Une fresque monumentale signée Seb James à Sèvres

A l’occasion de la journée des Droits de l’Homme*, le 10 décembre 2021, la LDH, Ligue des Droits de l’Homme, met à l’honneur la monumentale fresque peinte sur la façade du Collège de Sèvres, par un rassemblement sur le Parvis Charles de Gaulle , face à la mairie entre 10h et 10h40, dans le respect des gestes barrière

En présence de :

Gilles Manceron, membre de la Direction nationale de la LDH,

Monsieur le Maire de Sèvres, Grégoire de la Roncière

Autour de l’artiste, Seb James

Informations plus précises sur la fresque

*La déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) est adoptée par l’assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris, par les 58 Etats Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale. La journée des droits de l’Homme est célébrée chaque année le 10 décembre.

La section LDH de Meudon Sèvres Clamart

Rassemblement de soutien à Ramy Shaat et exposition

Jeudi 18 novembre, à 18h, un rassemblement de soutien pour la libération de Ramy Shaat, militant des droits humains, actuellement détenu en Egypte, est organisé.

Lieu: Parc des anciennes mairies, RER Nanterre Ville

Mobilisation jeudi 28 janvier 14H – Non à la fermeture invisible des voies de régularisation!

Non à la fermeture invisible des voies de régularisation – Droit à un rendez-vous pour toutes et tous en préfecture

«Depuis trois mois, j’essaie de me connecter plusieurs fois par jour au site de la préfecture pour avoir un RV» raconte Karamoko, élève de bac professionnel, scolarisé en France depuis 4 ans.

Wahiba, mère d’un enfant lourdement handicapé, se désole: «Si nous n’arrivons pas à avoir un titre de séjour, nous ne pourrons pas le laisser en Institut Médico-Educatif. Il sera sans solution pour l’école et pour les soins».

«Le plafond de notre appartement nous est tombé sur la tête, nous sommes considérés comme prioritaires pour un relogement, mais tant que je n’ai pas de papiers, ce n’est pas possible»,constate Yasmine.

Dans ces quelques témoignages, un aperçu de l’angoisse que ressentent tant de personnes étrangères, de familles, de jeunes, confrontés à une impasse:en dématérialisant les prises de rendez-vous, les préfectures ont quasiment fermé les portes de l’admission exceptionnelle au séjour, seule voie d’accès à une vie normale pour tant de personnes présentes en France depuis de nombreuses années, et qui vivent, travaillent, étudient parmi nous.

Ces pratiques préfectorales, silencieuses et invisibles, puisque les files d’attente ont disparu, renvoient chaque usager à l’écran de son ordinateur, ou plus souvent de son téléphone, pour accéder à une première demande ou à un renouvellement de titre de séjour. De fait, elles favorisent trop souvent les trafics de revente de rendez-vous.

Mais surtout elles accroissent la précarité des personnes, souvent des parents et leurs enfants, et la souffrance sociale. Ces pratiques préfectorales vont au-delà de la législation, qui prévoit différentes voies d’accès au séjour et devrait garantir à chacun de pouvoir déposer son dossier, recevoir un récépissé de dépôt et faire l’objet d’une décision, elle-même susceptible de recours.

Pire, elles sont parfois en contradiction avec la loi, puisque le Code du Séjour impose aux jeunes devenant majeurs de solliciter leur régularisation dans leur 19ème année, alors qu’ils ne peuvent trouver de RV depuis des mois, qu’ils voient leur parcours de formation fragilisé et leur insertion sociale et professionnelle compromise.

En dépit de nos diverses interpellations,les préfectures et sous-préfectures ne prennent pas les mesures nécessaires pour régler le problème.

Ce silence est terrible pour les personnes qui attendent toujours de sortir d’une situation irrégulière qui leur est imposée. Toute personne doit pouvoir obtenir un rendez-vous physique, pas seulement par le biais d’Internet.

C’est pourquoi les associations mobilisées, les élus qui les soutiennent, ont décidé, avec le soutien de nombreux avocats, un nouveau dépôt collectif de référés le 10 décembre pour tenter d’imposer la délivrance de rendez-vous aux personnes qui le demandent.

