Soirée rencontre au cinéma du Vésinet (78) – Le procès contre Mandela et les autres de Nicolas Champeaux

Ce lundi 18 mars à 20h30 nous organisons au cinéma du Vésinet (78) une soirée Ciné Rencontre avec le réalisateur du documentaire Le Procès de Mandela et les autres, Nicolas Champeaux, journaliste, ancien reporter à RFI. Un procès historique en 1963-1964 qui devint un réquisitoire anti-Apartheid. Des archives sonores récemment découvertes ont permis de créer ce magnifique documentaire, avec de l’animation pour donner vie à ses paroles. Le réalisateur sera présent à l’issue de cette séance pour échanger avec le public.

Le cinéma est à 5 min de la gare RER du Vésinet-Centre (ligne A), à 20 min de l’Etoile. Tarif unique de 4 € [ Printemps du cinéma ]

Ciné débat « Les invisibles »au Pandora à Achères

La section LDH Poissy et environs soutient le ciné-débat autour du film  » Les invisibles » sur la situation des femmes en extrême précarité.
Ce ciné-débat aura lieu au Cinéma Pandora à Achères, il est organisé avec Attac78N et le Secour Populaire.

Sont invités pour le débat :
Pascal Rodier responsable du Secours Populaire dans les Yvelines
Nicolas Hue Directeur d’activité et d’établissements dans le pôle habitat de l’Association Aurore.

Soirée débat MERCREDI 13 MARS 2019 de 20h à 22H30.

 

La Ligue des Droits de l’Homme,

le Comité Local du Mouvement de la Paix,

et L’Action Catholique Ouvrière

ont le plaisir de vous inviter:

Venez vous exprimer et débattre!

  • Services publics
  • Répartition des richesses
  • Démocratie et institutions

L’Egalité est-elle respectée?

MERCREDI 13 MARS 2019

de 20h à 22H30.

Salle Biraud 

68 rue Georges Bourgoin à Achères

Pour une Europe accueillante, la LDH rejoint l’ICE « Let us help! »

Nos gouvernements n’ont plus de solutions et compromettent nos valeurs fondamentales, il est temps que les citoyens soient inclus dans la discussion !

Qu’est-ce qu’une Initiative citoyenne européenne (ICE) : une ICE est un instrument de démocratie participative à l’échelle européenne. Elle permet à ses organisateurs de pouvoir présenter leur projet d’initiative devant le Parlement européen. Ainsi, la Commission européenne n’a donc d’autre choix que de répondre à des propositions qui sont trop souvent laissées de côté. Cependant, une telle initiative doit répondre à certains critères : l’ICE doit recueillir un million de signatures provenant d’au moins sept États membres de l’Union européenne. C’est pourquoi il est nécessaire pour les organisateurs de recueillir des informations personnelles sur les signataires afin que les signatures soient officiellement prises en compte.

Pour en savoir plus sur la législation européenne concernant l’ICE cliquez ici.

 

Pourquoi s’engager ?

Des citoyens et citoyennes européens de tous horizons se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux personnes migrantes. Mais aux yeux de nos dirigeants, cette solidarité est un délit. Aujourd’hui, en Europe, des milliers de citoyens et citoyennes solidaires risquent des amendes ou des peines de prison car ils viennent en aide à celles et ceux qui fuient les violences en tous genres. Ce n’est pas l’Europe que nous voulons ! Ces actes de solidarité sont le reflet des traditions européennes d’humanisme et de générosité, et ils doivent être reconnus comme tels ! C’est la raison pour laquelle Migration Policy Group lance la toute première Initiative citoyenne européenne (ICE) pour une #EuropeAccueillante. Et la LDH rejoint la démarche ! Grâce à cette pétition, exigeons que la Commission et le Parlement européens répondent à nos demandes. Demandez à la Commission européenne de  :

  • mettre fin au délit de solidarité

  • soutenir les citoyens et citoyennes qui offrent un foyer et une vie nouvelle à des personnes réfugiées

  • garantir des moyens et des règles plus efficaces pour défendre toutes les victimes de l’exploitation et de la criminalité

 

Cette ICE est votre chance de vous exprimer et de participer à une meilleure politique migratoire européenne.

