La ville de Nice et l’ouverture de l’institut « En Nour »

Communiqué de presse

Ville de Nice – Ouverture de l’Institut « En Nour » 

Depuis plus de dix ans, des associations locales poursuivent l’objectif d’édifier un bâtiment dédié principalement au culte musulman dans l’ouest de la métropole niçoise.

Ce projet a subi divers aléas juridico-administratifs et notre propos n’est pas de savoir quel acteur local, qu’il soit associatif, administratif ou politique, en est le responsable.

Aujourd’hui, alors que le projet est enfin arrivé à son terme, monsieur le maire de Nice semble soudain découvrir un impérieux besoin de création d’une crèche, qui prendrait opportunément la place de ce lieu de culte sur le point d’être inauguré ; il lance à cet effet une procédure de déclaration d’utilité publique en vue d’exproprier les occupants actuels. Dès lors, la volonté d’empêcher par tous les moyens la création d’un lieu de culte musulman est patente.

En agissant de la sorte, le maire ne fait que favoriser l’isolement de communautés au seul profit de ceux qui veulent anéantir la république et ses valeurs.

Nous observons par ailleurs que le maire de Nice ne manque pas une occasion d’écorner urbi et orbi et dans tous les médias le principe de neutralité qui s’impose à tous les édiles.

Parce qu’elle est profondément attachée à la laïcité, la Ligue des droits de l’Homme défend le droit de chacun de librement pratiquer la religion de son choix, comme celui de n’en pratiquer aucune, dès lors que les lois de la république sont scrupuleusement respectées.

Nice, le 7 janvier 2016.

Accueil de nuit des sans domicile fixe

LETTRE A MONSIEUR LE MAIRE DE LA COMMUNE DE NICE

Nice, le 20 décembre 2015

La Ligue des Droits de l’Homme – section de Nice

à

Monsieur le maire de la commune de Nice

Cabinet de M. le maire

Hôtel de Ville – 5, rue de l’Hôtel de Ville  06364 Nice

Objet : accueil de nuit des sans domicile fixe.

Monsieur le maire,

Les associations avec lesquelles nous sommes régulièrement en contact reçoivent dans leurs permanences, depuis quelques semaines, des hommes célibataires, mais également des femmes, en pleine détresse sociale, sans aucune possibilité d’être hébergés ou logés.

Ces personnes se présentent tous les soirs à « l’Accueil de nuit » où elles ne sont malheureusement pas prises en charge faute de place, ou parce qu’elles ont épuisé leurs droits à être hébergés, selon le règlement appliqué par cette structure municipale.

Pour cet hiver, il semblerait que vous ayez décidé de ne pas ouvrir le gymnase qui était, les années précédentes, ouvert aux SDF ; de sorte qu’une grande partie de cette population n’est pas hébergée et dort dans la rue depuis plusieurs semaines.

Sans hygiène, exposées au froid, aux intempéries et à toutes sortes sorte de dangers, ces personnes sont menacées dans leur intégrité physique. Elles perdent également peu à peu leur dignité.

C’est pourquoi, nous vous sollicitons afin que vous procédiez sans délai à la réouverture d’un gymnase pour les accueillir durant la période hivernale.

Dans l’attente, nous vous prions d’agréer, monsieur le maire, l’expression de nos sentiments distingués.

La présidente de la section de Nice

Swanie Potot

Non, Danielle L. la LDH n’est pas responsable des massacres du 13 novembre

La section de Nice de la LDH a reçu sur son compte Facebook www.facebook.com/ldhnice , le message privé que nous transcrivons ci-dessous :

« Danielle L.
Mesdames messieurs…
On ne vous entend pas beaucoup…
Peut être que quelques part vous vous sentez un peu responsable…!!!! C ‘est bien joli de refuser les expulsions des islamistes radicaux vers leur pays d origine ..
Ils s exposent à des représailles chez eux..???ce sont vos motivations…. toutes vos interventions font qu aujourd’hui 150 familles françaises vont pleurer leur mort… Vous n avez pas un peu honte quand même…
Ces jeunes Français ont moins de valeur que ces islamistes?
Honte a vous..
Je ne vous salue pas!!! »

Nous avons souhaité répondre à ce message, car il nous pensons qu’il reflète une des idées  préconçues les plus courantes à propos des activités et des prises de position des associations qui œuvrent pour la défense des droits de l’Homme.