Résultat du vote à l’assemblée nationale sur la PPL Sécurité globale

Saluons les 2 députées du 92 qui ont voté contre la loi sécurité globale Elsa Faucillon et Frédérique Dumas!

2 députés se sont abstenus et pourtant font partie du groupe majoritaire.

9 députés ont voté pour, évidement les autres députés LREM, la députée LR et les deux députés MODEM qui ont suivi l’avis du gouvernement.

Le texte va ensuite passer au Sénat majoritairement LR, ne nous faisons pas d’illusion.Il nous restera le conseil constitutionnel et la rue!

Continuons la mobilisation!

Le lien vers une analyse complète du scrutin

Application StopCovid: dangers pour nos libertés, les parlementaires des Hauts-de-Seine répondent

La déclaration relative aux innovations numériques dans la lutte contre l’épidémie de COVID-19 a été adoptée largement par les parlementaires de lAssemblée Nationale par 338 voix pour et 215 voix contre, et du Sénat par 186 voix contre 127. Cette déclaration comporte entre autres la possibilité pour les détenteurs de smartphone de télécharger l’application StopCovid permettant le traçage des personnes positives au Covid-19 par le « suivi de ses contacts » ou « contact tracing ».

Depuis plusieurs semaines déjà la LDH avec un certains nombres d’associations alertent sur le fait que contrairement à une augmentation significative des moyens pour la recherche scientifique et les systèmes de santé publique, ce dispositif n’apportera rien à la lutte contre l’épidémie de Covid 19 et porte au contraire de graves dangers pour notre vie privée et nos libertés.

Après une première lettre ouverte le 24 avril sur les raisons de s’opposer à la mise en œuvre de l’application de suivi de contacts StopCovid, la LDH a écrit une nouvelle lettre ouverte à l’ensemble des parlementaires le 25 mai.

Les craintes que les données personnelles soient captées par les entreprises Google et Apple sont réelles, car c’est via leur service que l’application fonctionnera, qu’on le veuille ou non.

Quant à l’efficacité de StopCovid rien n’est garanti, car il faudrait qu’au moins 60 % de la population utilise l’application et que tout le monde dispose d’un smartphone », et à ce jour aucune application atteint ce taux (60%) de téléchargement dans la population.

Donc nous allons encore céder un pan de notre liberté d’aller et venir, dévoiler qui nous rencontrons, pour un bénéfice sanitaire incertain.

La fédération des Hauts-de-Seine de la LDH , a interpelé le 29 avril 2020 par un email les 13 députés et 7 sénateurs du département, avec une lettre décrivant les raisons pour lesquelles il faut s’opposer à la mise en œuvre de l’application de suivi de contacts StopCovid.

Seuls 5 parlementaires nous ont répondu, et ce bien avant leur vote au parlement:

-Le sénateur Pierre Ouzoulias (groupe communiste républicain citoyen et écologiste)

-Les député.es : Frédérique Dumas (groupe Libertés et territoires), Laurianne Rossi, Florence Provendier et Jacques Marilossian (groupe LREM).

Les deux premiers nous ont exprimé leur scepticisme voire craindre l’inefficacité d’une telle application, ils ont tous deux voté contre ce mercredi 27 mai.

Pierre Ouzoulias estimant que « l’application de traçage semble être d’une utilité presque nulle. La nécessité de protéger les données individuelles est même incompatible avec l’identification des chaînes de contamination. Par ailleurs, la gestion du projet d’application se fait sans réflexion sur les formes de divulgation du secret médical et la gestion des données de santé. » .
Il indique également que « Dans sa négociation avec Apple et Google, le Gouvernement français est maintenant seul, car l’Allemagne s’est ralliée, par pragmatisme, à la solution décentralisée. Cette décision acte du renoncement de l’Europe pour assurer sa souveraineté numérique. »

Fréderique Dumas nous informe qu’elle a demandé la tenue d’un vote en plus du débat, elle s’était «  déjà exprimée pour s’opposer à ce dispositif inefficace et liberticide » et qu’elle avait publié une tribune dans ce sens.

Les deux députées LREM ont émis des réserves  et attendent d’être convaincues par un tel dispositif. Toutes deux se sont abstenues le 27 mai.