Paris, le 18 avril 2018

Signez notre Initiative citoyenne européenne pour une politique migratoire accueillante !

Proposition de loi B. Retailleau/E. Philippe : les libertés publiques en danger

Le gouvernement a décidé de reprendre à son compte la proposition de loi de Bruno Retailleau adoptée au Sénat le 23 octobre 2018 visant à « prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs ». Alors que la France dispose d’un arsenal législatif déjà des plus répressifs, ces nouvelles mesures si elles étaient votées porteraient gravement atteinte aux libertés publiques de toutes et tous.

Les signataires appellent à s’opposer fermement à cette résurgence de la loi anticasseurs de 1970, de sinistre mémoire et abrogée en 1981. Cela marquerait un changement de paradigme avec la possibilité d’une répression inspirée des dispositions de l’état d’urgence dont le passage dans le droit commun ébranle déjà l’Etat de droit. Ce projet écarterait toujours plus la justice au profit de pouvoirs administratifs exorbitants. Fichage des manifestants, interdiction individuelle de manifester, obligation de pointage sont autant de signes de la poursuite d’une logique de suspicion généralisée et de contrôle social avec le risque de dévoiement des procédures et d’arbitraire.

Les signataires dénoncent ces restrictions au droit de manifester et ces lourdes menaces sur les libertés d’opinion et d’expression des oppositions et demandent le retrait de la proposition de loi.

Paris, le 23 janvier 2019

Signataires : Ligue des droits de l’Homme (LDH), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Fondation Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Union syndicale Solidaires, Confédération générale du travail (CGT)

Télécharger le communiqué au format PDF

Le 27 janvier, rassemblons-nous contre le changement climatique et pour la justice sociale !

Appel à participer aux rassemblements et marches pour le climat, dimanche 27 janvier

Les enjeux démocratiques du moment sont aussi dans la lutte contre les faux clivages. Loin des oppositions schématiques, entre revendications sociales pour plus de justice et mobilisations citoyennes pour le climat, les décisions qui s’imposent en matière de préservation de l’environnement, dans des conditions assurant la santé et la vie humaines, ne peuvent être prises au détriment des droits socio-économiques, notamment des plus fragiles. Combattre les changements climatiques passe par la justice sociale !

Le passage à une économie décarbonée n’est pas exempt de risques sociaux, notamment du fait de la reconversion des outils de production énergétique. Il appartient aux pouvoirs publics de prévenir ces risques dans la mesure du possible, en refusant l’atteinte à certains droits pour en exercer d’autres. Pour cela, dans le prolongement des attentes très fortes exprimées ces derniers mois de conformité des mandats de représentation avec l’intérêt général et d’une participation démocratique accrue, la transparence et le contrôle de l’élaboration des décisions publiques, du projet local jusqu’à la loi, doivent devenir la règle.

C’est pourquoi, lorsque l’Etat est mis face à ses contradictions, que ce soit par le mouvement des « gilets jaunes » du fait d’une taxe carbone indirecte ne tenant pas compte des capacités contributives ni de la répartition réelle des émissions de gaz à effet de serre dans l’économie, ou par les 2 millions de citoyens et citoyennes de « l’Affaire du siècle » du fait de l’absence de respect de ses engagements en matière climatique, il doit assumer ses responsabilités : concilier les impératifs du droit à vivre dans un environnement sain et de la justice sociale.

Le 27 janvier, dans sa diversité, la société civile montrera l’exemple, refusons les divisions et affirmons l’indivisibilité des droits !

