Migrants : Je soutiens l’accueil des migrantes et des migrants !

Venez signer la pétition sur l’accueil des migrants de la LDH sur le lien ci-dessous :

TEXTE DU MANIFESTE, déjà signé par plus de 11 000 personnes dont plus 600 élus, nationaux et locaux

  • Parce que je n’oublie pas que notre pays a toujours donné refuge à ceux qui fuyaient des terres lointaines pour des terres plus hospitalières,
  • Parce que je n’oublie pas que nos aïeux ont été accueillis lorsqu’ils fuyaient guerre, dictature ou misère,
  • Parce que je n’oublie pas que personne ne s’exile par plaisir mais pour des raisons graves,
  • Parce que je n’oublie pas que chacun-e a droit au respect de sa personne dans sa dignité et dans ses droits,
  • Parce que je ne veux pas avoir honte du sort réservé aux migrants qui ont réussi à rejoindre notre pays,
  • Parce que les réactions xénophobes dont les migrants sont victimes, suite aux accords de relocalisation prévus par l’Union européenne et au démantèlement de la « jungle » de Calais, ternissent la devise « Liberté, égalité, fraternité » portée par notre République,

Je déclare soutenir toutes les initiatives, proches de chez moi comme partout sur le territoire, qui offrent aux migrants des conditions d’accueil respectueuses de leurs droits fondamentaux.

Je soutiens l’accueil des migrantes et des migrants !

Réforme de la constitution : Lettre de la LDH aux Elus des Yvelines – 78

Réforme de la Constitution sur l’état d’urgence et la déchéance de la nationalité

Interpellation des parlementaires des Yvelines

Fédération des Yvelines

Lettre de la Fédération LDH des Yvelines – 78 aux députés et sénateurs des Yvelines

Madame et Messieurs les députés des Yvelines,

Mesdames et Messieurs les sénateurs des Yvelines,

Dans les prochains jours ou semaines, vous allez être amenés à voter le projet de loi visant à modifier notre Constitution, garante de nos libertés fondamentales. Ce projet vise à y introduire le principe de l’état d’urgence et la déchéance de nationalité. Vous serez également amenés à voter une nouvelle prolongation de l’état d’urgence, proposée par le gouvernement.

Nous, membres de la « Ligue des Droits de l’Homme », en conscience, vous demandons solennellement de voter contre le projet de loi constitutionnelle et contre la prolongation de l’état d’urgence.

Inutile au regard des objectifs annoncés, le projet de révision de notre Constitution porte en lui un véritable danger pour notre République et toutes les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui l’animent.

En constitutionnalisant l’arbitraire et les atteintes aux libertés fondamentales, et en introduisant l’inégalité de traitement entre les Français en raison de leur origine, ce projet de loi ouvrirait une brèche profonde dans notre Constitution qu’il sera alors bien difficile de refermer.

Les alertes émises par la « Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme », au sujet de la révision constitutionnelle, et par l’ONU, qui appelle la France à ne pas prolonger l’état d’urgence, estimant qu’il impose des « restrictions excessives et disproportionnées sur les libertés fondamentales », sont à ce titre édifiantes. Nous en appelons à votre responsabilité républicaine et vous demandons d’être à la hauteur des enjeux.

Nous sommes bien conscients du traumatisme provoqué par les attentats sur nos concitoyens, conscients aussi du besoin de sécurité, mais ni la réforme constitutionnelle ni la prolongation de l’état d’urgence n’apporteront de solution à ce besoin.

En espérant que notre contribution saura retenir votre attention, nous vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’assurance de nos sentiments respectueux et dévoués à la cause des droits de l’Homme.

 

Pierre Déjean

président de la fédération

Manifestation  » Nous ne céderons pas  » Samedi 30 janvier 2016

Communiqué du collectif « Nous ne céderons pas ! »
Paris, le 14 janvier 2016
Nous manifesterons le 30 janvier 2016
 
Les associations et organisations syndicales regroupées autour de l’appel « Nous ne céderons pas ! » et ayant lancé la pétition « Pour nous, c’est définitivement non ! », contre la réforme constitutionnelle, appellent à manifester le samedi 30 janvier 2016 partout en France et à Paris, à 14h30, place de la République.
 