Madame,

La LDH ne se tait pas, vous le constaterez en consultant son très intéressant site internet : http://www.ldh-france.org. Nous comprenons que, dans un mouvement d’angoisse provoqué par les tragiques événements que nous venons de vivre, vous cédiez à la facilité de désigner in petto des boucs émissaires, en l’occurrence, la LDH. Provoquer des divisions entre français, c’est précisément ce que les massacreurs recherchent.

Ce n’est pas la LDH qui a procédé en 1916 à un partage des décombres de l’empire Ottoman, traçant entre les peuples du Proche Orient, à leur seul profit, des frontières aussi absurdes qu’artificielles, mais les franco-britaniques.

Ce n’est pas la LDH qui, à partir de 1990, a mis à feu et à sang l’Irak, un pays déjà bien fragile, accentuant encore un peu plus les fractures entre les diverses communautés qui composent ce pays, mais Messieurs Bush père et fils.

Ce n’est pas la LDH qui a entrepris de massacrer son propre peuple en Syrie, créant ainsi la situation que vous connaissez, mais Monsieur Assad fils.

Ce n’est pas la LDH qui a perpétré un coup d’Etat en Egypte, déstabilisant un peu plus ce pays qui n’en avait vraiment pas besoin, mais Monsieur Abdel Fattah al-Sissi.

Ce n’est pas la LDH qui maintient le peuple Palestinien dans une perpétuelle situation de colonisé, mais Monsieur Netanyaou.

Ce n’est pas la LDH qui a permis l’installation de l’E.I dans les ruines de la Libye, mais Messieurs Sarkozy et Cameron.

Nous espérons qu’il ne vous aura pas échappé que la LDH n’est pas responsable des trente ans de déstabilisation et de guerres que vit le Proche Orient, lesquels sont à l’origine des événements que nous venons de vivre. Or le Proche Orient, comme son nom l’indique, est à nos portes et vous, vous avez pensé, à tort, qu’ici, dans notre douce France, allions pouvoir vivre tranquillement à l’abri de tous ces malheurs, au chaud, calfeutrés dans notre petit cocon douillet.

Vous réclamez plus de répression, plus de limitations des libertés publiques, pensant ainsi résoudre le problème ; mais avez vous réalisé que l’Irak, la Syrie, l’Égypte sont des Etats dans lesquels les libertés publiques et individuelles sont réduites à leur plus simple expression et, pourtant, ce sont des pays qui subissent presque quotidiennement des attentats comme ceux que nous venons de vivre ?

Gardons nous, madame, des solutions simplistes, à l’emporte pièce ; il n’y a pas de solution facile ; comme le dit Marc Trévidic, juge d’instruction au pôle antiterroriste de Paris pendant dix ans : « La France restera le pays le plus exposé aux attentats, à cause de notre diplomatie et de nos opérations extérieures, mais aussi parce que les terroristes détestent notre façon de vivre, notre mixité et notre rapport à la laïcité. La porte de sortie, c’est un travail contre la radicalisation et contre l’idéologie islamiste. Ça peut prendre dix ou quinze ans, il faut travailler sur les causes, tout en luttant contre les groupes terroristes et en empêchant les attentats ».

Travailler sur ces causes ne sera pas facile, surtout si on se contente de jeter l’anathème sur les associations œuvrant en faveur des droits de l’Homme, quand des enfants de la République, nos enfants, se transforment en kamikazes pour provoquer des massacres.

Recevez, madame, notre salut fraternel.

18 décembre 2015 : au TGI de Grasse, c’est la solidarité qui est mise en accusation !