Paris, le 23 janvier 2019

Mettons fin aux blessures graves pendant les manifestations : action en justice pour interdire l’usage des Flash-Ball

Communiqué commun LDH, CGT, union départementale CGT de Paris

Ce jour, la CGT, l’UD CGT de Paris et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) s’associent pour déposer une requête en urgence devant le juge administratif pour demander au ministre de l’Intérieur et au Préfet de Police de Paris de cesser d’utiliser les armes dites Flash-Ball ! Cette requête sera examinée devant le tribunal administratif de Paris, jeudi 24 janvier à 14h.

En effet cela fait plusieurs années que nos organisations ont alerté les pouvoirs publics pour  dénoncer la politique du maintien de l’ordre qui entraine une recrudescence des violences policières lors des manifestations.

C’est d’ailleurs un constat partagé avec le Défenseur des droits qui s’est également exprimé pour demander l’interdiction des Flash-Ball et qui a rendu un rapport critiquant la doctrine du maintien de l’ordre en France.

Ainsi durant les grandes mobilisations contre la loi Travail, nos organisations avaient dénoncé les limitations drastiques au droit de manifester (fouilles, contrôle, périmètres de sécurités) ainsi que les violences qui s’abattent contre les citoyens, les militants syndicaux et politiques, visant à brider toute contestation.

Ces dérives du pouvoir sont inacceptables dans un Etat de droit !

Depuis maintenant plusieurs semaines, le gouvernement n’entend pas les revendications légitimes d’un mouvement populaire et spontané. Bien au contraire, en déployant une escalade de la violence, l’Etat manque à son devoir de protection des citoyens et des manifestants.

En continuant d’utiliser des armes particulièrement dangereuses lors des manifestations causant des dommages irréversibles, l’Etat porte atteinte aux libertés fondamentales telles que le droit de manifester et le droit à la protection de la vie.

Nos organisations ne peuvent laisser l’Etat agir ainsi et feront tout ce qui est possible pour que le droit des citoyens et des travailleurs à manifester leur contestation soit respecté. Nous demandons donc au tribunal d’ordonner l’interdiction des Flash-Ball pendant les manifestations.

Paris le 23 janvier 2019

« L’Etat met en danger les migrants » ; Lettre de 14 associations à Emmanuel Macron

14 associations, dont la Ligue des droits de l’Homme (LDH), dénoncent dans une tribune au JDD « la faillite de l’État » dans la protection et la mise à l’abri des migrants. Elles demandent à Emmanuel Macron « de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue ».

« Monsieur le Président, votre engagement, prononcé le 28 juillet 2017, a été vite oublié par votre gouvernement, votre majorité, vos services. Plus grave, par vous-même. À l’heure où s’intensifie l’injonction de justice sociale, nous vous rappelons vos propres mots : « Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois ou perdus. Je veux partout des hébergements d’urgence. »

Un an après, des milliers de personnes, femmes, hommes, enfants, familles, se partagent les interstices des villes, s’abritent sous des échangeurs, sont échoués sur les trottoirs de Paris et de son immédiate périphérie. S’ajoute un cycle infernal entretenu depuis maintenant trois ans fait de campements, d’inaction, de démantèlements, de dispersions parfois violentes mais aussi de harcèlements à l’encontre des personnes exilé-e-s ainsi que des citoyens solidaires et des collectifs qui leur viennent en aide.

Aujourd’hui, ces personnes à la rue ont toujours plus de difficultés à se nourrir, à se soigner, à trouver une information fiable pour faire valoir leurs droits élémentaires. Elles sont moins visibles dans l’espace public, elles sont contraintes de se cacher pour se soustraire à la violence policière et à la pression administrative. Pourtant elles sont là.

