Frappes israéliennes contre l’Iran: onde de choc diplomatique en Europe
Les frappes israéliennes contre l’Iran et ses installations militaires et nucléaires provoquent une vague de réactions à travers le monde, sur fond d’inquiétudes militaires et économiques. Le président des États-Unis, Donald Trump, y voit le moment pour l’Iran de conclure au plus vite un accord sur le nucléaire civil. Les réactions s’accumulent aussi en Europe où ces frappes provoquent une onde de choc diplomatique.
« La France réaffirme le droit d’Israël à se protéger et à assurer sa sécurité », réagit Emmanuel Macron après les frappes israéliennes en Iran
Le président de la République rappelle que Paris a « plusieurs fois condamné » le programme nucléaire iranien, comme avant lui le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
Le programme nucléaire iranien, une obsession de 20 ans pour Netanyahu
L’attaque israélienne de vendredi contre l’Iran marque l’aboutissement de menaces agitées depuis près de vingt ans par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, quitte à froisser les Etats-Unis, premier allié d’Israël, mais peut-être seulement en apparence.
Droit des femmes en Syrie : le burkini ou les vêtements couvrants rendus obligatoires à la plage
Le début d’une grande campagne rétrograde ?
Ce mardi 10 juin, les autorités syriennes ont demandé aux femmes de porter le burkini ou des vêtements couvrant le corps sur les plages publiques.
Peu de femmes se mettaient déjà en maillot de bain sur les plages publiques. Dans «l’intérêt général», le ministère demande aux femmes se rendant sur les plages de «porter un burkini ou des vêtements de bain couvrant davantage le corps», selon le communiqué. Hors des zones de baignade, elles doivent porter un vêtement ample et les hommes ne doivent pas circuler torse nu.
En outre, le ministère souligne qu’il est nécessaire de porter dans les lieux publics «des vêtements amples et de couvrir les épaules et les genoux», et d’éviter «les vêtements transparents ou très serrés».
Des milliers de militants propalestiniens tunisiens, rejoints par des Algériens et d’autres Maghrébins, se sont réunis à Tunis lundi 9 juin au petit matin, sur l’avenue Mohamed-V, point de départ de la caravane “Soumoud”, dont l’ambition est d’entrer dans la bande de Gaza par la voie terrestre, rapporte le site d’information tunisien Kapitalis.
Les images sont spectaculaires : des milliers de personnes arborant des drapeaux palestiniens ont traversé toute la Tunisie jusqu’au sud du pays pour franchir la frontière libyenne mardi 10. Ils espèrent entrer en Égypte, pays limitrophe de la bande de Gaza, et casser le blocus de l’enclave palestinienne imposé par Israël.
Une caravane terrestre de solidarité, baptisée “Soumoud” (“Résilience”), est partie lundi 9 juin de Tunis avec pour objectif de rallier la bande de Gaza. Le convoi, organisé par des mouvements propalestiniens, espère casser le blocus israélien de l’enclave palestinienne depuis la frontière de l’Égypte. Mais Le Caire semble mal à l’aise face à la situation.
Les militants doivent parcourir au total 3 200 kilomètres.
L’opération s’inscrit dans une coordination internationale avec d’autres convois humanitaires venant de 32 pays, par voie terrestre.
Un nouveau rapport sur les migrations dans le monde appelle le gouvernement allemand à reconsidérer ses politiques d’immigration restrictives, notamment les contrôles aux frontières. « Lorsque un migrant est refoulé », il ne rebrousse pas chemin, « il réessaie encore et encore, jusqu’à ce qu’il arrive dans le pays », estime Franck Düvell, chercheur en migration à l’université d’Osnabrück.
« Les politiques allemandes à l’égard des réfugiés ne sont pas adaptées aux défis mondiaux actuels », estime Benjamin Etzold, qui a récemment présenté le « Rapport mondial sur les déplacements forcés », coécrit avec le Centre international d’études sur les conflits de Bonn (BICC).
Les contrôles aux frontières ont-ils un effet dissuasif ?
