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LyonConfluences
de la Ligue des Droits de l’Homme

Mobilisée depuis plus de 120 ans, la #LDH a été particulièrement active dans le contexte liberticide de ces derniers mois. Vous non plus, ne restez pas impuissant face au recul de vos droits et libertés : liguez-vous ! ⤵ Adhérer

Plus d’enfants à la rue !


Devant la métropole rue du lac à Lyon, pour dénoncer et refuser les évacuations des squatts ! Rejoignez Un toit, c’est un droit Plus d’enfants à la rue !

« Une heure pour Gaza » : tous les jours

La CNCDH, dont la LDH est membre, appelle la France à amplifier les initiatives visant à mettre un terme à toute restriction délibérée de l’accès à la nourriture à Gaza. La famine comme méthode de guerre est un interdit fondamental.

A Lyon, rejoignez les citoyen.ne.s qui chaque soir de 18 à 19h affichent la demande de cessez le feu à Gaza et d’accès à l’aide humanitaire !

Lutter contre l’expulsion de l’ECG

Symbole de la lutte contre la gentrification, l’espace communal de la Guillotière (ECG) et l’Annexe (Lyon 7e) sont en passe d’être expulsés à la fin de la trêve hivernale, ce 1er avril. À l’initiative de plusieurs collectifs, une semaine de résistance est organisée pour « défendre l’ECG ». Elle débutera ce samedi 30 mars par une manifestation à 14 h, devant la Préfecture.

Liberté pour Moustapha

Rassemblement pour demander la libération de Moustapha ! Soyons nombreux mercredi 3 avril à 12h30 devant la préfecture du Rhône ! Sa détention en CRA doit cesser !

Centres de rétention administrative

Samedi la section organisait au cinéma Toboggan de Décines une projection du film « Je ne sais pas où vous serez demain», suivie d’un débat très riche sur les CRA avec le réalisateur Emmanuel Roy. Merci aux intervenants et aux nombreux spectateurs présents.

François Audigier : « Cessez-le-feu immédiat et accès de l’aide humanitaire à Gaza »

François Audigier, membre du bureau de la Ligue des droits de l’Homme de Lyon, est l’invité ce mardi de Raphaël Ruffier-Fossoul, dans les Coulisses du Grand Lyon. Chaque jour, un invité qui fait l’actualité de Lyon, son agglomération ou sa région. Politique, société, culture, social : ils passent tous sur le grill dans le studio de LyonMag TV lien .

Violences policières : un autre maintien de l’ordre est possible

Communiqué LDH, le 11 mars 2024

L’année 2023 a été marquée par un nouveau tournant dans la gestion autoritaire du gouvernement en matière de maintien de l’ordre. Mobilisation sociale contre la réforme des retraites, action écologiste à Sainte-Soline, mouvement de contestation, notamment dans les quartiers populaires, à la suite du meurtre du jeune Nahel par des policiers, manifestations en soutien à Gaza… autant de mouvements de protestation de la société civile qui ont été frappés par la répression policière tout au long de l’année passée. 

Malgré les alertes répétées de la société civile, l’Organisation mondiale des Nations unies (ONU) a, quatre ans après une alerte similaire lors des rassemblements des « Gilets jaunes », à nouveau épinglé la France face à son escalade répressive. Loin d’en tenir compte, le gouvernement a préféré attaquer la LDH (Ligue des droits de l’Homme) pour son travail d’observation des pratiques policières. 

Comme c’était à craindre, après avoir été expérimenté dans les quartiers populaires, la LDH a constaté que le déploiement de moyens répressifs hors norme était maintenant la règle dans les situations de maintien de l’ordre : retour de l’usage d’armes mutilantes comme le LBD, les grenades de désencerclement et les grenades offensives, des nasses illégales en manifestation, du gazage à outrance, du matraquage systématique, ou encore de l’utilisation nouvelle de drones. Elle a également fait le constat de l’emploi de policiers non formés au maintien de l’ordre et connus pour leur violence – en particulier la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et les Brigades anti criminalité (BAC), ainsi que de nouvelles compagnies de CRS, dont l’action est déjà repérée comme étant problématique, notamment à Mayotte, lors de l’opération « Wuambushu ». Le recours systématique aux interpellations « préventives », la multiplication des gardes à vue arbitraires et violentes, ainsi que des verbalisations abusives, mais aussi la recrudescence d’arrêtés préfectoraux interdisant les mobilisations sociales viennent compléter cette panoplie répressive, au mépris des conséquences pour les libertés, comme pour les personnes. La LDH a également fait le constat des difficultés pour les victimes d’accéder à la justice.

Pour que la société civile puisse continuer à exprimer son opposition au pouvoir en place chaque fois que cela est nécessaire, contrepoids nécessaire en démocratie, la LDH n’aura de cesse d’appeler à une profonde révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre et à une réforme des services de contrôle interne des forces de l’ordre (IGPN et IGGN) afin de mettre fin à l’impunité des violences policières.

Voir le communiqué

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