« C’est un stress quotidien » : quand la précarité alimentaire affecte la santé physique et mentale des étudiants



Près d’un étudiant sur deux déclare limiter ses achats alimentaires ou y renoncer, pointe une étude de l’Ifop et de l’association COP1. En cascade, ces jeunes développent des carences et des troubles anxieux.

La file s’étire sur une trentaine de mètres. Les cabas vides attendent les provisions. Dans le 18e arrondissement de Paris, une centaine de jeunes, parmi lesquels se trouvent beaucoup d’étudiants, patientent dans le froid avant de récupérer de quoi remplir leur réfrigérateur pour quelques jours.