Renforcer les contrôles aux frontières et décider de refouler certains demandeurs d’asile est une mesure dont l’efficacité est largement surestimée, assure Benjamin Etzold.
« Chaque fois qu’une route est fermée, il en existe une autre pas loin. Elle peut être plus dangereuse, mais elle sera plus fréquemment utilisée », observe Franck Düvell. C’est précisément ce phénomène qui permet aux trafiquants d’êtres humains de se présenter comme l’unique solution aux yeux des personnes migrantes.
Les réseaux de passeurs en profitent
Les passeurs se spécialisent ainsi dans les nouvelles voies de migration irrégulière, souvent plus risquées.
« Il peut s’agir de l’utilisation de faux documents, de cacher des personnes dans des camions ou de bateaux qui ne sont pas en état de naviguer », explique Franck Düvell. « C’est l’effet secondaire indésirable que nous constatons régulièrement avec de telles mesures ».
Petra Bendel, de l’université d’Erlangen-Nuremberg, qui a également participé à la rédaction du rapport, craint que l’Allemagne n’enfreigne la loi en refoulant des personnes à la frontière. Le droit d’asile est protégé à la fois par la constitution allemande et par le droit européen. « Si l’on fait passer la politique avant la loi, on ouvre la porte au despotisme », prévient-elle.
Auteur : Marcel Fürstenau
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La présidente de la LDH, Nathalie Tehio, appelle la communauté internationale à prendre ses responsabilités face à une politique israélienne qui tente d’imposer la loi du plus fort contre le droit & la justice. Aujourd’hui plus que jamais, il nous faut agir, nous mobiliser !
Le président du parti d’extrême droite Reconquête ! a comparu devant le tribunal correctionnel de Paris mardi 10 juin pour des propos niant la déportation des personnes homosexuelles pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le sort des triangles roses dans l’Europe nazie est désormais attesté par de nombreux travaux historiques. D’après le Mémorial de la Shoah, sur près de 100 000 homosexuels fichés par le régime nazi, 50 000 environ firent l’objet d’une condamnation au titre du paragraphe 175 du Code pénal allemand de l’époque, entre 5 000 et 15 000 furent envoyés en camp de concentration, où la plupart périrent. Cette réalité, longtemps niée, n’a pu être mise en lumière qu’à la faveur d’un large mouvement de libération gay et lesbien dans les années 1970 et sa reconnaissance officielle ne date que de 1995.
Dans un contexte de montée continue des actes LGBTphobes en France, cette audience pourrait marquer une avancée significative vers une reconnaissance judiciaire des persécutions subies par les homosexuels pendant la Seconde Guerre mondiale, en tant que crime contre l’humanité ».
Huit associations parties civiles
Pour ces propos, le président du parti d’extrême droite Éric Zemmour comparaîtra mardi 10 juin, à 13 h 30, devant la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris pour contestation ou minimisation d’un crime contre l’humanité.
Huit associations se sont portées parties civiles : Quazar, basée à Angers, l’Inter-LGBT, SOS homophobie, Stop Homophobie, Adheos, la Ligue des droits de l’Homme, Beit Haverim et Mousse.
Elles rappellent que ces discours négationnistes contribuent à l’invisibilisation des personnes LGBT dans l’histoire, à la minimisation des persécutions qu’elles ont subies, et au climat de défiance à leur égard .
Le bateau humanitaire Madleen, qui tentait de rallier la bande de Gaza, avec à son bord notamment la militante suédoise Greta Thunberg et la députée européenne La France insoumise (LFI) Rima Hassan, a été dérouté, dans la nuit de dimanche 8 à lundi 9 juin, par les autorités israéliennes. Le voilier « fait route en toute sécurité vers les côtes d’Israël. Il est prévu que les passagers retournent dans leurs pays », a précisé le ministère des affaires étrangères israélien, dans un communiqué.
Le voilier, qui transporte douze militants – français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais – était parti d’Italie le 1er juin pour « briser le blocus israélien » à Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus d’un an et demi de guerre. Après une escale en Egypte, il était arrivé à moins de 31 milles nautiques (57 km) de la bande de Gaza en dépit de l’ordre donné par Israël à son armée de l’en empêcher.
