Communiqué :
« La liberté est la règle et la restriction de police l’exception »
Recours en référé suspension et pour excès de pouvoir contre l’arrêté du 13 juin 2022 pris par M. le maire de Nice portant réglementation de la mendicité sur les secteurs touristiques.
Malheureusement, une fois de plus, la Ligue des droits de l’Homme a été contrainte de déposer auprès du tribunal administratif de Nice , le 1 août 2022, un recours en référé suspension, ainsi qu’un recours pour excès de pouvoir contre le nouvel arrêté anti-mendicité de la ville de Nice.Les principaux points soulevés devant la juridiction administrative sont :
- Atteinte à la liberté d’aller et venir qui est la première des libertés
- Non respect de la liberté d’utilisation du domaine public
- Violation du principe de non discrimination à l’égard des personnes vivant dans la pauvreté et du principe de respect de la dignité humaine
- Atteinte portée au principe de fraternité et à la liberté fondamentale d’aider autrui dans un but humanitaire
- Absence de preuves de troubles à l’ordre public en rapport avec l’exercice de la mendicité
- Détournement de pouvoir : en effet, il apparaît clairement que l’objectif réel de l’arrêté n’est pas le maintien de l’ordre public, mais de rendre invisible la mendicité dans les zones touristiques de la ville
Christian Braquet
Président de la section de Nice
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