consommation d’eau insalubre est une des premières causes de mortalité dans le monde ;
• le réchauffement climatique aggrave la pauvreté en détruisant les sols et en remettant en cause la possibilité de les cultiver. Cela met en danger la vie de millions de personnes dans le monde. Les populations les plus pauvres souffrent plus que d’autres des changements climatiques car elles n’ont pas les moyens matériels d’y faire face et de se protéger ;
• les déboisements massifs de la forêt amazonienne en Amérique du Sud, notamment au Brésil, sont non seulement dramatiques pour la planète, mais portent atteinte aux droits fondamentaux des peuples autochtones qui sont niés dans leurs traditions et leur culture. Ces populations subissent ainsi la violence, la pauvreté, la maladie et sont encore plus marginalisées ;
• la dégradation de l’environnement provoque des déplacements de populations dus à la sécheresse, aux inondations, à la montée des eaux, à la disparition de zones côtières et d’îles. Des millions de personnes sont concernées dans le monde : ce sont les déplacés environnementaux qui subissent les conséquences d’activités humaines liées à l’industrialisation, aux transports aériens, à l’accaparement des terres au profit des multinationales et de certains Etats.
La liste est longue de tout ce qui concourt au dérèglement climatique ainsi qu’à la dégradation des terres et des océans. Ces problèmes environnementaux engendrent des violations directes ou indirectes des droits de l’Homme : droit à la vie, à la santé, à avoir un domicile… Ils constituent aussi une menace pour la survie des générations futures. Très concernée, au sein d’un mouvement important de la jeunesse pour le climat, la jeune Greta Thunberg invite les dirigeants du monde à « agir comme si la maison était en feu, car c’est le cas ».
C’est sur ce thème de la protection de l’environnement en lien avec les droits de l’Homme que nous vous invitons à participer au prochain concours des « Ecrits pour la fraternité ».
Nous sommes certains que les idées ne vous manqueront pas sur ce sujet et sur ce qu’il conviendrait de mettre en œuvre pour préserver notre planète et permettre à toute l’humanité un accès équitable à toutes ses richesses. C’est notre avenir qui est en jeu ! Bon courage à toutes et à tous.
Françoise Dumont Présidente d’honneur de la LDH Présidente du jury
Vous trouverez ci-dessous tous les éléments pour prendre part à cette initiative :
26E UNIVERSITÉ D’AUTOMNE : SCIENCES, CONFIANCE ET DÉMOCRATIE En collaboration avec La Vie de la recherche scientifique 26e université d’automne de la LDH, les 28 et 29 novembre 2020, à l’Espace Reuilly, 21 rue Hénard, 75012 Paris (métro Montgallet ou Dugommier) Si nombre d’enquêtes d’opinion montrent une forte confiance dans la science, elles révèlent aussi un soupçon croissant envers l’objectivité des scientifiques, leur indépendance ou leur capacité à s’extraire de leurs intérêts particuliers. La crise sanitaire avec les débats qui l’ont traversée n’a fait qu’accentuer cette défiance. Les causes en sont multiples. Pour en percevoir les conséquences, il faut rappeler que la démocratie ne se réduit pas au vote mais repose sur une étape cruciale, celle de la délibération. Et c’est là qu’intervient le rôle du scientifique : éclairer cette délibération. De fait, le débat démocratique implique non seulement un socle de valeurs communes mais aussi la reconnaissance d’une même réalité échappant aux préjugés et aux diverses visions du monde. C’est essentiel dans un monde de plus en plus complexe et confronté à des défis considérables. Il s’agira donc dans cette université d’automne de réfléchir aux facteurs expliquant cette défiance mais aussi de s’interroger sur les conditions à créer pour construire du commun autour et à partir de la science. L’enjeu en est que les scientifiques puissent jouer tout le rôle qui doit être le leur dans une société démocratique et que les citoyens puissent s’appuyer sur les apports des sciences pour délibérer et faire des choix politiques, économiques, sociaux, environnementaux éclairés. Gérard Aschieri, rédacteur en chef d’Hommes & Libertés