Communiqué de presse

18 décembre 2015 : au TGI de Grasse, c’est la solidarité qui est mise en accusation !

Le 13 juillet, Claire, Maître de Conférences retraitée, militante associative, est interpellée par la P.A.F en gare d’Antibes alors qu’elle accompagnait un mineur et une jeune femme tous deux des réfugiés qui souhaitaient prendre le train en direction du Nord de l’Europe.

Que reprochait-on à cette paisible retraitée ? Elle est prévenue d’avoir « facilité, par aide directe ou indirecte l’entrée irrégulière, la circulation irrégulière, le séjour irrégulier de deux étrangers en France » , c’est à dire, d’être un passeur.

Menottée, interrogée, placée en garde à vue pendant 24 heures, son domicile était perquisitionné, son téléphone portable mis sous scellés. La volonté d’intimidation des militants et sympathisants était manifeste.

Claire doit comparaître devant le TGI de Grasse le 18 décembre 2015.

Ce 13 juillet, Claire agissait dans le cadre de l’une des journées inter-associatives de présence active dans les gares internationales du Département des Alpes-Maritimes, présence rendue nécessaire par le blocage de la frontière franco-Italienne et la systématisation des contrôles au faciès opérés par les forces de l’ordre massivement présentes dans les trains et les principales gares du Département des Alpes-Maritimes.

Au moment où les médias diffusent en continu les images insoutenables de réfugiés qui fuient de cruelles guerres civiles, le Parquet de Grasse aurait voulu que Claire, indifférente, les regarde et laisse ces deux jeunes désorientés trouver tout seuls le chemin de la gare d’Antibes ? En aidant des réfugiés à trouver leur chemin, Claire a agi comme des milliers de citoyens de ce pays auraient pu le faire, tout simplement en faisant preuve de sentiments humains, simplement humains.

Signataires :

Amnesty International – Alpes-Maritimes

Association pour la démocratie à Nice (ADN)

Association  Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE)

Association Nationale D’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFÉ)

CIMADE 06

Comité de vigilance des Alpes-Maritimes (CO.VI.AM)

Habitat et citoyenneté

Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI)

Ligue des droits de l’Homme (LDH)

Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP ) – Comité Nice – Grasse

Réseau éducation sans frontières (RESF)

Secours Catholique 06

Syndicat des avocats de France (SAF)

Syndicat de la magistrature (S.M) 06

 

Vidéosurveillance, qui vous surveille ?

« Que fait un agent de vidéosurveillance devant son écran? Principalement, il s’ennuie… assure le journaliste Jérôme Thorel qui se base sur une étude faite par le sociologue Tanguy Le Goff, chercheur de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU-IDF). La conclusion du journaliste est sans appel : exiger une cellule psychologique dans chaque CSU [Centres de surpervision urbaines] de France et de Navarre. »
Jérôme Thorel  – Le blues du vidéosurveillant.
Pour accéder à l’article, cliquez ici : Qui vous surveille ?

Le professeur Shlomo Sand à nouveau censuré à Nice !

Le maire de Nice a une  conception Nord Coréenne de la liberté d’expression   : il ne la conçoit que dans la mesure où elle ne vient pas contrarier la petite musique instillée en permanence à Nice par les relais locaux de M Netanyahu : conférences, jumelages, voyages officiels, etc.  Aucun opposant israélien à Netanyahu ne peut s’exprimer à Nice.

Déjà le 14 novembre 2014, M. Sand a été empêché de s’exprimer à Nice (UNIA) sur le thème « Comment la terre d’Israël fût inventé » Cliquez ici :  Sand Nice nov 2014

La question « Israël et Palestine comment gagner la paix ? »  à l’évidence, n’intéresse pas M. Estrosi, ainsi que les relais locaux de M. Netanyahu.

