Dans les débats sur la fin de vie, prendre en compte la voix des lycéens, public traditionnellement peu consulté sur les questions de la fin de vie.
Les lycéens consultés se prononcent sur une éventuelle légalisation de l’aide active à mourir afin de soulager les souffrances réfractaires, qu’elles soient somatiques ou psychiques.
Ils approfondissent des enjeux importants : l’accès éventuel des mineurs ou des personnes ayant des troubles psychiques, le rôle des familles dans le choix du patient, la capacité de discernement du patient, le soulagement des souffrances psychiques ou existentielles, ou encore le risque de marchandisation.
Des questionnements profondément éthiques se sont exprimés :
- Devrait-il y avoir une spécialisation de certains soignants formés pour procéder à l’aide active à mourir, ou bien tous les soignants devraient-ils être en mesure de répondre, dans leurs services, à une demande d’aide active à mourir ?
- L’aide active à mourir est-elle une continuité des soins ou une rupture ?
- La médecine doit-elle passer de la perspective de guérison du malade à un rôle d’accompagnement ?
- Comment évaluer une demande d’aide à mourir ? Qui juge que la demande est légitime ?