Programme provisoire. Samedi 28 novembre (9h30-12h) 9h30 – Ouverture Accueil par Emmanuelle Pierre-Marie, maire du 12e Courte présentation et animation de la matinée : Gérard Aschieri, rédacteur en chef d’Hommes & Libertés Ouverture : quel rôle de la science dans la société ? Quels enjeux ? (10h-12h) « Grands témoins » : Bruno Canard (directeur de recherche au CNRS, virologue à Aix-Marseille), Valérie Masson-Delmotte (Giec) (sous réserve), John Crowley (chef de section recherche, politique et prospective à l’Unesco) Samedi 28 novembre (13h30-18h) Table ronde 1 (13h30-14h50) : y a-t-il une vérité scientifique ? Les divers niveaux de scientificité Animation : Daniel Boitier, membre du Comité central de la LDH Michel Blay (président du Comité pour l’histoire du CNRS), Laurence De Cock (historienne, professeure d’histoire, membre du conseil d’administration du Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire et du Comité central de la LDH), Dorothée Berthomieu (directrice de recherches en chimie au CNRS, présidente du Conseil scientifique du CNRS) Table ronde 2 (15h- 16h30) : aux sources de la défiance Sylvestre Huet (journaliste scientifique), Maryvonne Holzem (maître de conférences en sciences de l’information à l’université de Rouen), Julien Hernandez (journaliste scientifique), Daniel Agacinski (chef de projet à France Stratégie) Table ronde 3 (16h40-18h) : les femmes dans la recherche : invisibles ? Hélène Gispert (professeure émérite d’histoire des sciences à l’université Paris Saclay et membre de l’Institut de recherches de la FSU), Sophie Pochic (sociologie et directrice de recherches CNRS), Sandrine Rousseau (présidente de la Conférence permanente des chargé.e.s de mission égalité et diversité – CPED) Dimanche 29 novembre (9h-12h30) Animation des tables rondes de la matinée Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH Table ronde 1 (9h-10h45) : éthique et intégrité scientifique Rémy Mosseri (référent intégrité scientifique du CNRS), Lionel Zmirou-Navier (prédisent CNDAspe), Hervé Chneiweiss (président du comité d’éthique de l’Inserm, Fabienne Orsi (économiste chargée de recherche à l’Institut de recherche pour le développement d’Aix-Marseille) Table ronde 2 (11h-12h30) : quelle éducation scientifique ? Comment former à l’esprit critique et à la démarche scientifique ? Michel Goldberg (maître de conférences à l’université de La Rochelle), un représentant des Petits Débrouillards (sous réserve), Thomas Durand (écrivain, biologiste, cofondateur de l’Association pour la science et la transmission de l’esprit critique (Astec) et de la chaîne YouTube La Tronche en biais), Olivier Sartenaer (chercheur en communication et vulgarisation scientifiques à l’université de Louvain) Dimanche 29 novembre (14h-16h30) Table ronde 3 (14h-16h30) : que faire pour améliorer le fonctionnement de la recherche et sa place dans la société ? Aude Lapprand (déléguée générale chez Sciences citoyennes) (sous réserve), Sylviane Lejeune (CGT CESE rapporteure d’un avis sur la recherche), Marie-Aleth Grard (présidente d’ATD Quart monde, membre du Conseil scientifique Covid-19), Patrick Monfort (secrétaire général du Syndicat national des chercheurs scientifiques – SNCS-FSU), Luc Abbadie (sous réserve) (professeur d’écologie à Sorbonne Université – vice-président du Conseil scientifique de l’Office français de la biodiversité) Animation et conclusions, Malik Salemkour, président LDH
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Soif d’associativité ? « Dans la période que nous traversons, les questions citoyenne et associative devraient occuper non pas la périphérie de nos politiques, mais en constituer la centralité. Et maintenir au cœur de nos propres démarches celles qui visent à l’émancipation citoyenne doit constituer la première des préoccupations. » Philippe Jahshan, président du Le Mouvement associatif, dans la revue « Hommes & Libertés » de la Ligue des droits de l’Homme https://bit.ly/2OV1wn3 #associations
04.05.2020 RETOUR À L’ÉCOLE : N’OUBLIONS PAS LES ENFANTS LES PLUS VULNÉRABLES ! Communiqué commun et LETTRE OUVERTE COMMUNE à l’attention du ministre de l’Education nationale et de la jeunesse pour demander à ce que les mesures de renforcement de la continuité éducative soient étayées et élargies à tous les enfants en situation de précarité
A partir du 11 mai prochain, certains élèves reprendront le chemin de l’école. Pour ceux qui ont été privés de continuité scolaire durant le confinement, faute d’accès au numérique ou d’accompagnement suffisant, les problématiques sont multiples. A l’urgence sanitaire est venue s’ajouter, pour de nombreuses familles, une urgence éducative.