 

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COMMUNIQUÉ de l’association « Les amis de la liberté »      Nice, le 12 septembre 2015.
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LE PROFESSEUR SHLOMO SAND DE NOUVEAU EMPÊCHÉ DE S’EXPRIMER À NICE
Le Professeur Shlomo SAND, historien à l’Université de Tel Aviv, devait donner une conférence jeudi 17 septembre à Garibaldi dans le cadre des Rencontres de la Pensée Critique organisées par Les amis de la liberté sur le thème « Israël et Palestine, comment gagner la paix ? ». Il n’en sera rien car la ville de Nice a annulé la réservation de l’amphithéâtre de Garibaldi «considérant l’extrême sensibilité de ce sujet en cette période d’activation du PLAN VIGIPIRATE-Niveau ALERTE ATTENTAT ».

C’est la deuxième fois que le professeur Shlomo SAND est empêché de s’exprimer à Nice. La fois précédente, c’était il y a quelques mois, M. Sand n’avait pas pu s’exprimer à l’UNIA, et cela avait donné lieu à une vive polémique qui avait vu les uns s’insurger contre une atteinte à la liberté d’expression tandis que les autres y voyaient l’effet de l’influence des milieux pro-israéliens. Cette
fois-ci, le motif invoqué – le Plan Vigipirate – est « propre et net » ; qui y trouverait à redire ? Il va de soi que nous ne sommes pas dupes ! Le Plan Vigipirate se justifie, certes, pour des raisons évidentes d’ordre public, de sécurité des biens et des personnes, mais il sert aussi, accessoirement, à cadenasser le débat public. Nous élevons une énergique protestation contre la décision de la ville de Nice, qui ne saurait entamer la détermination des partisans d’une issue juste au conflit israélo-palestinien.
Louis Broch
Président d’honneur
Daniel Amédro
Président

Les réflexes pavloviens de M. Estrosi

Dans le cadre des traditionnelles opérations médiatiques liées à la rentrée des classes, un élu local s’est particulièrement distingué cette année : M. Estrosi. En effet, dans la semaine de la rentrée, le maire de Nice a trouvé un nouveau sujet pour « faire le buzz » : l’ouverture du collège Avicenne à Nice, collège confessionnel musulman.

Engagé dans un combat électoral quasi fratricide avec le Front National, dans une région PACA mar­quée par l’histoire de la décolonisation, une démographie et un profil socio-économique de sa po­pulation qui déterminent un vote particulièrement conservateur, M. Estrosi se livre à une surenchère autour du triptyque idéologique qui était il y a quelques années encore le pré carré du FN : immigra­tion, islam, sécurité.

Un twitt, une page Facebook et c’est parti ! Ajoutons un article dans la presse locale, plutôt équilibré, mais présentant un maire à l’offensive, qui « menace », « part en campagne » et qui « attaque », sans souffler mot du contexte lié aux élections régionales (Nice Matin 04/09/2015). Pour accéder à l’article, cliquez ici :   Article de NM   ( pour lire, utilisez la fonction « rotation horaire » ) :

Nous le savons, l’évocation du substantif « musulman » provoque depuis quelques années chez le maire de Nice un réflexe pavlovien d’exigence de garanties, de contrôles en tout genre, demandes jamais formulées lors de l’ouverture des nombreux établissements privés locaux. M. Estrosi in­voque de « potentielles dérives » qui guetteraient, à priori, ce collège musulman, instillant l’idée particulièrement pernicieuse que musulman serait égal à danger.

Toute aussi grave est la demande formulée par le maire de Nice qui exige à présent qu’on lui pré­sente les « éléments attestant le respect des bonnes mœurs » de la part du personnel du collège, comme si, malgré la mise en œuvre de la  procédure de contrôle prévue par la loi, le personnel musulman était particulièrement susceptible d’être de mauvaises mœurs.

