La section LDH de l’Aube s’associe aux revendications de l’intersyndicale et rejette la casse sociale et les régressions engagées par les gouvernements précédents et poursuivies par le Premier ministre et son gouvernement pas encore formé, si ce n’est par l’ancien, pourtant en principe démissionnaire.
Elle rejette les atteintes aux droits sociaux et les menaces qui pèsent sur les classes moyennes et pauvres pour couvrir une dette dont les bénéficiaires sont les seuls riches et ultra-riches qui ne seraient toujours pas mis à contribution dans le projet actuel.
Elle rappelle le droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement sans subir la répression violente des forces de maintien de l’ordre, qu’elle condamne fermement.
Elle vous appelle à rejoindre massivement les rassemblements
Place Jean-Jaurès à Troyes
à 14h
Romilly-sur-Seine
Devant la Bourse du Travail à 14 heures
Bar-sur-Aube
Place de la Mairie à 15 heures
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Pour la septième année, l’UNICEF France et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) – en lien avec le Collectif des Associations pour le Logement (CAL) – publient leur baromètre sur les enfants à la rue. Le constat est accablant : à la veille de la rentrée scolaire 2025, au moins 2 159 enfants, dont 503 de moins de 3 ans, sont restés sans solution d’hébergement après un appel au 115.
Ces chiffres sont hélas encore bien en dessous de la réalité : de nombreuses personnes ne recourent pas ou ne parviennent pas à joindre le 115. D’autre part, les mineurs non accompagnés (MNA) sans abri et les familles vivant en squat ou en bidonville ne sont pas comptabilisés.
Dans l’Aube, les organisations CGT Educ’Action, FSU, Solidaires, FCPE, La Cimade, MRAP et LDH de l’Aube, et d’autres sur le point de les rejoindre, sont très inquiètes au sujet de l’avenir des jeunes étrangers scolarisés en France et de leur famille, quand ils ne sont pas isolés.
La loi du 26 janvier 2024 durcit les modalités d’accueil et de séjour des étrangers et la circulaire du 23 janvier 2025 du ministre de l’Intérieur limite encore davantage l’admission exceptionnelle au séjour, aggravant leur parcours déjà très compliqué. Ils risquent de voir leur insertion professionnelle et sociale remise en cause et de se retrouver en situation de grande précarité et privés d’avenir.
Ils rencontrent de plus en plus de difficultés dans leurs démarches : délais de traitement des dossiers par les services préfectoraux, problèmes récurrents pour accéder aux services numériques et modalités d’accueil qui réduisent l’accès au service public. Il en résulte des conséquences dramatiques telles que des blocages des demande de titres de séjour ou de leur renouvellement, ainsi que des ruptures de contrat de travail et des suspensions de droits, les plongeant dans la plus grande précarité.
Ils vont venir gonfler encore le nombre de familles à la rue, les capacités d’accueil en hébergement d’urgence connaissant actuellement une pénurie catastrophique. L’Inspection générale des finances (IGF), l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale de l’administration (IGA) ont réalisé récemment une première revue des dépenses consacrées à l’hébergement d’urgence. Leur rapport note que le nombre de places du parc d’hébergement généraliste est stable depuis 2021 alors que le nombre de demandeurs d’hébergement a augmenté de 49% sur la même période. En moyenne, chaque jour, 61% des demandes d’hébergement ne sont pas satisfaites.
Le taux de pauvreté augmente en France depuis le début des années 2000. Entre 2003 et 2023, il a progressé de 7,1 % à 8,4 % au seuil situé à 50 % du niveau de vie médian, et de 13 % à 15,4 % au seuil de 60 % selon l’Insee. L’essentiel de la hausse a eu lieu dans les années 2000. Si on utilise le seuil de 50 % (lire notre définition), le nombre de pauvres a augmenté de 4,1 à 5,4 millions au cours de cette période, pour partie du fait de la progression de la population. Être pauvre aujourd’hui, c’est vivre avec au maximum 1 073 euros par mois pour une personne seule
1128 milliards pour 500 familles et 9,7 millions de pauvres : Macron, Robin des Bois à l’envers.
Les deux nouvelles sont tombées coup sur coup ces 8 et 9 juillet 2025. Le rapport de l’Insee, d’abord : la pauvreté explose dans le pays et atteint son niveau le plus élevé depuis 1996. Le classement Challenges, ensuite : les 500 plus grandes fortunes du pays confisquent à elles seules 1128 milliards d’euros (leur magot était « seulement » de 571 milliards en 2017). Macron, Robin des Bois à l’envers.
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Les 5 et 6 avril, « le Nouvel Obs » accueillait une trentaine de chercheurs, élus, associatifs pour un « conclave » consacré à l’immigration. Dans une tribune, Didier Leschi, directeur de l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration, leur a reproché d’éluder certains sujets : « en ne voulant prendre en charge que la souffrance, ces premières propositions perdent en crédibilité », écrivait-il. Les organisateurs du conclave lui répondent aujourd’hui.