La récente volonté exprimée par le gouvernement de concentrer les efforts pour lutter contre les inégalités et favoriser la continuité éducative des enfants les plus vulnérables constitue un premier pas salué par nos organisations. Cependant, alors que ces mesures sont destinées aux élèves des quartiers prioritaires de la politique de la ville et des « cités éducatives », nos organisations constatent qu’au-delà des territoires ciblés, les enfants et les jeunes en situation de grande précarité vivant en bidonvilles, squats, hôtels sociaux, hébergement d’urgence et d’insertion, aires d’accueil de gens du voyage, structures de la protection de l’enfance, sont exposés à des difficultés et des risques accrus de décrochage alors même que leur relation à l’école est essentielle.
Dans leur lettre adressée au gouvernement, nos associations dressent un état des lieux des principaux obstacles rencontrés par les enfants et les familles qu’elles accompagnent : entre 70 % et 80 % d’entre elles ne disposent ni d’un ordinateur, ni d’une tablette, ce qui rend quasiment impossible l’accès à l’enseignement à distance mis en place actuellement, qui repose entièrement sur la communication numérique. L’accès à l’électricité, à une connexion internet ou à un espace personnel est lui aussi compromis. Les adultes, souvent allophones et dépassés par les programmes scolaires qu’ils maîtrisent mal, sont souvent désarmés et peinent à accompagner et aider efficacement leurs enfants dans leur scolarité et l’appui aux devoirs. De nombreux parents rencontrent également des difficultés dans l’utilisation du numérique. Malheureusement pour beaucoup de ces familles, et ce malgré l’engagement des professeurs et associations, le maintien du lien se révèle très difficile, voire impossible.
Fortes de ces constats, nos associations demandent des mesures concrètes pour une meilleure prise en compte de tous les enfants et jeunes et de leurs besoins afin que le droit à l’éducation soit effectif pour toutes et tous. Parmi elles :
s’assurer que les mesures, destinées aux quartiers prioritaires, à la protection de l’enfance et à certains centres d’hébergement, bénéficient effectivement à l’ensemble des enfants et jeunes en grande précarité (bidonvilles, aires d’accueil de gens du voyage, squats, accueils sociaux, foyers, etc.), afin que tous puissent accéder aux outils informatiques ; ils doivent aussi bénéficier de l’accompagnement scolaire prévu pendant l’été 2020 et pendant l’année 2020-2021 pour rattraper le retard, tout en s’assurant que ces mesures ne soient vécues ni comme une punition, ni comme un facteur de stigmatisation ; au vu de l’impact différentiel du confinement sur la scolarité des enfants en fonction de leur milieu social et de leurs conditions de vie, il est impératif que la période actuelle soit uniquement considérée comme une période de consolidation des acquis, et que celle-ci ne soit pas considérée comme ayant été « suivie » par les enfants et les jeunes ; l’investissement de l’Etat dans l’égalité numérique doit permettre à tous les enfants et jeunes d’être équipés et avoir accès à une connexion, et à tous les enseignants d’être formés à l’accompagnement des élèves à distance ; développée cette année par le gouvernement dans les squats et bidonvilles, la médiation scolaire doit être renforcée dans la durée et élargie à tous les enfants et jeunes qui en ont besoin, quel que soit leur lieu de vie. En effet, l’attention portée aux élèves les plus fragiles à l’occasion de cette période de crise ne doit pas faire oublier les enfants et jeunes en situation de précarité les plus éloignés de l’école, qui ne sont pas encore élèves. Aujourd’hui plus que jamais, le défi du respect du droit à l’éducation pour chaque enfant et chaque jeune revêt une importance considérable pour tous les acteurs de l’éducation et du secteur social. Ensemble, nous appelons le gouvernement à s’engager pour que le droit à l’éducation soit effectif pour tous les enfants en métropole et en Outre-mer et pour faire de la devise républicaine une réalité pour tous et toutes.