Les discussions s’enlisent, les réponses restent les mêmes et ne sont pas à la hauteur de la situation d’urgence

Nous, associations et collectifs engagés sur le terrain, qui au quotidien œuvrons avec et auprès des exilé-e-s, ne cessons de mesurer leur précarisation. Nous ne supportons pas, comme nombre de citoyens, que ces personnes soient maintenues en situation de détresse absolue. Nous avons rencontré à plusieurs reprises la mairie de Paris et la préfecture d’Île-de-France pour les interpeller directement sur les manquements graves portant atteinte aux personnes, et sur la nécessité de leur mise à l’abri immédiate et inconditionnelle. Mais aussi pour que soit posé le cadre d’une réflexion collective sur l’hébergement et le logement de l’ensemble des personnes à la rue.

Les discussions s’enlisent, les réponses restent les mêmes et ne sont pas à la hauteur de la situation d’urgence. En dépit d’une bonne volonté affichée, chacun se renvoie la balle au point de nous enfermer dans un jeu de ping-pong institutionnel qui n’a que trop duré. Pendant ce temps, les corps et les esprits s’abîment. À ce jour, nous ne pouvons que constater la faillite de l’État dans l’exercice de sa responsabilité de protection, de mise à l’abri et d’accueil inconditionnel. La préfecture d’Île-de-France se contente en effet de nous renvoyer aux dispositifs ouverts ces dernières années et à un plan hivernal comme chaque année sous-dimensionné.

Pour sortir de cette impasse, nous sommes prêts à inventer collectivement de nouvelles ­solutions, dès demain, à condition qu’il y ait un réel engagement et un changement de cap politique

De même, en dépit des efforts passés pour améliorer l’accueil, et des efforts actuels pour faire de Paris une « ville refuge », la réalité des personnes vivant à la rue parmi les rats nous démontre à quel point cette politique est un échec. Si la précarisation s’accentue dans la société, elle est d’une plus grande acuité encore pour les personnes qui sont maintenues en marge, dans l’errance. C’est une réalité à Paris, en Île-de-France, mais aussi à Grande-Synthe, sur le littoral nord, ailleurs. Nous en sommes les premiers témoins, celles et ceux que nous aidons en sont les premières victimes. Leur situation confine à une mise en danger délibérée.

Pour sortir de cette impasse, nous sommes prêts à inventer collectivement de nouvelles ­solutions, dès demain, à condition qu’il y ait un réel engagement et un changement de cap politique. Nous voulons construire une réponse pérenne à une situation d’urgence. Monsieur le Président, il y va de votre responsabilité, en lien étroit avec le préfet de Région, mais aussi de la responsabilité de la maire de Paris, de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue, de faire respecter leurs droits et de ne pas laisser la société civile, les associations, les collectifs, les citoyens, se substituer à vos services.

Il s’agit d’une exigence, d’un véritable enjeu de cohésion sociale. »

Anne-Marie Bredin, représentante du collectif Solidarité migrants Wilson ;
Philippe de Botton, président de Médecins du monde France ;
Véronique Fayet, présidente du Secours catholique-Caritas France ;
Catherine Gak, secrétaire de La Gamelle de Jaurès ;
Marin Marx-Gandebeuf, représentant du Guide de la demandeuse et du demandeur d’asile à Paris ;
Gaël Manzi, président d’Utopia 56 ;
Jacques Mercier, président de Dom’Asile ;
Mélanie Mermoz, représentante du collectif audonien solidarité migrants ;
Marie Montolieu, présidente de la Fédération de Paris du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) ;
Jérôme Musseau, représentant du collectif P’tits Dej’s solidaires ;
Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’homme ;
Corinne Torre, cheffe de mission France de Médecins sans frontières ;
Hubert Trapet, président d’Emmaüs France ;
Jean-Marc Wasilewski, représentant des États généraux des migrations Paris.

Permanence exceptionnelle à Acheres

Une permanence aura lieu le vendredi 4 janvier à 19h30 au PAD d’Achères ( même heure et lieu qu’habituellement ) à la place du dernier vendredi de décembre.

Point d’Accès au Droit, 8 allée Simone Signoret (à côté du cinéma Pandora, au centre ville).

Le 18 janvier, entre 10h30 et 16h , devant l’hôpital de Poissy .