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Mayotte : le durcissement du droit du sol adopté définitivement par le Parlement
Le texte a été adopté mardi, malgré l’opposition de la gauche. Il prévoit que, pour devenir Français à sa majorité, un enfant né dans l’archipel devra justifier de la régularité de la résidence de ses deux parents depuis au moins un an avant sa naissance.
Après les expulsions des jeunes 450 jeunes migrants de la Gaîté Lyrique, puis des quais de Paris, Retaillau ne baisse pas les armes: la France se trumpise.A quand sa loi d’« Alien Enemies Act » ?
Une centaine de migrants expulsés d’un gymnase municipal à Rennes
Insalubrité, surpeuplement, précarité énergétique en plus du manque d’accessibilité : les personnes handicapées sont doublement discriminées dans l’accès au logement, alerte la Fondation pour le logement des défavorisés, ex-Fondation Abbé-Pierre, dans son rapport annuel publié ce mardi 4 février.
«Aujourd’hui, on est des sous-citoyens», s’agace Nabéla Aïssaoui, hémiplégique depuis un accident et devenue par la force des choses une militante de l’accessibilité. Vingt ans après l’entrée en vigueur de la grande loi de 2005 «pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées», qui consacrait notamment l’accessibilité du bâti, le droit effectif des personnes en situation de handicap à un logement adapté et décent est encore très insuffisant.
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Circulaire immigration : Bruno Retailleau acte un durcissement des régularisations
Le ministre de l’Intérieur a envoyé ce jeudi 23 janvier une nouvelle circulaire aux préfets, qui remplace celle de Valls datant de 2012. La durée de résidence en France nécessaire pour une régularisation pourrait passer de trois à sept ans.
Le gouvernement réactive le comité de contrôle de l’immigration
Un décret du 22 janvier rénove le comité interministériel de contrôle de l’immigration, créé en 2005. L’objectif est de raviver cette instance, comme annoncé par François Bayrou dans son discours de politique générale.
Durcissement de la régularisation des travailleurs sans-papiers : « C’est dramatique et dangereux », s’insurge la Cimade
Jeudi, le ministre de l’Intérieur a envoyé une circulaire aux préfets pour leur ordonner de faire preuve de sévérité quant à la régularisation des travailleurs sans-papiers.
« Bravo pour votre combat, j’en suis très proche » : Bruno Retailleau soutient Némésis, collectif identitaire et xénophobe
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a récemment salué le « combat » dont il s’est dit « très proche » de la présidente du collectif identitaire et xénophobe Némésis, provoquant jeudi l’indignation de députés de La France insoumise.
« La #LDH apporte son soutien à la @lacimade et dénonce ces menaces qui s’inscrivent dans une escalade anti-démocratique visant à bâillonner les contre-pouvoirs que représentent le monde associatif, pourtant un moyen essentiel d’expression & d’action pour le peuple.«
Insécurité alimentaire : une bombe à retardement ?
Un·e étudiant·e sur cinq a recours à l’aide alimentaire et 25% des familles monoparentales se privent de repas au moins deux jours par mois, faute d’argent. En dix ans, les fruits et légumes frais ont augmenté de 50% et 70%. Un récent rapport chiffrait à 12,3 milliards d’euros le montant des dépenses publiques engagés par l’État français pour pallier les impacts négatifs du système alimentaire. Une double peine qui frappe davantage les plus précaires, car plus que jamais, l’alimentation est devenue la variable d’ajustement : une fois réglées toutes les charges incompressibles, on mange avec ce qui reste.
La carte que nous proposons est une première. Elle a été réalisée par le géographe Romain Thomas pour l’Observatoire des inégalités. À partir de données qui portent sur des carreaux de 200 mètres de côté, nous présentons deux indicateurs. Le premier (en couleur) est la proportion de ménages pauvres. Plus les carreaux sont foncés, plus le taux est élevé. Le second indicateur (en relief) est le nombre de ménages pauvres : plus la colonne est haute, plus les ménages pauvres sont nombreux. Cette représentation en relief constitue une nouveauté. La carte que nous vous présentons permet de survoler l’ensemble du territoire et d’observer où vivent les ménages pauvres en visualisant leur nombre.
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Près d’un étudiant sur deux déclare limiter ses achats alimentaires ou y renoncer, pointe une étude de l’Ifop et de l’association COP1. En cascade, ces jeunes développent des carences et des troubles anxieux.
Suite au passage du cyclone Chido dont les dévastations viennent s’ajouter à des dizaines d’années de gestion désastreuse du 101ème et plus pauvre département français, “Des Voix et des droits” donne la parole à Daniel Gros qui nous résume la situation dramatique des habitants mahorais et comoriens.
Exiger une taxation plus forte du 1 % le plus riche est légitime, mais se focaliser sur les hyper-riches exonère les 99 % restants de l’effort. Un système fiscal juste et efficace ne peut faire l’impasse sur l’imposition progressive des classes moyennes et aisées. Le point de vue de l’économiste Guillaume Allègre.
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En 2017, Emmanuel Macron annonçait vouloir trouver une solution pour les sans-toit avant 2022. Vœu pieu. La gare du Nord abrite des victimes de la grande pauvreté. En huit épisodes, «Libération» raconte des vies brisées, parfois réparées.