LIBERTÉS / DÉMOCRATIE RACISME ET ANTISÉMITISME DISCRIMINATIONS DROITS DES FEMMES DROITS DES ÉTRANGERS ETAT D’URGENCE COVID-19 DROIT PARTOUT DANS LE MONDE DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS OBS. DE LA LIBERTÉ DE CRÉATION ENVIRONNEMENT OBS. DES LIBERTÉS ET DES PRATIQUES POLICIÈRES DÉFENDRE VOS DROITS STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALE…
Un scrutin inéquitable. Alors que la Turquie se prépare au second tour de l’élection présidentielle entre Recep Tayyip Erdogan et le candidat d’opposition Kemal Kiliçdaroglu, Reporters sans frontières (RSF) dénonce un traitement médiatique discriminatoire.
« On a été obligés de faire partir ces gens en quinze jours pour laisser la place à ces autres personnes de Paris. On est écœurés de la façon dont ça s’est passé », a déclaré à l’AFP une bénévole qui a demandé à rester anonyme.
Comme d’autres pays européens, la Belgique est confrontée depuis plusieurs mois à une crise de l’asile : manque de places d’accueil, structures saturées… Les associations réclament plus de moyens, surtout pour les mineurs étrangers non-accompagnés (MENA) qui sont nombreux à choisir ce pays et viennent à 75 % d’Afghanistan. Car la Belgique manque de tuteurs pour les prendre en charge, alors qu’il s’agit d’une obligation imposée par la loi belge. Alix Le Bourdon a suivi le quotidien de deux de ces tuteurs en charge de l’autorité parentale sur ces jeunes étrangers qui leur sont confiés.
La Quadrature du Net –Mardi dernier, nous avons participé à une audience au Conseil d’État pour demander la suspension du décret autorisant la police nationale à déployer des drones sur le territoire. La décision devrait être rendue dans quelques jours. D’un côté, associations et syndicats dénonçant une nouvelle dérive de surveillance et de militarisation de l’espace public ; de l’autre, un ministère de l’intérieur méprisant ouvertement les principes élémentaires des droits fondamentaux. Épaulé par le contexte sécuritaire, ce dernier se permet même de clamer tout haut ses fantasmes sécuritaires, entre dispositifs de marquage invisible et pilotes de drones à moto.
Le gouvernement a décidé d’ouvrir 3 600 places d’hébergement temporaire en régions pour y transférer des sans-abris parisiens, dont beaucoup de migrants, sur la base du volontariat. Cette décision vise à soulager le dispositif d’hébergement d’urgence d’Île-de-France au bord de l’implosion, mais hérisse certains élus locaux.
Après le meurtre de l’infirmière du CHU de Reims, un discours mêlant insécurité et troubles psychiatriques monte. Le psychiatre Mathieu Bellhasen déconstruit ce schéma stéréotypé dans un entretien avec « l’Obs ».
Le secteur privé aggrave la séparation des milieux sociaux à l’école et dégrade les conditions de scolarité des enfants de milieux populaires dans le secteur public. Subventionné à 73 % par l’État, l’enseignement privé ne supporte pas les contraintes du service public. Pire, il le concurrence. Le point de vue de la sociologue Fabienne Federini.
Depuis qu’ils se sont arrogés le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes. Cette campagne de persécutions fondées sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Elle pourrait constituer un crime contre l’humanité. Nous demandons que les talibans soient poursuivis pour ce crime. Et que les femmes et les filles fuyant les persécutions en Afghanistan soient automatiquement considérées comme des réfugiées.
À Paris, plus d’une centaine de Vélib’ ont été découverts ce jeudi avec des stickers anti-avortement. Cette campagne menée par le mouvement « Les survivants » n’a, en aucun cas, été autorisée, s’insurge sur Twitter la société responsable du service qui annonce porter plainte.
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Il s’agirait de trois femmes et deux hommes en fonction au moment des faits au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Gris-Nez (Pas-de-Calais), chargé des secours dans la Manche.
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À Phnom Penh, neuf représentants syndicaux ont été reconnus coupables ce matin d’« incitation à semer le trouble dans l’ordre public ». Des faits régulièrement reprochés aux activistes et politiciens membres de l’opposition. Un crime qui a conduit plusieurs dizaines d’entre eux en prison ces dernières années dans un contexte de détériorations des libertés fondamentales sous la gouvernance du Premier ministre Hun Sen.
Les migrants qui viennent en Europe pour travailler ponctuellement sont exclus des aides sociales. Ces travailleurs étrangers, employés notamment dans l’agriculture ou le bâtiment, cotisent pourtant pour l’assurance chômage, la sécurité sociale ou encore la retraite.
Alors que les partis de gauche organisent une grande marche ce mercredi 24 mai, en soutien aux maires victimes de violences, est-il question d’épiphénomènes ou d’une tendance de fond ? De Callac à Saint-Brevin, la Bretagne historique, où l’extrême droite est traditionnellement plus faible qu’au niveau national, a connu récemment des épisodes de tensions ou de violences attribuées ou revendiquées par l’ultra-droite.
Depuis le début du mois de mai, et en lien avec l’opération « Wuambushu », une série d’événements a conduit à une perturbation importante de l’accès aux services de santé. Aujourd’hui, Médecins du monde appelle à sanctuariser ces lieux de soins.
Le Comité national de la LDH, en lien avec le groupe de travail « Lutte contre les extrêmes droites », a décidé d’appeler à la vigilance et à l’alerte afin de permettre aux sections de réagir et d’agir de façon concertée, très vite chaque fois que la situation l’exige, avec le soutien de l’ensemble de la LDH. La mobilisation en nombre à Saint-Brévin-les-Pins a, par exemple, permis d’instaurer un rapport de force très net face aux intimidations de l’extrême-droite : les sections locales ont organisé des rassemblements avec des élus de la LDH, une plainte a été déposée contre les tracts distribués par l’extrême-droite (à Corlay également), enfin, la mobilisation a été relayée sur les réseaux sociaux de la LDH et auprès de l’ensemble des sections. Le CN invite les sections à faire remonter toutes les informations dont elles disposent auprès de la LDH et à mettre sur pied une cellule de veille locale.
Dans une démocratie digne de ce nom, l’Etat se doit d’agir contre la montée du fascisme et pour défendre les libertés de tous les citoyens.
Les exactions et les comportements de plus en plus graves observés ces derniers temps en France ne doivent pas être cautionnés par des silences complices et doivent être dénoncés et condamnés.
Jusqu’alors, le département de l’Aube a échappé aux marches des néo-nazis et aux concerts de groupes se revendiquant « aryens » mais nous savons que nous ne sommes pas à l’abri de ces très dangereuses dérives qui nous annoncent la perspective d’un avenir extrêmement sombre. Ce constat nous incite à la plus grande vigilance.
La cellule de veille « Lutte contre les extrêmes-droites » de la section LDH de l’Aube a été mise en place. Elle se propose de créer sans tarder un collectif « Lutte contre les extrêmes-droites » sur le département qui, rappelons-le, a élu 2 députés RN sur 3 aux élections législatives etoù Marine Le Pen a obtenu 51.68% des voix à l’élection présidentielle en 2022.
Des associations, groupes et organes engagés contre les extrêmes-droites ont déjà été contactés. Toutes les citoyennnes et tous les citoyens attachés aux droits et aux libertés sont invités à nous rejoindre.