Laurianne Rossi : « je conserve toutefois de réelles réticences d’ordre éthique et sociétal et d’importantes interrogations quant à l’efficacité opérationnelle de cet outil sur l’ensemble du territoire. ». Plus loin elle réaffirme que nos  »  préoccupations légitimes relatives aux libertés publiques sont également les miennes. Ainsi, dans le cadre de ce vote, je ferai naturellement preuve de la plus grande vigilance à ce sujet ».

Florence Provendier nous assure de sa «  volonté de prendre les décisions qui me sembleront les plus justes pour que nous puissions ensemble sortir de cette crise sans précédent. »

Enfin le député LREM Jacques Marilossian n’a pas été convaincu par nos arguments, reprenant ainsi les éléments avancés par le Gouvernement sur l’application : « l’application « StopCovid » est avant tout basée sur le volontariat des citoyens qui est un prérequis […] Les données sont toutes anonymisées dans le serveur où elles sont stockées. Seuls les crypto-identifiants sont partagés de l’application vers un serveur central. ». Il a voté pour mercredi 27 mai.

Vous trouverez dans le tableau ci-dessous la synthèse des votes de chacun des parlementaires du 92 au Sénat et à l’Assemblée Nationale.

Nous remercions les 5 parlementaires qui ont pris la peine de répondre à cette interpellation.

Chacune des crises qui ont marqué le 21e siècle ont été l’occasion d’une régression des libertés publiques. Dernier en date l’état d’urgence sécuritaire dont des mesures liberticides ont été introduites dans le droit commun en 2017.

Déjà nous alertions sur le risque de la pérennité de cet état d’urgence, et nous ne nous sommes pas trompés.

A nouveau nous alertons, malgré les gardes fous qui peuvent exister, sur la tentation de récupérer des données personnelles, sur la restriction des libertés au nom de la guerre contre la pandémie. Si ce n’est pas par ce gouvernement, ça sera par le prochain, ou par les entreprises peu scrupuleuses sur les questions d’éthiques quand il s’agit de données hautement précieuses.

Et au-delà, même si la collecte des données est minime, il n’est pas question d’abandonner le consentement, car via le Bluetooth les échanges d’un téléphone à un autres se fait automatiquement.

Et que dire l’atteinte au secret médical, à la confidentialité des données de santé ?

Comme pour l’état d’urgence sécuritaire, dont l’efficacité n’a pas été démontrée, les dangers pour nos libertés sont eux bien réels !

*Résultat scrutin au Sénat

**Résultat scrutin à l’ Assemblée Nationale

Accueil des migrants à Levallois: la solidarité s’organise

Nanterre, le 31 janvier 2020,

Accueil des migrants à Levallois : la solidarité s’organise

 

Alors que Mme Balkany, dans un communiqué s’alarme d’ «un  trouble potentiel à l’ordre public » suite à l’arrivée des migrants évacués de la porte d’Aubervilliers, c’est plutôt la solidarité et la fraternité qui règne au centre sportif* Louison Bobet réquisitionné par le préfet. Démarche que nous soutenons pour mettre à l’abri les centaines  de migrants dans la région parisienne.

La fédération des Hauts de Seine de la Ligue de Droits de l’Homme et des militants de la section de Levallois se sont rendus sur place pour rencontrer les agents très chaleureux et bienveillants de l’association Alteralia qui gère cet accueil.

Nous y apprenons qu’un collectif d’habitants s’est formé d’abord via les réseaux sociaux sur un sentiment de peur, qui a très vite fait place à une envie d’être utile, en cherchant concrètement  ce qu’ils pouvaient faire, pour que cet accueil s’organise dans les meilleures conditions.

C’est ainsi qu’en trois jours ils décident de préparer un couscous, partagé entre tous ce vendredi 31 janvier à midi.

Ce sont 48 hommes de moyenne d’âge de 28 ans qui sont  hébergés, venant d’Afghanistan, de Somalie, Pakistan ou encore Soudan.

Aux demandeurs d’asile, s’ajoutent  aussi des hommes qui travaillent, mais vivent dans la rue faute de revenus suffisants.

Le Samu médical a commencé à prendre en charge les personnes hébergées, et pour les questions administratives, des associations seront chargées dans les prochains jours de s’occuper des démarches.

Des associations se sont déjà déplacées pour proposer des services comme des cours de français. 40 personnes se sont inscrites. Certains sont bilingues anglais voir trilingues.

