La France à la traîne au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies

Les délégués à l’ouverture de la 41ème session du Conseil des droits de l’homme, au siège des Nations Unies à Genève (Suisse), le 24 juin 2019. © 2019 Magali Girardin/Keystone via AP


La France est candidate au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour un mandat de trois ans (2021-2023). Son élection, le 13 octobre, est pratiquement acquise d’avance, le nombre de pays candidats (deux, avec le Royaume-Uni) n’excédant pas le nombre de sièges à pourvoir. La France se considérant comme le berceau des droits humains –du fait de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen adoptée peu après la prise de la Bastille– on pourrait espérer de sa part une voix et un rôle forts guidés par ces principes au Conseil. Et pourtant, si l’on en juge par sa manière d’agir aux marges du Conseil, la France n’a été ces derniers temps ni proactive ni constructive dans la défense des droits humains –au contraire.

Un article de

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Bruno Stagno Ugarte

Directeur exécutif adjoint en charge du plaidoyer pour Human Rights Watch

publié dans Mediapart et relayé par Human Rights Watch

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