Par Nicole François
Il y a un an, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la section LDH Troyes et Aube présentait une exposition « Portraits de femmes auboises ».
Retour sur ces portraits : aujourd’hui
Marinette Pichon née le 26 novembre 1975 à Bar-sur-Aube est une footballeuse internationale française, pionnière du foot féminin.
Elle a connu une enfance difficile à cause d’un père violent et alcoolique. Elle fut aidée par le football et par l’attitude de sa mère. Son père fut condamné à 10 ans de prison en 2000 pour agression sexuelle.
Elle a pris sa première licence de football à Brienne à l’âge de cinq ans.
Après avoir joué aux États-Unis elle revient jouer en France.
Elle est la meilleure buteuse de Ligue 1 en 2005 en inscrivant un record de 38 buts.
Elle fait ses débuts chez les Bleues en 1994 contre la Belgique. Elle compte 112 sélections pour 81 buts en équipe de France.
Elle annonce sa retraite internationale à la suite de l’échec des Bleues lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2007.
En 2011, elle est recrutée comme consultante par France Télévision pour commenter les matches du championnat de France de D1.
En 2012, elle commente, toujours pour France Télévision le tournoi de football féminin des JO de Londres .
En 2016, elle commente de nouveau les matchs des tournois de football féminin et masculin des JO de Rio et en 2017, le Championnat d’Europe de football féminin.
En 2018, elle reçoit le « Out d’or de la personnalité sportive », pour avoir été l’une des premières sportives françaises de haut niveau à avoir fait son coming out qu’elle évoque dans « Ne jamais rien lâcher », son autobiographie publiée la même année.
Elle a été la deuxième femme homosexuelle en France à obtenir un congé pour la naissance de son fils que sa compagne (Ingrid Moatti, championne de basket handisport) a mis au monde en 2012. Elles se sont mariées le 7 septembre 2013 et Marinette a pu alors adopter leur fils.