Nous sommes tous Charlie : Marche à Paris – Dimanche 11 janvier à 15H

Communiqué commun
 
Paris, le 9 janvier 2015
 
 
L’attentat terroriste, qui a décimé avant-hier la rédaction de Charlie Hebdo et coûté la vie à des fonctionnaires de police, est un crime inqualifiable qui porte atteinte aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
 
Nous – associations, organisations syndicales, partis politiques – appelons tous les citoyens à une marche républicaine silencieuse le dimanche 11 janvier, à 15 heures, de la place de la République à la place de la Nation.
 
Face à la barbarie, défendons les valeurs de la République !
 
Premiers signataires :CFDT – CFE-CGC – CFTC – CGT – EELV – Ensemble – Fondation Copernic – Front démocrate – FSU – Gauche unitaire – LDH – Licra – MDP – Modem – Mrap – MRC – Nouvelle Donne – PCF – PG – PRG – PS – SNJ – SNJ – CGT – SOS Racisme – UDI – UMP – Unsa
 

Nous sommes tous Charlie – Rendre Hommage et dire non

Communiqué commun LDH, Licra, Mrap et SOS Racisme
Paris, le 7 janvier 2015

Rendre hommage et dire non

La LDH, la Licra, le Mrap et SOS Racisme appellent tous les citoyens à
sortir de chez eux partout en France le dimanche 11 janvier 2015 à 14h30
en hommage aux victimes de la tuerie de Charlie Hebdo.

Parce que nous n’acceptons pas le fanatisme et la violence, parce que nous
sommes attachés à la démocratie et l’Etat de droit, parce que la liberté
de la presse est un des biens les plus précieux que nous avons acquis,
nous voulons vivre ensemble, sans racisme et sans discrimination, en paix
et en harmonie quelles que soient nos origines, nous appelons les femmes
et les hommes vivant en France, les organisations syndicales et
politiques, les associations et tous ceux et toutes celles qui sont
attachés à cet idéal de se joindre à nous, sans mot d’ordre ni slogan,
sans banderole ni bannière.

Juste pour être ensemble.

Bébé Rom : Jusqu’ou ira l’exclusion ! – Communiqué LDH du 5 janvier

En 2012, le Conseil d’Etat a instauré le droit à l’hébergement comme liberté fondamentale. Deux ans plus tard, il n’y a jamais eu, en France, autant de personnes sans domicile, n’ayant pour dormir qu’un hébergement précaire, voire pas d’hébergement du tout. Qu’ils soient SDF de longue date, travailleurs précaires, ou mineurs isolés étrangers, le 115 ou les gymnases ouverts en toute hâte peinent à les accueillir.    
 
En dépit de la circulaire du 26 août 2012 qui stipule que toute évacuation d’un camp ou d’un bidonville doit donner lieu à un relogement et à un accompagnement social, des milliers de Roms continuent, eux aussi, de vivre dans la rue ou dans des conditions indignes, installés sur des terrains insalubres, en butte à d’infinies difficultés pour accéder aux soins et pour scolariser leurs enfants.
 
Les parents de Francesca, en France depuis plus huit ans, sont de ceux-là. Leur fille de 3 mois a succombé à la mort subite du nourrisson, dans la nuit du 25 au 26 décembre, dans un bidonville sans eau, sans électricité, sans chauffage.
 
La mort d’un bébé est toujours un drame. Lorsqu’elle survient dans de telles conditions, elle est d’abord révélatrice de l’exclusion dont sont victimes les Roms. Pourtant, en refusant que l’enfant soit inhumée près du lieu où ses parents sont installés, dans la commune où ses frères vont à l’école, le maire de Champlan a franchi un pas supplémentaire dans l’abject. Déjà interdits de séjour dans certaines communes, les Roms vont-ils maintenant y être aussi interdits de sépulture ? Une telle décision ne peut que provoquer la colère, et la question même heurte profondément toutes les valeurs auxquelles nous sommes attachés.
 

 

Grève de la Faim – 7 Travailleurs – Usine de Poissy – PSA

La section de Poissy et environs de la Ligue des Droits de l’Homme communique:

7 travailleurs de l’usine PSA – Poissy sont en grève de la faim collective depuis le 18 septembre devant le pôle tertiaire de l’entreprise à Poissy. Ils sont installés sur le trottoir, avec des banderoles exposant leurs revendications: arrêt du harcèlement moral et de la discrimination syndicale; départ du DRH actuel.

Ces militants syndicalistes en sont arrivés à ce mode d’action car ils estiment qu’ils ne parvenaient pas à se faire entendre.

Ils expliquent qu’ils ont mené de nombreuses actions de dénonciation des pratiques dont ils sont victimes, sans résultats.

Ils ajoutent que la direction de l’entreprise n’a pas tenu compte des injonctions de l’inspection du travail, ni des décisions de justice prises à son encontre.

La section de Poissy et environs de la LDH est très préoccupée par cette situation. En effet, les revendications de ces syndicalistes (lutte contre la discrimination et le harcèlement moral) concernent directement la LDH.

Elle appelle les pouvoirs publics à intervenir au plus vite pour que la législation du travail soit effectivement respectée à l’usine PSA de Poissy.