Mobilisons-nous pour l’hôpital public, l’accès à la santé pour toutes et tous !

Voir la carte des rassemblements

Dans toute la France notre système de santé est en crise.

Dans les villes comme à la campagne, le manque de soignant-e-s de proximité accentue la dépendance aux services hospitaliers, eux-mêmes de plus en plus en difficulté, quand ils ne sont pas tout simplement fermés. Les déserts sanitaires s’étendent. Sept millions de personnes sont sans médecin traitant. Des urgences saturées, des délais d’attente trop longs pour une consultation, une hospitalisation, une chirurgie font courir des risques de complication et d’accidents aux patient-e-s, parfois fatals.

Cet été, un tiers des services d’urgence ont fermé ou limité leur activité. Près de 17 000 lits hospitaliers ont disparu depuis la crise Covid. Cette crise est le fruit des politiques menées depuis des années, de budgets contraints, toujours inférieurs aux besoins réels, en particulier pour l’hôpital, conduisant à un déficit structurel et à une dégradation continue des conditions d’accueil et de soins. Ces conséquences sont telles que les soignantes et les soignants sont aujourd’hui épuisé-e-s, découragé-e-s et pour certain-e-s partent.

Face à cette crise aux conséquences dramatiques, le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2025 prévoyait un nouveau coup contre l’hôpital public et notre système de soins en fixant l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) à 2,8%, niveau ne permettant pas d’envisager une quelconque amélioration. Rappelons que la Fédération hospitalière de France chiffrait à 6% la hausse de l’ONDAM des établissements de santé nécessaire pour faire face aux besoins les plus urgents.

Il est possible de trouver les moyens nécessaires à l’hôpital public en mettant à contribution les plus fortunés et les grandes entreprises. De nombreuses initiatives et propositions unitaires ont vu le jour pour le droit à la santé.

Les initiatives du Tour de France pour la santé pour l’hôpital et un service public de santé de proximité contre les déserts médicaux ou le 100% Sécu contre l’explosion du prix des mutuelles et les inégalités sociales de santé.

La mobilisation de plus de 3000 soignant-e-s et de Médecins du Monde pour défendre l’Aide médicale Etat (AME) des sans-papiers.

Les initiatives de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité ou des usager-ère-s, soignant-e-s et maires de Bretagne contre les fermetures d’urgences, de lits, de maternité…

Celles de la Convergence des Services publics et du collectif Nos services publics pour la défense du service public de santé et de la Sécurité sociale.

Les luttes syndicales et des personnels qui se multiplient pour obtenir des embauches, un plan massif de formation, de meilleures conditions de travail, de meilleurs salaires dans un secteur très féminisé et mal payé, l’ouverture de lits en fonction des besoins. Tout cela pour leur permettre d’assurer un accueil et des soins de qualité.

Plusieurs propositions de loi parfois déjà votée par le Sénat de façon transpartisane telle que celle relative à l’instauration d’un nombre minimum de soignants par patient-e. hospitalisé-e, ainsi que la proposition de loi pour lutter contre les déserts médicaux.

Dès maintenant, nous appelons à participer aux rassemblements devant les hôpitaux le 18 janvier prochain là où ils sont organisés.

Nous appelons citoyen-ne-s, usager-ère-s du système de santé, soignant-e-s en souffrance, syndicats, associations et collectifs, mutuelles, partis politiques et élu-e-s à se mobiliser pour assurer le droit à la santé, et un budget de la Sécurité sociale qui répare l’hôpital public et donne les moyens d’un accès aux soins de proximité, pour toutes et tous, sur tout le territoire.