Elles expriment leur refus de la réforme constitutionnelle et leur exigence de la levée de l’état d’urgence.
La Ligue des Droits de l’Homme et la section de Poissy appellent à rejoindre cette manifestation.

Signez la Pétition « Pour nous, c’est définitivement non ! »

Communiqué commun

Paris, le 29 décembre 2015

Signez la Pétition « Pour nous, c’est définitivement non ! »

Ainsi le président de la République a décidé de modifier la Constitution dans le pire sens qui soit. Nous appelons les citoyens et les citoyennes à manifester d’ores et déjà leur opposition à ces projets en signant la pétition suivante :

« Pour nous, c’est définitivement non !

Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester. »

SIGNEZ  :  http://www.nousnecederonspas.org/petition/

A l’initiative de :

AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association femmes solidaires comité Saint-Denis, Association France Palestine solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, Cedetim, CGT Police Paris,  Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Cercle Condorcet de Paris, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif féministes pour l’égalité, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Mémorial 98, Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Stop le contrôle au faciès, Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Commission islam et laïcité, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Confédération générale du travail (CGT), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Droit solidarité, Emmaüs international, Espace franco-algérien, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée,Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes égalité, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Halte OPGM07, Ipam, Justice et libertés Strasbourg , La Cimade, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Liberpensula Frakcio de Sat, Ligue des droits de l’Homme, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Osez le féminisme !, Planning familial, Powerfoule,  Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseaux citoyens Saint-Etienne, Réseau éducation sans frontières (RESF), Revue Inprecor, RevueRegard, Romeurope 94, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires étudiant-e-s, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Unef, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale solidaires.

Les signatures sont recueillies à l’adresse suivante :

http://www.nousnecederonspas.org/petition/

Collectif Prévention Spécialisée des Yvelines – Communiqué de Presse, 19 décembre 2015

Le 18 décembre 2015, le Conseil départemental des Yvelines a délibéré et décidé de la baisse de 30% du budget de l’action éducative de la Prévention Spécialisée sur le département à l’unanimité moins une abstention.

La Prévention Spécialisée sera concentrée sur les quartiers en politique de la ville de deux communautés d’agglomérations : Seine Aval, 0Saint-Quentin-en-Yvelines sur la base de 70% CD, 30% villes et/ou agglomérations pour les quartiers en « zones prioritaires » et 50/50 pour ceux qui sont en « veille active ». Les villes où des quartiers sont en politique de la ville dont les Maires ne veulent pas de la Prévention Spécialisée sont libres de leur choix (Poissy, Sartrouville, …).

Pour les autres villes et collectivités territoriales qui financeraient des actions éducatives, elles pourraient obtenir des subventions de fonctionnement qui ne seraient pas affectées à la Prévention Spécialisée mais au budget général.
Des appels à projets seront ouverts, début janvier au plus tard, pour les territoires en politique de la ville. Les conventions actuelles, concernant ces territoires, seront prolongées jusqu’à fin mars 2016 où de nouvelles conventions seront signées avec les associations retenues.
Pour les associations développant leur action éducative sur des villes non concernées par les appels à projets des « budgets de clôture » sont prévus pour gérer les licenciements et les reclassements éventuels.

