Ce site est celui de la section LyonConfluences de la Ligue des Droits de l’Homme
Mobilisée depuis plus de 120 ans, la #LDH a été particulièrement active dans le contexte liberticide de ces derniers mois. Vous non plus, ne restez pas impuissant face au recul de vos droits et libertés : liguez-vous ! ⤵ Adhérer
Tous les jours, depuis 180 jours (six mois), le collectif « une heure pour Gaza » est présent place de la Comédie pour réclamer un cessez le feu et l’accès à l’aide humanitaire à GAZA.
Le ministère de l’Intérieur assurait jusqu’ici que l’expérimentation n’irait pas au-delà de la période des Jeux olympiques, même si le texte de la loi prévoyait déjà une prolongation jusqu’au 31 mars 2025. Matignon précise attendre le rapport d’un comité d’évaluation promis d’ici fin décembre….
Qu’est-ce que la vidéosurveillance algorithmique ? Vidéosurveillance/Vidéoprotection « augmentée » ou « intelligente », comme l’écrivent les institutions et les industriels ou encore vidéosurveillance « algorithmique » ou « automatisée » (VSA) comme nous préférons la nommer. Tous ces termes recouvrent une même réalité aux contours plus ou moins flous et aux promesses plus ou moins concrétisées. Il s’agit de l’ajout d’une couche d’algorithme aux caméras de vidéosurveillance dites « classiques ». Et ce, dans le but de rendre automatique l’analyse des images captées par caméras, jusqu’à présent réalisée par des humains, des opérateurs vidéo au sein de centres de supervision urbains (CSU). Alors pourquoi ces différences de langage ? …
Julian Assange s’exprime devant la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg
Ce mardi 1er octobre 2024, Julian Assange s’exprimait devant la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg.
La commission s’appuie sur le rapport de la représentante islandaise Thórhildur Sunna Ævarsdóttir ( Parti pirate). Le comité de soutien Assange pointe dans un communiqué que « cette commission a émis un avis clair sur le cas Assange, notamment quant à la nature politique de la persécution. Elle accuse sans détour les États-Unis et le Royaume-Uni, demandant des actions. »
Il s’agissait de sa première prise de parole publique depuis trois mois, depuis qu’il est sorti de sa détention terrible de la prison de Belmarsh à Londres, après 14 ans de persécution pour fait de journalisme … Lire la suite
Intercepted, le dernier documentaire de la réalisatrice ukrainienne Oksana Karpovych, est un film glaçant. Il juxtapose avec talent des conversations téléphoniques de soldats russes avec leurs proches (interceptées par les services de sécurité ukrainiens durant les premiers mois de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine et mises en ligne) avec des images de destructions de cette guerre infiniment meurtrière, filmées au fil d’un périple à l’intérieur du pays en longs plans à la lenteur voulue qui témoignent aussi de la volonté de vivre ou de survivre des populations civiles environnées de décombres.
Une œuvre forte dénuée de tout pathos et de toute tentation voyeuriste. Un parti-pris de sobriété d’une grande efficacité : « La chose que nous voulions que ces images transmettent, c’est le sentiment terrible et inconfortable du temps suspendu et du calme de la guerre », a déclaré la cinéaste lors du festival News Directors/News Films au printemps dernier.
En contrepoint, une bande-son terrifiante où s’expriment, sans filtre, ces soldats russes gorgés de propagande poutinienne qui volent, violent, torturent et tuent sans, pour la plupart, l’ombre d’un doute ou d’un remords, souvent encouragés – c’est peut-être le pire – par la mère ou la compagne à qui ils font, sans fard, le récit de leurs exactions.
On y entend, pêle-mêle, un mixte de mépris et de ressentiments. La jalousie devant un niveau de vie ukrainien perçu comme supérieur à celui des Russes donc justifiant tous les pillages (des échantillons de maquillage au gros électroménager en passant par les baskets et les ordinateurs) et l’on comprend que beaucoup de soldats, appâtés par la solde ou le salaire,
viennent de régions pauvres où l’emploi est rare (et tout autant les cuvettes de WC en porcelaine dont d’autres enregistrements montraient que des militaires russes les découvraient comme un luxe inouï). La volonté d’éradiquer tout un peuple dont même les civils ne sont pas perçus comme des personnes humaines mais réduits à l’étiquette infamante de « nazis » ou de « kholkhols » (terme méprisant utilisé depuis longtemps sous les régimes russes successifs pour rabaisser les Ukrainien·nes, que l’on peut traduire par « ploucs incultes »). La haine de l’autre qui autorise tous les crimes et les mots les plus orduriers, xénophobes, homophobes.
Violence des mots et violence des actes vont de pair Ces conversations téléphoniques donnent à entendre la barbarisation de ces soldats ordinaires et la déshumanisation radicale dont procède la guerre poutinienne. …. Lire la suite
Un article de « The conversation » – qui rappelle le cadre juridique de la protection des cours d’eau en France, – qui pose le problème de la définition du « cours d’eau » et de ses interprétations – qui propose une analyse cartographique des conséquences de cette définition et de ses interprétations -qui pose la question des conséquences sur la santé des bassins versants.