Au cours de la nuit, la coalition Flottille de la liberté, qui a affrété le bateau, a annoncé que l’armée israélienne l’avait « arraisonné ».« La liaison a été perdue avec le Madleen », avait-elle déclaré sur Telegram, affirmant que l’équipage avait été « kidnappé par les forces israéliennes ».
Plusieurs rassemblements sont prévus dans l’Hexagone en fin d’après-midi pour demander la « libération » de l’équipage et la poursuite de la mission .
Le Monde avec AFP
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Les drapeaux arc-en-ciel ont inondé, samedi 7 juin, les rues de Washington, avec des milliers de personnes défilant à l’occasion de la WorldPride, événement international pour la défense des droits LGBT +, une marche aux allures de pied de nez face aux offensives répétées de Donald Trump.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mis un coup d’arrêt aux avancées des droits LGBT + et particulièrement à ceux des personnes transgenres. Il a notamment proclamé, dès son investiture, qu’il n’y avait que « deux sexes, masculin et féminin » et une seule « vérité biologique ». Il tente, depuis, de leur interdire de servir dans l’armée ou encore de limiter l’accès aux traitements de transition de genre.
Les craintes de la communauté LGBT +
La politique du président américain et de son administration est dans tous les esprits cette année. Les membres de la communauté disent ressentir comme un « grand nuage noir » au-dessus d’eux.
Bill George, 74 ans, est venu pour célébrer « ce que nous sommes ». « Nous sommes autant des êtres humains que les autres », insiste ce retraité, qui a pris part au fil des décennies à de nombreuses manifestations pour les droits LGBT +, les droits humains et les droits civiques. « Le conservatisme est une vague qui nous attaque de nouveau », ajoute-t-il, disant être en colère contre l’administration actuelle. Donc « nous protesterons contre tout ce qu’il fait qui nous semble injuste ».
À l’initiative de Reporters sans frontières (RSF) et du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), plus d’une centaine d’organisations de défense de la liberté de la presse et de rédactions internationales lancent un appel public pour demander un accès immédiat, indépendant et sans restriction des journalistes internationaux à la bande de Gaza. Elles demandent également une protection totale des journalistes palestiniens, dont près de 200 ont été tués en 20 mois par l’armée israélienne.
“Le blocus médiatique imposé sur Gaza, avec le massacre de près de 200 journalistes par l’armée israélienne, facilite la destruction totale de l’enclave bloquée ainsi que son effacement. Les autorités israéliennes interdisent l’entrée aux journalistes étrangers et orchestrent un contrôle implacable de l’information. C’est une tentative méthodique d’étouffer les faits, de museler la vérité, d’isoler la presse palestinienne, et avec elle la population. Nous exigeons des gouvernements, des institutions internationales et des chefs d’État qu’ils mettent fin à leur silence coupable, qu’ils imposent l’ouverture immédiate de Gaza à la presse internationale, et qu’ils rappellent une évidence trop souvent piétinée : en droit international humanitaire, tuer un journaliste est un crime de guerre. Ce principe n’a été que trop bafoué : il doit être appliqué.«
Thibaut Bruttin
Directeur général de RSF
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Le sort des jeunes issus de l’immigration maghrébine est profondément enkysté dans un processus global de décrochement des classes populaires dans la société française.
Il faudrait imaginer un programme ambitieux de politiques publiques pour freiner ce décrochement et réhabiliter pleinement les quartiers d’habitat social.
Pour l’heure, on est très loin du compte.
Il existe de multiples formes de mise à l’écart des jeunes d’origine maghrébine, dénoncées comme des discriminations, et une stigmatisation de plus en plus ou ouverte des « musulmans » dans les grands médias, en tout premier lieu sur les chaînes d’information en continu.
« « Mauvais » produits sans doute de la société française, aux yeux de certains, mais produits quand même de cette société. Sortes d’agents troubles, équivoques, ils brouillent les frontières de l’ordre national et, par conséquent, la valeur symbolique et la pertinence des critères qui fondent la hiérarchie de ces groupes et de leur classement ».