COMMUNIQUE DE PRESSE Déconfinement progressif : Rentrée scolaire le 18 mai 2020
Après la stratégie gouvernementale, fixant un cadre politique de déconfinement suite à la situation sanitaire actuelle, la LDH à la Réunion, fidèle à son engagement dans le souci du respect des droits, notamment celui de l’éducation, s’interroge sur les mesures proposées pour la rentrée des classes le 18 mai dans l’île.
La reprise de l’école est un impératif pédagogique dans un souci d’égalité et de justice sociale, avec toutes les mesures de sécurité annoncées et respectueuses des règles communes. Ce retour à la vie scolaire en mode volontariat, suscite le doute, auquel s’associe la LDH, chez les parents, enseignants et élèves, devant le manque de moyens cruciaux, favorables à la transmission de nouveaux savoirs et au bon fonctionnement de l’école.
Il est évident que les mesures exceptionnelles instaurées ont montré leurs limites. L’usage du numérique a révélé les inégalités. Beaucoup d’enfants n’ont pas pu se connecter, malgré les efforts déployés par les enseignants. Les jeunes les plus défavorisés et en difficulté, avaient disparu des radars pédagogiques Cette situation s’est amplifiée au fil des semaines. Chacun sait qu’aucun écran ne peut remplacer la présence du maître auprès de ses élèves. Cette situation pose réflexion, d’autant plus que « la carte météo COVID » proposée repose sur un constat : pas de vaccin, aucun remède. Un déconfinement progressif pénalisant encore plus les enfants de familles défavorisées (cantine non assurée dans certaines communes, écoles insuffisamment équipées….) ne peut être la solution adaptée.
• Pour la réussite scolaire et l’égalité des chances de nos jeunes dans un contexte sanitaire satisfaisant, • Pour une meilleure prise en compte de leurs besoins, dans le respect du droit à l’éducation, La LDH demande : – La mise en place d’un plan d’aide aux élèves démunis – l’annulation de la suppression des 53 postes d’enseignants prévus à la rentrée scolaire 2020-2021 – Le port du masque grand public ou « pédiatrique » gratuit pour tous les élèves. – Qu’aucun établissement ne devrait fonctionner sans que les règles communes soient respectées. – Des tests obligatoires pour tous.
D’autant plus que le Conseil scientifique prévoit 3000 à 4000 nouveaux cas à partir du 11 mai (discours du Premier ministre).
Devant tant d’incertitudes, la LDH à la Réunion, dans un souci de solidarité avec la communauté éducative, et afin d’éviter un redémarrage de l’épidémie sur notre territoire, demande aux autorités locales de reporter la rentrée scolaire.
Dans une lettre adressée au préfet de La Réunion en mars 2019, Brigitte Bardot avait dénoncé l’errance animale et s’en prenant violemment aux Réunionnais. Suite à ses propos, Brigitte Bardot sera convoquée devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, en juillet, pour injures raciales.
Elle s’en prenait violemment aux Réunionnais et affirmait qu’ils ont des « des gènes de sauvages » et des « réminiscences de cannibalisme ». Brigitte Bardot décrivait La Réunion comme « l’île du diable ». Elle qualifiait les Réunionnais d' »autochtones » qui « ont gardé leurs gênes de sauvages ».