Ces décisions confirment les craintes du collectif Prévention Spécialisée des Yvelines et des signataires du communiqué de presse du 4 décembre. Le Conseil Départemental amplifie son renoncement progressif à sa mission de Prévention Spécialisée. Les participations exigées des villes et des collectivités territoriales sont de plus en plus importantes et certaines auront d’extrêmes difficultés à y souscrire. Des pans entiers de l’action éducative de la Prévention Spécialisée vont être lâchés pour longtemps avec leur cortège de conséquences sur les jeunes, les parents, les groupes de pairs, le travail partenarial, la cohésion sociale.
Madame Arenou a beau réaffirmer une volonté de concentrer l’action de la Prévention Spécialisée sur les quartiers les plus en difficultés et vers les jeunes en voie de marginalisation, le Président Bédier, dont la Prévention Spécialisée est la cible actuelle, ne cache pas ses intentions à venir puis-qu’il a déclaré : « le temps de la protection sociale façon après-guerre est terminé …Sa fin doit être bien organisée ».

A ces décisions néfastes d’abandon d’une grande partie des jeunes des quartiers populaires le Conseil Départemental a ajouté le 18 décembre une atteinte au fonctionnement démocratique d’une séance publique de l’assemblée délibérative du Conseil Départemental.

Les représentants du collectif Prévention Spécialisée 78 et des signataires du communiqué de presse du 4 décembre (19 associations et organisations départementales, régionales, nationales) ont été interdits d’entrée, sauf un, rentré avant la formulation de l’interdiction. A cette exception près, aucun membre du collectif ou représentant des signataires n’a pu écouter les débats publics de l’assemblée départementale au prétexte fallacieux d’un manque de place.
Cette interdiction ajoute le mépris aux décisions iniques.
Dans une situation où les appels au rassemblement et à la concorde abondent, l’interdiction prononcée par le Conseil Départemental résonne comme une attaque à la démocratie.
C’est un autre mauvais signe envoyé aux citoyens.

Signataires: Attac 78, ATD Quart Monde Yvelines, CEMEA IdF (Centre d’Entraînement aux Mé-thodes d’Education Actives), CES (Confluence Ecologie Solidarité), CAC (Collectif des Associations Citoyennes) CGT Yvelines, CNLAPS (Comité National des Acteurs de la Prévention Spécialisée), Eclaireurs et Eclaireuses de France IdF, EELV Yvelines, FCPE Yvelines, LDH fédération des Yvelines, MJC fédération des Yvelines, MRAP comités locaux 78, NPA 78, ONES (Organisation Nationale des Educateurs Spécialisés), PCF des Yvelines, PG des Yvelines, PS fédération des Yvelines, SUD santé-sociaux 78

Nous ne céderons pas !

Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.
Nous ne sommes pas naïfs : nous savons que ces actes de terrorisme appellent des réponses à la mesure du danger qu’ils représentent. Comme nous savons que le rôle des forces de l’ordre et de la justice est essentiel pour protéger nos libertés. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux réponses que notre société doit apporter à ces actes et à celles déjà mises en œuvre.
C’est la démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre, sous la pression de l’émotion et les assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.
Après la prorogation de l’état d’urgence et l’extension des pouvoirs de police, d’autres mesures sont encore annoncées par le président de la République. Il nous paraît essentiel de rappeler que rien ne doit nous faire sortir de l’Etat de droit et nous priver de nos libertés. L’état d’urgence ne peut devenir un état permanent et les conditions de sa mise en œuvre ne sauraient entraver la démocratie sociale, l’exercice de la citoyenneté et le débat public.
Depuis 1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, organisant une justice d’exception et restreignant nos libertés, au prétexte de lutter contre le terrorisme, s’empilent. L’adoption d’autres dispositifs législatifs, y compris d’ordre constitutionnel, exige de poser la question de leur efficacité et de l’atteinte supplémentaire aux libertés qu’ils constituent. Avant de modifier la loi et de conférer à l’Etat des pouvoirs accrus, il faut que celui-ci s’interroge sur ce qui n’a pas permis d’éviter une telle abomination. La réponse des autorités se veut martiale, elle n’est pas une assurance de sécurité et ne garantit en rien le respect de nos libertés.
Vouloir priver de leur nationalité jusqu’aux personnes nées françaises, c’est délivrer une nouvelle fois le message d’une France divisée. Le silence du président de la République, lors de la réunion du Parlement, sur l’indispensable engagement de l’Etat en faveur de l’égalité des droits, de la justice sociale, sur le développement des services publics, contre toutes les discriminations et contre toutes les manifestations de racisme accroît dramatiquement le sentiment d’exclusion que vit toute une partie de notre peuple. Il donne ainsi un peu plus corps à la stigmatisation croissante qui s’exerce mettant en péril notre volonté de vivre ensemble.
Nous voulons que ces dramatiques événements soient, au contraire, l’occasion de construire un autre chemin que celui qui nous est proposé. Un chemin qui refuse de désigner des boucs émissaires et qui refuse que la France soit en guerre contre elle-même. Un chemin qui donne à la paix et à l’égalité des droits toute leur place et qui s’engage en faveur d’une France solidaire, ouverte à l’autre, accueillante, libre et fraternelle.
Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.
Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion.
Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.
25 novembre 2015
 
