Ville de Nice : et un ! et deux ! et trois arrêtés retoqués … mais il y en aura d’autres

Après l’annulation de l’arrêté dit « anti épiceries », puis celle de l’arrêté « anti bivouac », voici donc, en l’espace de quelques mois, qu’un troisième arrêté municipal, celui dit « anti drapeaux » est suspendu, avant, n’en doutons pas, d’être annulé.

A ce jour, l’arrêté « anti drapeaux » a été suspendu par le tribunal administratif de Nice, ce qui veut dire que personne ne peut s’en prévaloir et, encore moins, le mettre en application ; celui qui le ferait, commettrait une très grave atteinte aux libertés publiques.

Les associations de défense des droits de l’Homme de la métropole niçoise souhaitent, une fois de plus, que M. le préfet des Alpes Maritimes , représentant de l’Etat, exerce enfin à l’égard des arrêtés de la ville de Nice, le contrôle de légalité qui lui incombe.

Si certains pensent que M. le maire de Nice va se le tenir pour dit, ils se trompent. Il y aura d’autres arrêtés de même facture. En effet, ce qui est recherché à travers ce type d’arrêtés, ce n’est pas le maintien de l’ordre ou la tranquillité des Niçois et, encore moins, la légalité républicaine, mais le « buzz médiatique ».

Il s’agit en l’occurrence d’un « buzz » spécifique, qui s’adresse à un public parfaitement ciblé : celui que convoite aussi le F.N, supposé proliférer dans notre département : le Tea Party à la sauce niçoise. L’analyse des trois arrêtés en cause le montre amplement : le fil conducteur, le message subliminal qu’ils comportent tous les trois est un message de détestation envers l’étranger, le pauvre, le déclassé, l’Autre.

Ordonnance de suspension  du tribunal administratif  de Nice :  http://http://goo.gl/14IZcP