« J’ai honte, écrivait-elle, de cette île, de la sauvagerie qui y règne encore, des risques que prennent les êtres humains qui tentent au péril de leurs vies de sauver des chiens, des chats pris pour cible par une population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches ».
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Information importante
concernant les échéances
du concours « Écrits pour la fraternité »
A l’attention des sections participant au concours des « Ecrits pour la fraternité »
Sur la plaquette de présentation du concours, l’envoi des œuvres aux sections est indiquée au 1er avril. Ce délai ne pouvant être respecté en raison de la situation actuelle liée au Covid-19, à savoir la fermeture de l’ensemble des établissements scolaires, les échéances sont reportées. Vous voudrez bien faire savoir aux établissements participants que la date du 1er avril ne peut être tenue et qu’ils prennent contact avec vous.
La date d’envoi au siège des œuvres que vous avez primées, initialement prévue le 24 avril, est donc reportée au lundi 18 mai. Vous pouvez bien sûr envoyer les œuvres dès que cela vous est possible.
Nous ferons preuve d’une certaine souplesse quant à vos envois si vous n’avez pas eu le temps nécessaire de sélectionner les meilleures œuvres et compte-tenu du nombre réduit qui devrait nous parvenir en raison de la situation.
Le jury se réunira le mercredi 3 juin et vous serez prévenus par téléphone et mail si vous avez des élèves lauréats. La remise des prix aura lieu le samedi 20 juin.
Tout ceci reste valable tant que d’autres facteurs liés à cette crise sanitaire ne sont pas connus.
Merci de votre compréhension.
Bien cordialement,
Le service communication
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Na in jour y appel demain ! Mais pour l’heure, face à l’épidémie de coronavirus, il est important d’appliquer les consignes. Y compris dans sa famille. Ni poignées de mains, ni bisous.
Puisons dans nos traditions, pour adopter le « Namasté », un salut respectueux qui n’oblige à aucun contact sinon visuel.
La solidarité pour sa famille et ses proches, la sécurité de tous, est en jeu. Cela nous oblige à nous comporter différemment. Appliquons les consignes à la Réunion. Et lavons nos mains par solidarité. Le virus ne circulera pas tout seul à la Réunion. C’est nous qui le ferons circuler si nous n’appliquons pas les consignes. Si nous ne ralentissons pas la propagation du virus, ce sont les plus fragiles qui en pâtiront, car l’hôpital ne pourra prendre en charge trop de malades.
Namasté !
En cette occasion, la Ligue des droits de l’Homme à la Réunion tient à rappeler l’égale dignité de tous les membres de la « famille humaine ». Refusons ensemble toutes les formes de discriminations et de racisme. La journée internationale de lutte contre le racisme du 21 mars nous invite à partager ce combat ici et partout dans le monde.
Cependant, dans la période actuelle, le respect d’autrui et de soi-même, pour protéger la santé, nous oblige à maintenir, dans notre vivre ensemble, une distance de sécurité. C’est aujourd’hui un geste de fraternité.
Ce 21 novembre la LDH à la Réunion organisait sa traditionnelle journée des droits des enfants au Centre Jacques Tessier à la Saline, avec la participation de quelques 35O « marmailles » et de leurs enseignants, et le concours de nombreux bénévoles et des JADE (Jeunes Ambassadeurs des Droits auprès des Enfants). Divers ateliers ont animés la journées, les classes passant successivement de l’un à l’autre: Bravo aux jeunes citoyens !
