Rassemblement appelé par : Assemblée antifasciste, Assemblée Populaire, ATTAC21, CGT, Le FIL, FSU, LDH, La Maison Phare, Morvan Mobilisation Solidaire, Mouvement de la Paix, MRAP, Les Orageuses, Oxfam, Soulèvements de la Terre, Solidaires 21, SOS Racisme, STUCS CNT-SO, UJFP
Rendez-vous parc Clémenceau à Dijon,
le mardi 2 décembre de 18h à 20h
pour un bal populaire !
NON aux nuits du « bien commun » de Pierre Édouard Stérin !!!
Ce milliardaire réactionnaire, évadé fiscal en Belgique, veut, grâce à sa fortune, favoriser l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Il est, comme il le proclame publiquement, « en croisade » !
• Il développe son projet PERICLES (Patriotes Enracinés Résistants Identitaires Chrétiens Libéraux Européens Souverainistes – rien que ça !!!) pour aider à la conquête de 300 mairies aux municipales de 2026 et œuvrer à la victoire complète de l’extrême droite à la présidentielle.
• Il entend diffuser et ancrer ses idées durablement dans la société en investissant à coups de millions d’euros, tous les champs possibles : éducation, médias, associations, culture…
• C’est ici qu’interviennent Les Nuits (dites) du bien commun : en apparence, ce sont d’innocentes soirées de collecte de fonds à destination d’associations, organisées dans une quinzaine de villes en France.
• Choisies par un comité stratégique composé de proches des réseaux du milliardaire, la plupart des associations bénéficiaires de ces dernières années à l’échelle nationale ont une fâcheuse tendance à se situer dans une mouvance réactionnaire (anti-avortement, anti-LGBT, révisionniste…).
• Toutes ne sont pas dans ce cas : nous savons les graves difficultés financières que connaît le monde associatif alors qu’il a, avec les services publics, un rôle fondamental dans le tissu social de notre pays, comme dans la solidarité internationale. Et le panel des associations lauréates est un savant mélange…
Par ailleurs, ces galas de charité permettent la mise en réseaux de partenaires financiers, associatifs et culturels via les comités de soutien locaux, qui pourront s’avérer précieux pour les prochaines campagnes électorales.
Stérin, évadé fiscal, contribue à asphyxier les associations et milite pour le désengagement de l’État, puis se présente comme leur sauveur. Certes, les plans de Stérin ont maintenant été largement mis au jour par des médias. Lui-même a quitté le Conseil d’Administration des Nuits du bien commun, mais il est habile à multiplier les intermédiaires et les sociétés pour rendre son système plus opaque. Il est toujours donateur du Fonds, et actionnaire d’Obole, la société organisatrice.
Partout nous nous organisons pour faire face, partout en France, des associations et des mécènes se retirent des Nuits du bien commun : à Dijon, trois associations et deux mécènes font ainsi faux bond au « philanthrope » cette année.
Partout s’organisent des mobilisations populaires : communiqués unitaires, rassemblements, grève des intermittent·es, expressions publiques (associations catholiques qui prennent de la distance, tribune de huit maires de grandes villes…).
Partout, nous nous dressons contre ces milliardaires qui, au mépris de la démocratie, tentent d’influer sur l’évolution de la société.
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