- Une scolarisation stable des enfants
- Un hébergement durable
- Un suivi social effectif
Ces mesures permettront leur insertion progressive, la fin de leur errance et la réduction des bidonvilles.
Vous êtes invité.e.s à les accompagner dans cette démarche
Rendez vous Vendredi 16 novembre à 11h devant la sous-préfecture de Mantes la jolie
A la une
Familles Roms à Buchelay, Communiqué de RomYveline
Plusieurs familles roumaines de culture rom, dont une dizaine d’enfants, et notamment plusieurs bébés, vivent depuis quelques mois à Buchelay dans des bâtiments voués à la démolition (réserve foncière appartenant à l’Etablissement Public Foncier d’Ile de France) car elles n’ont nulle part ailleurs où habiter.
La plupart de ces personnes ont été expulsées, par la force publique, de leur précédent lieu de vie, à Triel sur Seine (78), en juin 2018, sans avoir bénéficié de propositions de logement.
Plusieurs de ces familles ont déposé des demandes de logement social. Mais les délais sont très longs.
Les enfants vont à l’école. Les adultes qui en ont la possibilité travaillent.
Ils sont menacés d’expulsion par la police, le Maire de Buchelay ayant pris un arrêté d’expulsion à leur égard. Hier, samedi 10 novembre au matin, la police est passée voir les familles; elle a noté la liste des personnes présentes, et leur a dit que l’expulsion est imminente. Mais, à ce jour, aucun relogement ne leur est proposé!
Certes les conditions de vie laissent à désirer dans ce squat, mais c’est toujours mieux que la rue.
Un recours contre cet arrêté a été formé; le jugement doit avoir lieu mardi 13 novembre au tribunal administratif de Versailles.
Même si le tribunal n’annulait pas l’arrêté du Maire, nous demandons aux services de l’Etat de proposer des logements correspondant aux besoins de ces familles dans les meilleurs délais, et avant toute expulsion. Et dans l’attente, un minimum d’amélioration des conditions matérielles: ramassage suffisant des ordures; accès à l’eau; sécurisation de l’électricité….
Pas d’expulsion sans relogement!
Projection du film « 8 av Lénine » au Pandora Mardi 13 novembre
Vous avez peut-être vu le film « Caravane 55 », documentaire qui raconte l’expulsion qu’ont subie, en 2003, les familles roumaines roms qui vivaient en caravanes à Achères.
Les réalisatrices de ce documentaire sont revenues, l’année dernière, à Achères, voir la famille sur laquelle était centré ce 1er documentaire.
Maintenant, cette famille vit (en HLM) et travaille à Achères.
Une insertion réussie……, comme beaucoup d’autres familles roms roumaines que nous connaissons.
C’est ce nouveau documentaire « 8 avenue Lenine » qui va être projeté, mardi 13 novembre à 20h30 au Pandora, suivi d’une rencontre avec les réalisatrices.
Le film est soutenu par la LDH au niveau national.
cinéma Pandora, 6 allée Simone Signoret (place du Marché) 78 260 Achères.
Beau succès de l’exposition « L’Art pour comprendre le monde » !
Manifeste pour l’accueil des migrants
Partout en Europe, l’extrême droite progresse. La passion de l’égalité est supplantée par l’obsession de l’identité. La peur de ne plus être chez soi l’emporte sur la possibilité de vivre ensemble. L’ordre et l’autorité écrasent la responsabilité et le partage. Le chacun pour soi prime sur l’esprit public.
Le temps des boucs émissaires est de retour. Oubliées au point d’être invisibles, la frénésie de la financiarisation, la ronde incessante des marchandises, la spirale des inégalités, des discriminations et de la précarité. En dépit des chiffres réels, la cause de nos malheurs serait, nous affirme-t-on, dans la « pression migratoire ». De là à dire que, pour éradiquer le mal-être, il suffit de tarir les flux migratoires, le chemin n’est pas long et beaucoup trop s’y engagent.
Nous ne l’acceptons pas. Les racines des maux contemporains ne sont pas dans le déplacement des êtres humains, mais dans le règne illimité de la concurrence et de la gouvernance, dans le primat de la finance et dans la surdité des technocraties. Ce n’est pas la main-d’œuvre immigrée qui pèse sur la masse salariale, mais la règle de plus en plus universelle de la compétitivité, de la rentabilité, de la précarité.