Signataires : Appel des appels, ATTAC France, Collectif Inter Hôpitaux, Collectif Inter Urgences, Collectif des Médecins généralistes pour l’accès aux soins, Collectif Tenon pour l’IVG, Comité de défense de l’hôpital de Concarneau, Comité de vigilance des services publics de Haute-Saône, Comité ivryen pour la santé et l’hôpital public, Fédération Sud santé sociaux, Femmes solidaires, Fondations Copernic, La Carmagnole 34, La Criée, Le Point de Capiton, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Médecins du monde, Printemps de la psychiatrie, Syndicat de la médecine générale, Syndicat national des jeunes médecins généralistes, Tour de France pour la santé, Union syndicale de la psychiatrie, Victoires populaires.

Permanence

La section de la Ligue des Droits de l’Homme de Poissy et environs tient une permanence régulière à Achères.

Pour venir à cette permanence, vous devez prendre rendez-vous par téléphone au 06 32 68 01 41 (éventuellement laissez un message). Le jour, l’heure et l’adresse vous seront indiqués en fonction des possibilités.

Cette permanence peut vous aider dans la défense de vos droits de citoyen-ne-s : droits civils, sociaux, économiques, politiques ainsi que dans le droit des étrangers : titres de séjours, demande d’asile, …

Pour aider à l’obtention ou au renouvellement des titres de séjours, notre permanence ne peut pas aider que les personnes qui habitent dans les Yvelines.

Pour les personnes qui dépendent d’autres préfectures, nous leur proposons de consulter la liste des permanences associatives des autres départements d’Ile de France.


Préfectures, arrêtez de fabriquer des sans-papiers

Nous appelons à se rassembler devant la Préfecture des Yvelines
(1 avenue de l’Europe à Versailles)
Mercredi 1er février à 15h
pour protester contre les dysfonctionnements de la préfecture

Les points d’accueil et d’orientation juridique

A Paris et en Ile de France

LE SERVICE JURIDIQUE DU SIÈGE NATIONAL DE LA LDH

Vous pouvez nous saisir du lundi au vendredi, de 10h à 13h en composant le numéro suivant : 01 56 55 50 10.

Il vous est également possible de nous saisir par voie postale à l’adresse suivante :

Ligue des droits de l’Homme – Service juridique

138, rue Marcadet 75018 Paris

Reprise d’activité à la CNDA

Sur le site de la CNDA

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11 mai 2020

Etat d’urgence sanitaire : Reprise d’activité à la Cour

A compter du lundi 11 mai le plan de continuité d’activité de la Cour, en vigueur pendant la période de confinement, est levé et remplacé par un plan de reprise de l’activité, en vue d’une reprise progressive, compte tenu du contexte sanitaire. A titre exceptionnel, la Cour siègera entre les 3 et 14 août 2020. »

Urgence sanitaire pour les personnes migrantes (demandeuses d’asile, réfugies ou sans papier) en situation de précarité

Lettre ouverte aux député(e)s des Yvelines envoyé par le Réseau pour l’Accueil des Migrants en Yvelines