Ce diagnostic garde malheureusement toute son actualité car la situation structurelle de porte-à-faux de ces enfants d’immigrés maghrébins est aggravée par la montée en puissance du Rassemblement national et par la large diffusion d’une idéologie ouvertement xénophobe.
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En arrière toute ! Depuis quelques jours, les reculs se multiplient sur le front de l’écologie. Le 26 mai, les députés de la majorité et l’extrême droite ont court-circuité le débat parlementaire pour accélérer le parcours législatif de la proposition de loi Duplomb, qui multiplie les régressions environnementales en matière agricole.
Le 28 mai, les députés ont acté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Si ce vote est confirmé, près de trois millions de voitures très polluantes pourront à nouveau circuler dans les grandes métropoles, selon Le Monde. Le 4 juin, enfin, le ministre de l’Economie Eric Lombard a confirmé la suspension du dispositif d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’. Au risque de casser la dynamique enclenchée.
Pour justifier les régressions écologiques, la justice sociale est souvent invoquée.
Mais les pauvres sont lourdement pénalisés par les inégalités environnementales, montre le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités.
Quand ils habitent dans de grosses agglomérations, les plus pauvres se concentrent dans les quartiers ou les communes les plus polluées.
« Je ne savais pas » : la députée RN Laurence Robert-Dehault dans un groupe Facebook raciste, elle rejette la faute sur ses « collaborateurs »
Le média Les Jours a dévoilé un groupe Facebook privé d’adhérents et de sympathisants du Rassemblement National où circulent des propos racistes, homophobes et islamophobes. Parmi les 11 500 personnes se trouvaient la députée de la Haute-Marne, Laurence Robert-Dehault. Suite à ces révélations, elle a accepté de s’exprimer auprès de France 3.
Injures racistes contre Aya Nakamura : début du procès de 13 proches d’un groupe identitaire
Qui sont les Natifs, ces identitaires d’extrême-droite jugés pour une banderole raciste visant Aya Nakamura ?
Treize personnes liées à ce groupe d’extrême-droite, qui avait proféré des insultes racistes à l’encontre de la chanteuse Aya Nakamura, sont jugées ce mercredi. Elles avaient déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ». Décryptage.
«Je ne demande pas la pitié. Je demande le droit d’exister»: À Mayotte, l’extrême-droite met des vies en sursis
Au sein d’une société mahoraise fracturée, des blocages organisés par des collectifs nationalistes, proches du RN contestent les droits des étrangers. Réduits au silence, plusieurs comoriens ont fait le choix de briser l’omerta. Enquête.
Dans le sillage d’Elon Musk, les entrepreneurs français de YouTube flirtent avec l’extrême-droite
Sur YouTube, des collaborations troublantes se multiplient. Les riches entrepreneurs déroulent le tapis rouge à des figures bien connues de la fachosphère ou du masculinisme, derrière des discours sur le développement personnel et le libéralisme.
La démission d’office de Marine Le Pen de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais confirmée par le tribunal administratif de Lille
La cheffe des députés RN avait déposé un recours contre la perte de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais, prononcée après sa condamnation pour détournement de fonds publics.
Les « retours volontaires » de migrants se multiplient ces derniers mois depuis des pays comme la Tunisie ou la Libye. Mais ces rapatriements chapeautés par l’ONU sont perçus par les chercheurs comme des expulsions déguisées, « la seule alternative possible » pour des migrants résignés, victimes de racisme et d’exactions.
Partager la publication "« Il n’y a rien de moins volontaire qu’un ‘retour volontaire' » : des chercheurs dénoncent des politiques d’expulsion déguisée"
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé, mercredi 4 juin, la mort de douze personnes, dont des femmes et des enfants, dans une frappe israélienne dans l’ouest de Khan Younès, ville du sud du territoire palestinien en guerre. «Au moins douze personnes parmi lesquelles plusieurs enfants et femmes ont été tuées lors d’une frappe d’un drone israélien ce matin sur une tente pour personnes déplacées près de l’école Al-Hinnawi, qui accueille des familles déplacées», a déclaré à l’AFP le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal.
Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les violences ont explosé en Cisjordanie. Israël a annoncé la semaine dernière la création de 22 nouvelles colonies, suscitant de vives condamnations à l’étranger. Le décryptage d’Anne Corpet, chroniqueuse internationale à France 24.
« L’Union européenne, c’est Madame Bovary »
Par Rami Abou Jamous
La semaine dernière, je devais aller vacciner Ramzi, mon fils de trois mois. J’ai commencé à chercher. On m’a dit qu’il n’y avait plus de vaccins dans ce qu’il reste du secteur public. Puis quelqu’un m’a dit : « Peut-être en ont-ils à l’UNRWA ? Ils ont un centre de vaccination dans une de leurs écoles. » J’ai beaucoup hésité avant de m’y rendre, car, comme tous les Gazaouis, je sais que les écoles, transformées en centre d’accueil pour les déplacés, sont des cibles pour l’armée d’occupation. Elles sont bombardées quotidiennement. Bien sûr, on peut se dire : « cette école-là, c’est une clinique où on vaccine les enfants, ils ne vont tout de même pas la bombarder. » Ce serait se faire beaucoup d’illusions.
« Tous ceux qui ont servi à Sde Teiman sont au courant » : témoignage d’un réserviste israélien
L’Appel de Paris pour la protection du peuple palestinien
De nombreuses organisations, associations et personnalités publiques appellent à la protection du peuple palestinien et à la mise en œuvre du droit international.
Non à la présence d’Israël au salon du Bourget 2025
Du 16 au 22 juin 2025 se tiendra la 55e édition du salon du Bourget, l’un des plus grands évènements mondiaux de l’industrie aéronautique et spatiale. Autoriser Israël à participer, « c’est continuer d’alimenter la machine de guerre, mais aussi légitimer et récompenser les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et ailleurs » dénoncent plus de 145 organisations, collectifs, partis politiques et syndicats.
Palestine : « Des victimes sans visages, des crimes sans criminels »
Le suspect a « diffusé avant et après son passage à l’acte deux vidéos sur son compte d’un réseau social au contenu raciste et haineux », a déclaré dimanche le procureur de Draguignan, au lendemain du meurtre d’un Tunisien, Hichem Miraoui. « Il y a une dimension terroriste » dans ces actes, a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Les secouristes de Gaza ont déclaré que des tirs israéliens ont tué au moins 31 Palestiniens et en ont blessé plus de 176 tôt dimanche, alors que des milliers de personnes se dirigeaient vers un site de distribution d’aide alimentaire géré par les États-Unis.
Guerre dans la bande de Gaza : qui utilise ou non le mot « génocide » pour décrire les opérations israéliennes, et pour quelles raisons ?
De plus en plus d’ONG, de chercheurs et de responsables politiques emploient ce terme lourd de sens pour qualifier la politique d’Israël vis-à-vis des Gazaouis.
Ce poème d’Aragon évoque « l’Allemagne vaincue, brimée et affamée, [qui] puise dans son humiliation les raisons d’une vengeance », selon Bernard Scheil
Que cherche Trump en qualifant Poutine de « fou » ? Est-ce ainsi, en haussant le ton, que l’on s’approche de la Paix ? Pour Carole Grimaud, spécialiste de la géopolitique russe, « c’est une manière de justifier un échec diplomatique ». Selon elle, « le Kremlin n’a toujours pas transmis sa proposition pour un cessez-le-feu. Les frappes se poursuivent, les attaques de drones ukrainiens aussi, y compris sur le sol russe. Rien ne montre que la situation s’apaise. Au contraire, l’intensité a augmenté. »
Jean-Dominique Merchet évoque un tournant dans la guerre sans aucune garantie du résultat. Le « pompier » semble bien loin de garantir le cessez-le-feu et la paix.