Il est illusoire de penser que l’on va pouvoir contenir et a fortiori interrompre les flux migratoires. À vouloir le faire, on finit toujours par être contraint au pire. La régulation devient contrôle policier accru, la frontière se fait mur. Or la clôture produit, inéluctablement, de la violence… et l’inflation de clandestins démunis et corvéables à merci. Dans la mondialisation telle qu’elle se fait, les capitaux et les marchandises se déplacent sans contrôle et sans contrainte ; les êtres humains ne le peuvent pas. Le libre mouvement des hommes n’est pas le credo du capital, ancien comme moderne.
Dans les décennies qui viennent, les migrations s’étendront, volontaires ou contraintes. Elles toucheront nos rivages et notre propre pays, comme aujourd’hui, aura ses expatriés. Les réfugiés poussés par les guerres et les catastrophes climatiques seront plus nombreux. Que va-t-on faire ? Continuer de fermer les frontières et laisser les plus pauvres accueillir les très pauvres ? C’est indigne moralement et stupide rationnellement. Politique de l’autruche… Après nous le déluge ? Mais le déluge sera bien pour nous tous !
Il ne faut faire aucune concession à ces idées, que l’extrême droite a imposées, que la droite a trop souvent ralliées et qui tentent même une partie de la gauche. Nous, intellectuels, créateurs, militants associatifs, syndicalistes et citoyens avant tout, affirmons que nous ne courberons pas la tête. Nous ne composerons pas avec le fonds de commerce de l’extrême droite. La migration n’est un mal que dans les sociétés qui tournent le dos au partage. La liberté de circulation et l’égalité des droits sociaux pour les immigrés présents dans les pays d’accueil sont des droits fondamentaux de l’humanité.
Nous ne ferons pas à l’extrême droite le cadeau de laisser croire qu’elle pose de bonnes questions. Nous rejetons ses questions, en même temps que ses réponses.
Réunion « laicité » à Trappes
Réunions associatives de rentrée
La section LDH de Poissy et environs sera présente aux forums des associations le
- à TRIEL le 8 septembre
- à POISSY le 9 septembre
- le 22 septembre à Saint Germain en Laye
Triel : Un « repas chez les voisins »
La LDH section de Poissy et environs soutient l’initiative du Comité des Tilleuls :
Triel : Fête du Flan
– aux demandeurs d’asile de lier connaissance avec plus de personnes
– de donner des informations au public sur leur situation et les actions de notre Comité
– de récolter un peu d’argent pour notre cagnotte (qui sert au Café voisins, repas et diverses actions)
Vous voulez contribuer ?
– Vous avez des objets en bon état à donner pour qu’ils soient vendus au bénéfice de la cagnotte ? Vous pouvez les déposer aux heures d’ouvertures à la Boutique des Deux Rives au 57 rue des Créneaux à Triel du lundi au samedi, ou sur la Péniche amarrée à Triel lors de la permanence administrative du Comité le vendredi de 17h30 à 19h30.
Et dans tous les cas, passez sur le stand rue du Pont à côté de la pharmacie.
« Un repas avec les voisins » à Triel
La section LdH de Poissy est membre du Comité de soutien aux réfugiés de Triel, qui lance l’opération « Un repas avec les voisins ».
Pour les migrants, après la question des papiers, une difficulté importante est de rentrer en contact avec les personnes établies en France. De plus, la période d’été et de congés qui commence va signifier pour eux une diminution des activités associatives et un désoeuvrement souvent plus important.
C’est pourquoi nous vous proposons de lancer cette initiative qui consiste à ce que des riverains volontaires, de Triel ou de communes proches, invitent à déjeuner ou dîner chez eux deux migrants du Centre de Triel, qui se seront portés volontaires sur inscription auprès de la Croix-Rouge (qui gère le Centre). Au terme de ce repas, aucune attente particulière n’est établie ni à l’égard des riverains invitant, ni à l’égard des migrants invités : les uns et les autres peuvent rester en contact, ou pas, c’est comme on veut….
Vous souhaitez inviter deux migrants à manger chez vous, comment procéder ? :
- vous communiquez vos Nom, adresse, numéro de téléphone, email, langues parlées (le Français peut suffire…), date et heure proposés par retour d’email- le groupe de coordination du Comité transmet ces informations au responsable du Centre de la Croix-Rouge
- de son côté le responsable du Centre de la Croix-Rouge informe les résidents du Centre de l’initiative et recense les volontaires pour chaque date proposée- le responsable du Centre de la Croix-Rouge met en contact invitants et invités- invitants et invités se contactent et s’organisent pour se retrouver le jour défini
Si vous habitez près de Triel et êtes prêts à inviter chez vous deux migrants à partager votre repas dans les semaines qui viennent, envoyez un email à l’adresse comite.tilleuls78@gmail.com