Madame (Monsieur) la (le) Député(e),

Notre réseau pour l’accueil des migrants en Yvelines, qui regroupe 29 associations et collectifs en contact quotidien avec des personnes migrantes, notamment demandeuses d’asile et réfugiées, s’adresse à vous dans le contexte actuel d’urgence sanitaire qui impacte l’ensemble des habitants de notre pays et particulièrement les plus précaires d’entre eux.
En cette période de crise sanitaire, où il est fait obligation à chacune et chacun de rester chez soi, nous pensons d’abord aux personnes sans abri, qui n’ont pas de « chez soi».
Comme vous le savez, le 115, dont le rôle est de fournir une mise à l’abri aux personnes à la rue, est complétement débordé dans notre département. De nombreux sans abri n’obtiennent pas de réponse du 115; ils sont alors contraints de vivre à la rue, dans des abris de fortune plus ou moins précaires, isolés ou en campements.
Certes, nos associations se réjouissent de la décision du gouvernement de reporter de deux mois la fin de la trêve hivernale qui va éviter la remise à la rue des personnes bénéficiant des hébergements d’hiver.
Mais cela ne résout pas la situation des personnes actuellement sans abri.
Cela n’empêche pas non plus la mise à la rue des personnes qui ne bénéficient pas de la trêve hivernale: demandeurs d’asile hébergés en établissements spécifiques (CADA, HUDA, PRAHDA, etc.), personnes sous le coup de décisions d’expulsion ne prévoyant pas le bénéfice de la trêve hivernale.
C’est pourquoi nous insistons auprès de toutes les autorités de l’Etat et particulièrement de vous, membre de la représentation nationale,
– pour que toutes les mesures soient prises pour que les personnes sans abri soient immédiatement hébergées, quelle que soit leur situation administrative vis à vis du séjour, et « quoiqu’il en coûte  » comme l’a indiqué le président de la République;
– pour que personne ne soit expulsé de son logement ou lieu de vie, ou qu’il ne soit mis fin à son hébergement, sans qu’un autre hébergement ou un logement ne lui soit proposé;
– pour que les personnes hébergées sans ressources aient accès à l’aide alimentaire, par exemple sous forme de bons alimentaires;
– et pour que toutes les personnes aient accès aux soins médicaux, qu’elles aient, ou non, des droits ouverts à l’assurance maladie.
S’agissant plus particulièrement des demandeurs d’asile, nous demandons:
– que l’OFII cesse de prendre des décisions de suspension ou de retrait des conditions matérielles d’accueil ( = CMA) à leur encontre. Ces décisions ont en effet pour conséquence que ces personnes perdent leurs droits à l’hébergement et à l’allocation pour demandeur d’asile, et risquent de se retrouver sans abri et sans ressource. Que les CMA soient rétablies aux demandeurs d’asile à qui elles ont été supprimées;
– concernant les personnes qui n’ont plus le statut de demandeur d’asile, parce qu’elles ont été reconnues réfugiées ou bénéficiaires de la protection subsidiaire, qu’elles ont été déboutées de leur demande, ou qu’elles ont obtenu un titre de séjour pour un autre motif que l’asile, nous demandons qu’il ne soit pas mis fin à leur hébergement par l’OFII, tant qu’elles n’ont pas une autre solution de logement ou d’hébergement.
– concernant les personnes en procédure Dublin, y compris celles déclarées « en fuite », nous demandons que la préfecture leur applique la « clause discrétionnaire », c’est à dire que la France devienne responsable de leur demande d’asile puisqu’il est bien évident qu’elle ne seront pas transférées dans un autre pays de l’espace Schengen, alors que les déplacements sont drastiquement limités et que la quasi totalité des pays européens sont touchés par la crise sanitaire; dans ces conditions, les maintenir en procédure Dublin a pour seul effet de retarder le moment où elles pourront déposer leur demande d’asile; cela nous apparaît comme une mesure qui n’a aucun intérêt pour l’Etat, mais qui contribue à engorger les structures d’hébergement.
S’agissant des personnes actuellement enfermées en centre de rétention en attente d’un éventuel éloignement, nous demandons qu’elles soient immédiatement libérées, puis hébergées si nécessaire ; en effet, compte tenu de la fermeture des tribunaux, elles n’ont pas la possibilité de faire valoir leurs droits, et compte tenu de la restriction des transports aériens et des échanges internationaux, elles ne pourront pas être effectivement éloignées. Par contre, il est à craindre que les centres de rétention ne deviennent des lieux de propagation du virus.
Nous vous remercions de nous indiquer dès que possible les mesures qui vont être prises pour aller dans le sens de nos demandes.
Nous sommes, bien entendu, disponibles pour échanger avec vous sur ces sujets.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer l’expression de notre respect.

Le Réseau AMY.

Crise-sanitaire-lettre-ouverte-du-Réseau-Amy-aux-députés-des-Yvelines

Coronavirus et titres de séjour

La durée de validité des titres de séjour actuellement en circulation (y compris VLS, attestations de demande d’asile et récépissés) est prolongée de 3 mois à compter de ce lundi 16 mars.

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