Dans le livre, La Santé psychique de ceux qui ont fait le monde (éditions Odile Jacob), Patrick Lemoine interroge : « pourquoi les peuples sont-ils dirigés par des personnalités sinon déséquilibrées, tout du moins fragiles ? Ou bien, à l’inverse, serait-ce parce que ces hommes et ces femmes ont été capables de maîtriser, d’utiliser, voire de surmonter leurs fragilités qu’ils ont conquis le pouvoir ? »
Dans la revue Les Généralistes CSMF, le même Dr Guilletpense que “La folie chez les politiques, c’est une maladie professionnelle difficilement évitable”. Il évoque « Dépression, dépendance à l’alcool, bipolarité… » et, avant de conclure par cette sentence: “On nous parle du nez de Cléopâtre, mais on ne nous parle pas des hémorroïdes de Richelieu. » et il envisage une véritable maladie professionnelle.
Jean-Marie Charron analyse cet article et cite de Sutter : “le plus cocasse, c’est que si les fous sont au pouvoir, c’est parce que nous les y avons mis justement parce qu’ils sont fous”. Parce que les électeurs cherchent des leaders séducteurs, menteurs ou manipulateurs. Nous recherchons à travers ces défauts, des hommes politiques qui nous ressemblent ou nous rassurent sur nous-mêmes. C’est peut-être cela le secret du populisme.Pour conclure il dresse une liste exhaustive des critères du syndrome d’hubris.
Ciara Boulman, établit un bilan inquiétant sur la perception qu’auraient les politiques de leur santé mentale. Constatant une libération de la parole à ce sujet, elle incrimine, outre la pression qui pèse sur les épaules des responsables politiques, un véritable harcèlement, sur les réseaux sociaux essentiellement, en particulier envers les femmes et les personnes non blanches. Les leaders politiques semblent davantage concernés que le commun des mortels mais il en est tout autant des autres professions considérées comme à haut risque (41% des responsables politiques considèrent avoir une mauvaise santé mentale, plus que dans la police (32%) ou chez les urgentistes (37%). Cette dégradation est attribuée à une multitude de facteurs, mais surtout aux fortes responsabilités qu’implique leur fonction.
Force est de constater que la prise de responsabilités en général entraîne des désagréments qui peuvent aller du harcèlement ordinaire à la violence exacerbée. Les policiers sont en butte à des violences urbaines associées aux « émeutes » des jeunes des « cités ». Les forces de l’ordre ne sont pas en reste de leur côté envers des militants manifestant pacifiquement, ou de simples observateurs pourtant clairement identifiés, avec des « bavures » associées parfaitement évitables. Les pompiers, sans doute parce que porteurs d’un uniforme sont régulièrement agressés. Ils demandent la protection de la police pour intervenir, ce qui relance les hostilités. Des insultes aux tirs de mortiers : les violences contre les sapeurs-pompiers accentuent la « perte de sens ». Il est ici question d’un contexte de « crise de l’engagement ».
Les dirigeants d’entreprise ne sont pas épargnés face aux pressions accrues, attentes multiples, sentiment d’isolement. Les dirigeants peinent à répondre aux exigences internes et externes. Épuisement, instabilité, isolement : les dirigeants français se retrouvent en « alerte rouge ».
Personne n’est épargné lorsqu’il s’agit de prendre des responsabilités. Le baromètre de France Bénévolat dresse un état inquiétant de l’engagement associatif. Les dirigeants d’associations, outre les difficultés financières croissantes du fait du désengagement de l’Etat, face aux difficultés de recrutement devant l’hémorragie constante du bénévolat (les citoyens n’hésitent pas à adhérer aux causes les plus justes mais ce n’est pas pour autant qu’ils s’y investissent réellement) peuvent voir leur responsabilité engagée et force est de constater qu’ils ne sont pas souvent enclins à déléguer, alors qu’ils ont en l’occurrence toute latitude, en fonction des statuts de l’association. Et La majorité des dirigeants ayant peur de déléguer une tâche aux adhérents, s’ensuit alors généralement pour eux une surcharge de travail et les mêmes risques d’épuisement que Président d’une nation, ministre, député, maire, responsable d’entreprise…
D’un bout à l’autre de l’échelle des responsabilités, les « pétages de plombs » sont inéluctables quand le pouvoir finit par devenir trop pesant. Mais il est indiscutable que la palme en revient aux politiques.
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