On est loin des méchants migrants qui font peur aux enfants !

De nouvelles initiatives du collectif d’habitants vont voir le jour : soirées jeux, mise à disposition de places de cinéma, tournoi de football. Toutes les initiatives sont bonnes.

Le référé suspensif de la mairie de Levallois et la pétition qui a été instrumentalisée ne changeront rien à l’humanité et la générosité des levalloisiens.

La balance penche plus du côté de la solidarité et de la fraternité, que du côté de la peur.

 

*uniquement la partie Tennis et squash

Projection-Débat : Les femmes à l’ère d’Internet

La Ligue des Droits de l’Homme de Nanterre vous invite à la projection du documentaire :

« Cyber-harcelés: Chroniques de l’impunité 2.0 » réalisé par Anaïs Condomines.
La projection sera suivie d’un débat.

20 rue Stalingrad, Nanterre Ville

Jeudi 14 mars – 19H

 

 

Projection Débat – L’état d’urgence, il est urgent d’en parler! mercredi 20 juin- 19h -Nanterre

La LDH 92 et la LDH Nanterre vous invite

L’état d’urgence, il est URGENT d’en parler !

 

 >>>>>Projection –débat du court métrage en 3 volets
« Attentifs ensemble » réalisés pour l’Observatoire de l’état d’urgence dont la LDH fait partie, dans le but de dénoncer l’instauration d’un état d’urgence permanent qui sape les fondements de la démocratie au prétexte de défendre celle-ci.
En présence de Malik Salemkour, président de la Ligue des Droits de l’Homme

>>>>>Présentation également de l’Ouvrage « L’Etat d’urgence (permanent) » témoignages et analyses, en présence des auteures Hassina Mechai et Sihem Zine

 MERCREDI 20 JUIN 2018 –19H
AGORA, 20 RUE STALINGRAD, RER NANTERRE VILLE

En partenariat avec le MRAP, les Oranges, Les mamans des Pablo, la maison d’édition Melting Book
 
 
L’état d’urgence n’a pas pris fin le 1er novembre 2017.  Malgré les alertes répétées de nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme ses mesures ont été inscrites dans le droit commun via la loi  n° 2017-1510 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (SILT) — plus communément appelée loi antiterroriste et promulguée le 30 octobre 2017 par le Président de la République.
 
Attentif au respect des droits et des libertés fondamentales, l’Observatoire de l’état d’urgence s’inquiète de voir l’empilement des lois sécuritaires menacer l’État de droit et lance une campagne pour dénoncer l’instauration d’un état d’urgence permanent qui sape les fondements de la démocratie au prétexte de défendre celle-ci.
 
 L’Observatoire de l’état d’urgence, créé en janvier 2016, est un regroupement d’associations, d’organisations et de syndicats qui veillent à la défense des droits et des libertés fondamentales et sont mobilisés pour sortir de l’état d’urgence permanent et dénoncer l’inscription de ses mesures liberticides dans le droit commun.
 

 

Table ronde sur la Fashion Revolution- Nanterre Université- Vendredi 15 juin 18h30

Table ronde sur la Fashion Revolution, et plus largement sur le thème de l’industrie textile et des droits de l’Homme, le vendredi 15 juin à 18h30 à l’Université de Nanterre.
1er étage, bat. F
Donnez du sens à vos vêtements ! Venez rencontrer des acteurs de la mode éthique pour découvrir avec eux ce qu’il en est du respect des droits de l’Homme et de l’environnement aujourd’hui dans l’industrie textile. Quels sont les gestes simples à adopter au quotidien ? Comment s’engager en tant qu’étudiant et en tant que citoyen ? Quelles perspectives professionnelles le secteur de la mode offre-t-il au juriste spécialisé en droit social ?

Seront présents pour discuter avec vous :

-Thomas, co-fondateur de la plateforme SloWeAre (https://www.sloweare.com/),
-Sofia Linares (cofondatrice de l’agence Atypique Atipico https://www.atypiqueatipico.com/),
– et Juliette Camy (membre de l’association Fashion Revolution et étudiante au sein du Master 2 Recherche).

Nous vous attendons nombreux le 15 juin à 18h30, à l’Université de Nanterre !
1er étage , bat. F