Premiers signataires :
 
AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Associations démocratiques des Tunisiens en France (ADTF), Attac, Cadac, Cedetim, Confédération générale du travail (CGT), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des collectifs AC !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Droits devant !!, Emmaüs France, Emmaüs International, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Genepi, Ipam, La Cimade, La Quadrature du Net, Le Mouvement de la paix, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Le Gisti, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Médecins du monde, Mrap, OIP – section française, Organisation de femmes égalité, Planning familial, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), SNPES-PJJ/FSU, Snuclias-FSU, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des journalistes (SNJ), Unef, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires

Réfugiés: Aggressions dans l’ancienne Maison de retraite de Triel

Communiqué de Presse

Réfugiés hébergés dans l’ancienne Maison de retraite de Triel :

Nous condamnons l’occupation par des activistes racistes « identitaires »

La Maison de retraite de Triel a fermé au mois de juillet 2015. Elle ne répondait plus aux normes d’une Maison de retraite. L’ARS n’a pas souhaité la réhabiliter pour cet usage. Ses pensionnaires sont depuis été relogés dans l’EHPAD de Sartrouville.

Le « collectif de soutien aux réfugiés et sans-abris » de Conflans et environs en a demandé la réquisition immédiate, début octobre, dès qu’il a appris, l’existence de ces locaux, inadaptés pour une Maison de retraite, mais immédiatement habitables. La Préfecture a ordonnée la réquisition à la mi-octobre. Des réfugiés expulsés du Lycée Jean Quarré à Paris y sont hébergés depuis le 23 octobre.

Le 6 novembre 2015, vers 22h, cinq individus ont agressé et poursuivi un réfugié près de la gare de Triel. Effrayé, il s’est enfuit en courant jusqu’à la Maison de retraite.

Le samedi 7 novembre au matin, alors que se déroulait à Conflans une manifestation de soutien aux réfugiés et sans-abris réunissant plus de 300 personnes, une vingtaine de nervis du « bloc identitaire » ont occupé, pendant plusieurs heures, le toit de l’ancienne Maison de retraite, affectée par la Préfecture à l’hébergement des réfugiés.

Ils ont déployé des banderoles réclamant le départ des « clandestins », en terrorisant les réfugiés. La police est rapidement arrivée sur les lieux et s’est déployée autour du bâtiment. Au terme de cette occupation scandaleuse qui a duré quatre heures, 19 « identitaires » ont été interpellés et placés en garde à vue.

Les soussignés condamnent avec la plus extrême fermeté ces agissements.

Elles demandent que leurs auteurs et, comme l’indique des sources, leurs complices locaux soient poursuivis pour actes racistes et haineux.

Nous refusons la concurrence des misères qui distille, qu’au nom des pauvres d’ici il faudrait rejeter le réfugié, l’étranger de là-bas. Nous savons que ce sont les mêmes qui ne cessent de stigmatiser les pauvres d’ici et de les désigner comme des populations dangereuses.

Nous affirmons notre indéfectible Fraternité avec tous les réfugiés et sans-abris.

