Pollution
La météorologie menacée par un brouillard d’interférences des micro-ondes.La multiplication des applications de radiofréquences provoque des conflits d’usage. Un radar chinois a récemment aveuglé un satellite et la 5G en phase de déploiement pourrait dégrader la qualité des prévisions météorologiques. Les observations des radiotélescopes sont en péril, tandis que les responsables de l’aviation civile s’inquiètent.
Des nuisances d’ampleur astronomique.
Brouillage intentionnel ou pas , si les bandes sont perdues par les télescopes de météorologie, il n’y a pas de plan B. La 5G utilise la bande de 24 GHz voisine de celle des stations météo de 23,8 GHz, des bavures sont prévisibles, à ce moment toutes les prévisions météo sont erronées, ou peu pertinentes.
Aux USA, la 5G est déjà en place sur la bande de 24 GHz. Le cyclone Sandy a été évité car les météorologues américains se sont basés sur les prévisions européennes ( sans 5G) avec ces micro-ondes beaucoup plus fiables. L’alerte a été donnée à temps permettant l’évacuation et un bilan réduit.
Une anticipation des cyclones réduite, « cela nous ramènerait à ce que nous savions faire dans les années 1980, avec une anticipation des cyclones réduite de deux à trois jours ».
Projet de loi sur le climat
Des ambitions modestes. Très loin des intentions des conventionnels.L’introduction de crime d’écocide dans la législation ne se fera pas. Le gouvernement a retenu le délit général de pollution.
La 1ère version du texte insistait « sur la sanction de la négligence, de l’imprudence, du manquement à une obligation de sûreté. « Ce nouveau délit général de pollution ne s’applique que pour des faits commis de manière intentionnelle, ce qui est très compliqué, voire impossible à prouver ».
Des 149 propositions, seules 46 ont été retenues. Ce texte est d’ores et déjà critiqué par le CESE (conseil économique, social et environnemental),« ces mesures ne sont souvent que des ajustements de dispositions existantes », pour le CNTE ( conseil national de la transition écologique).
L’État déjà condamné par le tribunal administratif de Paris pour « carence fautive » devra également prouver devant le Conseil d’État que « la trajectoire de réduction à horizon 2030 pourra être respectée ».