Quelques 350 élèves de divers établissements scolaires (Ecole Michel Debré- St Pierre- 1 cl ; St Joseph de Cluny- St Louis – 2 cl ; Collège Plateau Goyaves -St Louis – 2- 6e ; Ecole Duparc- Ste Marie – 1 cl ; E. Francis Rivière- Etang Salé- 1 cl ; Ecole Montgaillard (St Denis) – 2 cl ; Ecole les Lilas – St Denis- 3cl) ont participé aux ateliers :
Présentation et débat général sur le thème « Être libre » ;
Les « droits de l’enfants animés et présentés par les Jades ;
Liberté de la presse et « fake news » ;
Mur d’expression ;
Ateliers d’écriture sur le thème ;
Peinture Fresque ;
Atelier Maquillage
Animation Musicale ; 12 H 00 : repas des élèves ;
C’était aussi l’occasion de lancer et tester la nouvelle Edition du CONCOURS POUR LA FRATERNITÉ sur le thème ETRE LIBRE !
Par ailleurs, ce fut l’occasion de faire connaitre le VADE MECUM de la LDH sur les atteintes aux droits des enfants. Sur la base du communiqué suivant:
A l’occasion du 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (Cide), la Ligue des droits de l’Homme (LDH) tient à alerter l’opinion publique sur les très nombreuses atteintes aux droits de l’enfant sur le territoire métropolitain et en Outre-mer.
Le document réalisé par la LDH dresse un état des lieux non exhaustif des violences faites aux enfants (violences intrafamiliales, enfermement des enfants, accès à la scolarisation, justice des mineurs, grande pauvreté…). Il montre bien que, trente ans après la ratification de la Convention par la France, ces droits ne sont pas toujours appliqués. Les exigences de la LDH ainsi que les recommandations émises par différentes instances (Comité des droits de l’enfant de l’Onu, Défenseur des droits…) sont rappelées tout au long de ce texte.
La situation aujourd’hui est telle qu’il est impératif que de véritables politiques publiques ambitieuses et coordonnées soient mises en place afin que les droits fondamentaux des enfants soient effectifs et que l’intérêt supérieur de l’enfant soit en toute occasion la considération primordiale.
Il est urgent que toutes et tous se mobilisent pour la défense des droits de l’enfant, partout et tout le temps. La LDH restera vigilante et active afin de répondre à ces problématiques dont les enjeux sont essentiels pour permettre à chaque enfant de se construire une vie libre et décente.
Vade-mecum « Les atteintes aux droits de l’enfant en France aujourd’hui »
Cliquez-ici pour télécharger ce document afin de prendre connaissance des recommandations de la LDH concernant les différentes problématiques relatives aux atteintes aux droits de l’enfant. http://lien.ldh-france.org/…/aHR0cHM6Ly93d3cubGRoLWZyYW5jZS…
A La Réunion près de 4.000 cas de maltraitance d’enfants sont recensés chaque année. Gina a été maltraitée physiquement et sexuellement pendant des années. Elle témoigne dans ce reportage de Réunion La 1ère : pic.twitter.com/xxvVj8oqAS
Partager la publication "Traditionnelle Journée des droits des enfants"
Maloya à la Maison des Esclaves de Gorée, hommage aux ancêtres partis du Sénégal… Ces élèves de Lékol Misik Trad issus des quartiers prioritaires de Saint-Pierre ont vécu un voyage riche en émotions et enseignements.
Voir les images et la suite de l’article sur : https://www.reunionnaisdumonde.com/magazine/portraits-interviews/des-enfants-de-saint-pierre-rendent-hommage-aux-ancetres-d-afrique/?var_mode=calcul&fbclid=IwAR1rcqeN86NHL7oZowazvH_sL4FNimgc_e3VkAuH4IzL9iPi9EdFiJSpMaE
Partager la publication "Hommage à l’Afrique / Marmailles #LaRéunion"
La LIBERTÉ : C’est sur le thème de la liberté que nous proposons aux enfants de s’exprimer pour cette 28e édition du concours, avec une citation de l’historien grec Thucydide »Il faut choisir : se reposer ou être libre ».
N’oubliez pas d’envoyer vos fiches d’inscription. Celles-ci nous permettent d’évaluer la participation au concours et d’établir un fichier de contacts préalables.
Télécharger la plaquette de présentation : https://www.ldh-france.org/…/LDH_plaquette-concours_2019-20…