Nous appelons les habitants de Triel et des communes environnantes à manifester leurs solidarités avec tous les réfugiés et sans-abris du territoire par tous les moyens appropriés, en lien avec les multiples associations qui y contribuent.

Nous serons très attentifs et agissants, concernant les conditions de protection, de vie quotidienne et d’accompagnement des réfugiés hébergés à Triel afin que tous les acteurs institutionnels qui en ont la charge accomplissent leurs missions en déployant tous les moyens qui sont nécessaires.

Au titre de l’article 1er de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme faire « accueil et hospitalité » aux réfugiés et sans-abris est notre « devoir de Fraternité » pour qu’ils soient nos égaux en droits.

Nous n’y renoncerons jamais

Signataires : Les sections LDH de Conflans, de Poissy, de Verneuil, Attac 78 Nord, Solidaires 78, UD CGT 78, Confluence-Écologie-Solidarité (CES), Construisons Ensemble un Andrésy Solidaire (CEAS), Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants (BAAM), NPA 78, EELV groupe Conflans, Comité Confluences du Parti de Gauche, PS (sections de la Confluence)

Contre les discriminations et les préjugés subis par les Roms

La LDH dénonce, à travers trois clips de sensibilisation, les discriminations et les préjugés quotidiennement subis par les Roms.

Episode 1 : « Il paraît que… les Roms ne sont pas comme nous »

Thèmes traités :
vie en bidonville, difficultés d’aller à l’école, expulsions et perte de biens.

 

Episode 2 : « Il paraît que… les Roms sont sales »

Thèmes traités :
accès à l’eau et aux sanitaires de base, difficultés d’hygiène et répercussions sur la santé, logement indigne.

Episode 3 : « Il paraît que… les Roms sont des voleurs »

Thèmes traités : accès à l’emploi, discriminations, mendicité, extrême précarité (faim), rejet, volonté de travailler.

A Mantes la ville, le Front National discrimine spécifiquement les Musulmans

Communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme – Fédération des Yvelines

Voici à peine un mois que le Front National dirige Mantes la Ville, et les manifestations d’intolérance n’ont pas tardé.

Les personnes de culte musulman, devaient avoir droit, comme toute personne d’une autre confession, de disposer d’un local pour pratiquer leur culte et y accomplir les rites.

Article 18 de la déclaration universelle des Droits de l’Homme : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ».

Toutes, sauf les Musulmans à Mantes la Ville.

Il avait été prévu par l’ancienne équipe municipale, de vendre à l’Association des Musulmans de Mantes Sud (AMMS) les locaux de l’ancienne trésorerie pour en faire un lieu de culte.

Toutes les délibérations autorisant la cession de ce lieu à l’AMMS ont été votées à une très large majorité. L’association des Musulmans de Mantes Sud a respecté toutes les obligations légales pour l’achat de ce local.

Comme il était prévu lors de la signature du compromis de vente, la somme nécessaire à la transaction a été déposée chez le notaire qui a convoqué pour le 15 mai 2014 M. le Président de la CAMY, M. le Maire de Mantes la Ville et M. le Président de l’AMMS.

Or depuis quelques jours le Maire de Mantes la Ville, multiplie les déclarations disant son intention de ne pas se rendre chez le notaire, bloquant ainsi le processus de vente.

Cette décision ne peut pas s’expliquer autrement que par la volonté idéologique du maire Front National de discriminer les Musulmans.

Nous rappelons que tous les autres cultes présents à Mantes la ville disposent de locaux adaptés à leurs pratiques.

Dans un climat inquiétant et délétère, le Maire Front National de Mantes la Ville, fait preuve d’un dogmatisme anti musulman, bien loin de ce qu’il a mis en avant lors de son investiture. Lui qui se voulait « le maire de tous les Mantevillois » est, dans les faits, celui qui cherche à détruire le vivre ensemble, en commençant par discriminer les citoyens de confession musulmane.