Ce site est celui de la section LyonConfluences de la Ligue des Droits de l’Homme
Mobilisée depuis plus de 120 ans, la #LDH a été particulièrement active dans le contexte liberticide de ces derniers mois. Vous non plus, ne restez pas impuissant face au recul de vos droits et libertés : liguez-vous ! ⤵ Adhérer
A 2 jours de la trêve hivernale, la Préfète Mme Buccio a pris la décision de faire expulser les habitants de Pyramide lundi 30 octobre!!
Des centaines de policiers vont être mobilisés pour jeter à la rue des personnes vulnérables et précaires.
La DDETS propose 20 places…. pour héberger 250 personnes. Ça ne suffit même pas à héberger les enfants présents dans le squat !!
Le ministre, Patrice Vergriete, interpellé par le Maire de Lyon, Grégory Doucet, a estimé que ces conditions ne sont pas bonnes et propose ………. d’ouvrir un gymnase pendant 3 jours !!??
Pourtant le bâtiment va rester fermé et vide tout l’hiver…. mais il parait plus important au ministre de « respecter la procédure » plutôt que d’organiser l’occupation temporaire du lieu et faire respecter le droit à la vie et le respect de la dignité humaine. Et de se donner le temps et les moyens de traiter humainement cette situation.
Toutes ces personnes vivent en squat parce que l’accès au logement est devenu un défi et le gouvernement ne crée pas les places d’hébergement d’urgence nécessaire.
250 personnes mises à la rue ! c’est criminel.
NOUS APPELONS TOUTES LES ORGANISATIONS DEMOCRATIQUES A MANIFESTER LEUR SOLIDARITE AVEC LES OCCUPANTS DU SQUAT.
RASSEMBLEMENT à 6h et conférence de presse lundi 30/10/2023 à 8h,
Renvoi au 11 janvier 2024 à la demande de la présidente, lié à un deuil dans la famille de la présidente.
Affaire Geneviève Legay : mobilisons-nous le 13 octobre !
Vendredi 13 octobre aura lieu le procès du commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay, alors porte-parole d’Attac 06, le 23 mars 2019 à Nice, lors d’une manifestation de Gilets Jaunes.Grâce au travail des avocat·es de Geneviève et de la presse, mais aussi grâce à la mobilisation d’Attac et à votre solidarité, nous avons notamment obtenu le dépaysement de l’affaire à Lyon, la mutation-sanction du procureur de Nice, et, enfin, ce procès. Ce sera un procès historique, car c’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice.
La LDH appelle à se joindre à la mobilisation pour soutenir Geneviève Legay
RDV auTribunal judiciaire de Lyon vendredi 13 octobre
Depuis le printemps 2020, nous rencontrons des personnes désappointées, désemparées voire désespérées. Ces personnes sont des usagers et usagères du Service Public de la Préfecture, d’origine étrangère en lien avec les services de la Direction des Migrations et de l’Intégration qui nous font part de leurs plaintes et incompréhensions à propos du fonctionnement de vos services, faute d’avoir simplement pu obtenir une réponse à leurs questions.
Ces plaintes émanent de personnes qui subissent une rupture dans leurs droits sociaux ou perdent leur travail car leur récépissé n’a pas été renouvelé dans les délais.
Ces plaintesproviennent de personnes qui attendent depuis des mois voire des années un rendez-vous pour déposer une demande ou pour renouveler leur titre de séjour.
Ces plaintessont formulées par des personnes qui trouvent porte close pour obtenir un renseignement ou qui sont confrontées au dédale kafkaïen de la dématérialisation.
Ces plaintessont exprimées aussi par des personnes qui ne comprennent pas que les droits reconnus par une juridiction ne soient pas mis en œuvre spontanément.
Cette litanie, qui ne fait que s’étoffer, pointe les graves dysfonctionnements du service étranger de la Préfecture du Rhône. Ils impactent également les fonctionnaires et contractuel.le.s de ce service. Est-ce digne d’un Service Public, dont la première mission est d’apporter une information claire et juste aux usagers et usagères et une réponse à leurs demandes ?
Nous, usagers et usagères de la Préfecture, travailleuses et travailleurs sociaux, avocat.e.s, personnalités publiques au contact de la population, associations militantes, sommes les témoins de ce fonctionnement absurde où inégalités de traitement, non-respect de la loi et précarité se renforcent et font système, rendant caduc le processus d’accueil et d’insertion des personnes étrangères.
Nous, qui déployons une énergie considérable au quotidien pour, bien trop souvent, remplir des missions qui incombent à l’État, ne pouvons recueillir ces plaintes en restant silencieux.
Près d’un millier de personnes se sont mobilisées le 2 mai 2023 pour porter haut et fort des revendications pour un accès à un Service Public humain reposant sur le principe d’égalité des droits. À ce jour, et malgré notre volonté d’ouverture d’un dialogue, vous semblez ignorer nos sollicitations de rencontre, nous obligeant à rendre cette lettre publique.
Nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux dans un collectif élargi à des soutiens d’horizons et des sensibilités très divers à partager ce constat et les revendications.
Nous demandons un accès réellement simplifié au Service Public permettant d’informer, d’éclairer et d’aider les usagers et usagères dans leurs démarches administratives.
Nous demandons également que les dossiers déposés fassent l’objet de délai d’instruction raisonnable aboutissant systématiquement à une décision.
Nous réclamons l’exécution des décisions de justice.
Nous attendons des engagements forts et rapides pour garantir l’accès au droit et obtenir que ce Service Public soit à la hauteur des enjeux dont vous avez la responsabilité.