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LyonConfluences
de la Ligue des Droits de l’Homme

Mobilisée depuis plus de 120 ans, la #LDH a été particulièrement active dans le contexte liberticide de ces derniers mois. Vous non plus, ne restez pas impuissant face au recul de vos droits et libertés : liguez-vous ! ⤵ Adhérer

Ukraine : déjà deux ans

A l’initiative de Lyon Ukraine et des Associations Ukrainiennes de lyon

RASSEMBLEMENT

SAMEDI 24 FÉVRIER A LYON PLACE BELLECOUR
14h30 – 17h

A l’initiative du Collectif 69 de Soutien au Peuple Ukrainien :

 SAMEDI 24 FÉVRIER A LYON

SOIRÉE  – DEBAT A LA MAIRIE DU 1ER Arrdt de LYON

18h- 21h

« UKRAINE IL Y A URGENCE
S’ informer- comprendre – être solidaires »

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE 

Fermer les locaux fascistes

Rassemblement unitaire face à l’extrême droite

Lundi 12 février – 18h30 Place de la Comédie – Lyon

En soutien aux victimes de l’agression raciste du 2 février

Pour exiger la fermeture de la Traboule et l’Agogé

Rappeler notre détermination à lutter face aux fascistes

Urgent ! Un toit pour les enfants de Lyon

À Lyon comme partout en France, le sans-abrisme explose. Cela concerne de plus en plus les femmes et les enfants.

Le collectif Jamais Sans Toit occupe depuis le 12 janvier une école désaffectée du 9 ème arrondissement afin de mettre à l’abri 63 enfants et leurs parents.

Depuis, ce sont des enseignants et des parents d’élèves qui assurent la gestion humanitaire et sanitaire de ce lieu : ravitaillement, organisation, loisirs des enfants…

Ils réclament une prise en charge en urgence par les pouvoirs publics de ces familles installées dans l’école .

La mairie de Lyon doit mettre à disposition de l’Etat ce bien municipal. Charge ensuite à la Préfecture du Rhône, qui a annoncé la création de 300 places d’hébergement d’urgence en 2024, de financer un opérateur agréé, c’est-à-dire des professionnels de l’urgence sociale qui prennent le relais des bénévoles et établissent le diagnostic social des familles.

L’objectif est de transformer cette école en centre d’hébergement d’urgence officiel, en attendant que ces familles puissent être orientées, au plus près des établissements scolaires des enfants, vers des logements pérennes, dignes et adaptés à une vie familiale.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Le collectif Jamais Sans Toit oeuvre depuis dix ans à Lyon pour mettre à l’abri les élèves qui dorment à la rue. Il est à l’origine du Réseau national d’aide aux élèves sans toit créé à la rentrée scolaire 2022 en partenariat avec le CAU (Collectif des Associations Unies), la FCPE, la FAS (Fédération des Acteurs de la Solidarité) et L’UNICEF. Une vingtaine de villes ont désormais rejoint le réseau.

Signez la pétition

Quel accueil à Lyon pour les mineur.e.s non accompagné.e.s?

Les personnes mineures qui arrivent sur le territoire sans adulte accompagnant sont censées être protégées par le droit international, en tant qu’enfants. La collectivité devrait leur donner accès à l’éducation, un logement, aux soins, à la scolarité…

  • Qu’en est-il de cette réalité à Lyon ?
  • Pourquoi y a-t-il des campements et des jeunes livré.e.s à elleux-mêmes ? 
  • Comment permettre à ces personnes d’accéder à leurs droits ? Y a-t-il une action citoyenne possible ?

MARDI 13 FEVRIER de 18h30 à 21h
avec le collectif A.M.I.E (Accueil des Mineurs Isolé.es Etranger.es) 
qui accompagne et oriente ces mineurs avant la reconnaissance de leur minorité et leur prise en charge par l’État.

📍à l’Amicale du Futur, 31 rue Sébastien Gryphe 69007

autour d’un buffet garni par vos soins, donc pensez bien à apporter à manger pour partager

INSCRIPTIONS: 👉 Pour nous aider à bien organiser, nous vous invitons à vous inscrire. 

Je m’inscris pour L’accueil des mineurs non accompagnés 

Communiqué de presse du collectif 21 oct 2010

9 février 2024

Le collectif 21oct2010 s’est réuni pour prendre connaissance de  l’arrêt de la cour européenne des droits de l’homme (CEDH) publié ce jeudi 8 fevrier 2024 et il se félicite de la condamnation de l’État français  pour avoir pratiqué la nasse de jeunes manifestan-tes,  le 21oct2010 sur la place Bellecour à Lyon lors des mouvements sociaux contre la réforme des retraites en 2010. Cette nasse de 700 personnes qui a duré pendant 5 à 7 heures, a été vécue comme une véritable garde à vue à ciel ouvert. 

Le collectif 21 octobre se félicite d’avoir su maintenir une action collective depuis 13 ans et avoir été entendu par la CEDH.

Merci à tous les jeunes qui ont témoigné contre cette nasse. Quatorze ans après les faits, nous saluons les plaignant-es individuel-les qui ont persévéré dans l’ action en justice. Nous saluons aussi les jeunes qui ont été encerclés, humiliés,souvent victime de racisme  dont ont fait preuve les forces de l’ordre durant cet encerclement , et qui n’ont pas pu porter plainte, ni faire entendre leur parole.

Merci à Maître  Bertrand Sayn ,notre avocat ,qui a su défendre cette action en justice et pour son travail d’accompagnement pendant ces 14 ans pour résister , répondre aux questions , informer pour  maintenir le « curseur » des libertés fondamentales.