En effet et le maire de Nice le sait, l’ouverture d’un établissement privé d’enseignement est soumise à une longue procédure administrative déterminée par la loi (1) et dans laquelle interviennent successivement, le Recteur de l’académie, le Conseil aca­démique de l’Education Nationale, le Procureur de la République et, enfin le Prefet, lesquels, en ver­tu de l’article L 441-7 du Code de l’Education « peuvent s’opposer à l’ouverture de l’établisse­ment, dans l’intérêt des bonnes mœurs ou de l’hygiène ». (2)

Il semblerait que les garanties fournies par le travail des trois plus hauts fonctionnaires de l’Etat du Département ne soient pas suffisantes aux yeux du maire de Nice, pas plus que le dispositif légal prévu pour le contrôle du fonctionnement des établissements (3). Il prétend déposer une proposi­tion de loi pour que soit établi « un contrat d’association avec l’Etat » sans expliquer le moins du monde ce que le dit contrat apporterait de plus comme garanties que lourd dispositif législatif actuellement en vigueur.

M. Estrosi ne s’est jamais autant intéressé à l’ouverture d’un établissement privé d’enseignement que dans un contexte où il cherche à séduire l’électorat d’extrême droite, affirmant une nouvelle fois que l’islamophobie n’est plus la propriété du seul FN.

(1) Code de l’Education, pour l’essentiel : Livre IV, Titre IV, chapitre Ier : ouverture des établissements d’enseignement privés (article L441-5 et suivants ).  cliquez ici  : Article L441-5

(2) On observera que le maire peut aussi s’opposer à l’ouverture d’un établissent privé d’enseignement ; en effet, l’article L441-1 du Code de l’Education dispose que « Si le maire juge que les locaux ne sont pas convenables, pour des raisons tirées de l’intérêt des bonnes mœurs ou de l’hygiène, il forme, dans les huit jours, opposition à l’ouverture de l’école, et en informe le demandeur. »

(3)  Cliquez ici : Contrôle de l’Etat sur les établissements privés d’enseignement

La ville de Barcelone ouvre un registre pour l’accueil des réfugiés

Le premier adjoint au maire de Barcelone vient d’annoncer que la mairie va mettre en place un registre pour les familles qui souhaitent accueillir des réfugiés et  leur apporter d’autres types d’aides ;  il a demandé au gouvernement central de mette  plus de moyens à la disposition des communes.

Lire l’article (en espagnol) ici :  Barcelone et les réfugiés

Eric Ciotti : laïcité et jeu de bonneteau.

Dans le cadre de la rentrée scolaire 2015, M. Eric Ciotti, président du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, vient de poster sur Twitter les message suivants, dont le premier débute par : « autorité, égalité, laïcité »

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Il s’agit, pour M. Ciotti de faire la promotion de la tenue unique en milieu scolaire ; pourquoi pas ?  Mais de là à donner en exemple de laïcité réussie la très respectable institution d’enseignement  St Vincent de Paul à Nice, dont le non moins respectable projet d’établissement se propose de : « traduire en actes l’Évangile en annonçant la bonne nouvelle » cliquez ici :  Projet pédagogique , c’est prendre ses lecteurs, dans la meilleure des hypothèses, pour des nigauds.

Diluer le principe de laïcité dans un maelstrom, pratiquer un jeu de bonneteau  dans lequel  tous les projets pédagogiques relèveraient d’un même concept laïque, c’est assurément une excellente  méthode pour  tenter de l’affaiblir.

 

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Retour du délit de solidarité dans le Département des Alpes-Maritimes

Communiqué


Dans le département des Alpes-Maritimes,  il est interdit de manifester sa solidarité avec les réfugiés.

Claire a été arrêtée lundi 13 juillet, en fin de matinée,  pour avoir manifesté sa solidarité envers des réfugiés victimes des guerres, de persécutions et de dictateurs sanguinaires. Placée en garde à vue au commissariat d’Auvare lundi, libérée mardi, elle est convoquée au tribunal de Grasse vendredi 18 décembre.

Nous exprimons notre solidarité sans faille avec Claire. A travers son arrestation, alors qu’elle n’a fait qu’être sensible à la situation de ces personnes en détresse, c’est la solidarité exprimée par de nombreuses associations, citoyens et citoyennes envers les réfugiés qu’ils essaient, en vain, de museler.