Merci à  Maitre Spinosi avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de Cassation qui a pris le relais pour la Cour de Cassation puis pour l’action auprès de la CEDH

Merci a toutes les associations et organisations syndicales, politiques qui se sont portées partie civile à Lyon et qui sont restées mobilisées jusqu’au bout pour  dénoncer  la violence de ce dispositif policier.

Merci a celles et ceux qui ont assuré l’animation du collectif

C’est cette union qui a été notre force durant toutes ces années de procédure.

La CEDH rappelle que si les faits se sont passés avant l’adoption du nouveau schéma national du maintien de l’ordre de 2021,  ce dispositif des ‘nasses’ doit être strictement ‘proportionné’,en absolue nécessité et donc ce qui signifie pour nous ne plus être mis en place de manière préventive,comme on l’a vu trop souvent lors de récentes manifestations.

Les libertés fondamentales de circulation, d’expression et de réunion pacifique, garanties par la Convention européenne des droits de l’homme ne peuvent être restreintes que par des dispositions strictement encadrées par la loi. L’usage systématique des nasses, c’est terminé !

Nous maintiendrons notre vigilance, en convergence avec nos partenaires, sur les restrictions des libertés, les inégalités d’accès aux droits fondamentaux et en particulier sur l’utilisation de l’encerclement au cours des mouvements sociaux.

On lâche rien!

le collectif 21 octobre

La France condamnée par la CEDH pour une nasse policière dans une manifestation en 2010

L’affaire concerne l’encerclement d’une douzaine de personnes, pendant plusieurs heures, par les forces de l’ordre sur la place Bellecour, à Lyon, le 21 octobre 2010, au cours d’une manifestation contre un projet de loi sur la réforme des retraites.

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné, jeudi 8 février, la France pour le recours sans base légale à une nasse policière lors d’une manifestation en 2010 à Lyon, estimant qu’il y avait eu des violations des libertés de circulation, de réunion et d’expression. C’est la première fois que la France est condamnée pour cette pratique policière d’encerclement de manifestants, selon une source au sein de la cour.

La CEDH note cependant que si l’utilisation d’une nasse policière était dépourvue de cadre légal à l’époque des faits, il y a près de quinze ans, le ministère de l’intérieur a, depuis, publié un nouveau schéma national de maintien de l’ordre, en décembre 2021, qui encadre cette technique dans la doctrine des forces de l’ordre.

L’affaire concerne l’encerclement des requérants, une douzaine de personnes, pendant plusieurs heures, par les forces de l’ordre sur la place Bellecour, à Lyon, le 21 octobre 2010, au cours d’une manifestation contre un projet de loi sur la réforme des retraites.

« Une victoire de principe »

« Toute mesure restreignant » les libertés de circulation, d’expression et de réunion pacifique, garanties par la Convention européenne des droits de l’homme, « doit être prévue par la loi », rappelle dans un communiqué la juridiction qui siège à Strasbourg.

La CEDH, qui « déduit que le recours par les forces de l’ordre à la technique de l’encerclement n’était pas, à la date des faits, prévu par la loi », constate en conséquence plusieurs violations de la convention, dont ceux relatifs à la liberté de circulation, de réunion et d’association.

L’avocat des requérants, Me Patrice Spinosi, a salué « une victoire de principe, qui démontre que l’usage de la pratique des “nasses” ou de “l’encerclement” (…) était illicite en France avant l’entrée en vigueur du schéma national du maintien de l’ordre, en décembre 2021 ».

« Selon la CEDH, le fait que cette pratique soit désormais encadrée n’équivaut pas à un blanc-seing pour les forces de l’ordre. Elle juge que l’usage disproportionné du “nassage” est susceptible de porter atteinte non seulement à la liberté d’aller et venir mais encore à la liberté d’expression », ajoute Me Spinosi dans une réaction transmise à l’Agence France-Presse.

Le Monde avec AFP

Ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les Etats-Unis

Les 20-21 février, la Haute Cour britannique examinera la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les Etats-Unis, où il risque jusqu’à 175 années de prison. À l’issue de ces deux jours d’audience, ou bien les deux juges de la Haute Cour autoriseront le fondateur de WikiLeaks à présenter formellement cet appel, ou bien ils le lui refuseront et il pourrait être extradé dans la foulée, dans les 48 heures selon Stella Assange.

Dans ce second cas de figure, Julian Assange aura la possibilité de présenter un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) mais celui-ci ne sera pas suspensif et on ignore à ce stade si le Royaume-Uni respectera cette procédure et surseoira à l’extradition. C’est pourquoi les avocats présenteront parallèlement une demande de suspension de celle-ci.

L’urgence est donc immense en ce mois de février. Il importe d’informer et de mobiliser comme jamais sur le sort du journaliste australien, persécuté depuis bientôt 14 ans par Washington et certains de ses alliés pour avoir notamment révélé, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, des crimes de guerre commis en Irak et Afghanistan par l’armée états-unienne.

Le risque imminent d’extradition a conduit à l’organisation de l’opération nommée « Day X » : le 20 et/ou le 21 février, des rassemblements pour demander la libération de Julian Assange auront lieu un peu partout dans le monde, le principal rendez-vous se tenant bien sûr à Londres, où le journaliste le plus primé du XXIe siècle est emprisonné depuis cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh.

Voir le site de soutien

La préfecture aux ordres de qui ?

La conférence de Maître Gilles Devers, déplacée, après son interdiction, de l’Université Lyon2 à la Bourse du Travail, a finalement été interdite par la préfecture.

Dans sa conférence l’avocat international devait caractériser en droit l’action de l’armée israélienne à Gaza.

Ceci alors que la Cour Internationale de Justice des Nations Unies vient de mettre en garde contre un risque de génocide à Gaza.

La fédération du Rhône de la LDH dénonce fermement cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression et réaffirme sa participation aux actions pour obtenir un cessez le feu à Gaza.

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