Marchons pour Gaza, à Dijon comme à Bruxelles

Depuis 20 mois notre Collectif appelle à la mobilisation des consciences face au génocide dont est victime la population de Gaza.
C’est un véritable désastre humanitaire : un bilan des morts sous les bombes chaque jour plus élevé (56000 recensés dans les hôpitaux fin mai, dont une majorité d’enfants), des blessés et des malades impossibles à soigner, des nourrissons qui ne peuvent survivre.
Le gouvernement d’extrême-droite israélien impose sans cesse des déplacements, organise la famine par le blocus, fait détruire toutes les infrastructures sanitaires et bombarder la population gazaouie mais aussi les otages sciemment « oubliés » par Nétanyahu alors que les familles israéliennes s’opposent à sa rupture du cessez-le-feu.
Chaque jour, de nouvelles violations du droit humanitaire augmentent le désastre et s’ajoutent à la violation constante du droit international, établi au lendemain de la guerre mondiale pour protéger tous les peuples contre la « loi » du plus fort.

Ne détournons-pas les yeux ! Mobilisons-nous comme partout ailleurs dans le monde. Après la Marche pour Gaza en 2024 reliant Beaune à Chenôve, nous invitons les habitant.es de l’agglomération dijonnaise à marcher le dimanche 29 juin pour dire notre solidarité et notre refus d’un génocide, ni à Gaza ni ailleurs !

Partant de différents points, les marcheurs et les marcheuses convergeront vers le centre de Dijon, arrivée au jardin Darcy prévue vers 13h.

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Un départ est prévu à 10h de :
Grésilles : Place Galilée
Quetigny : Place Centrale (9h30 Place du Suchot)
Longvic / Lentillères : parking espace Jean Bouhey
Chenôve : Esplanade de la République (devant le Cèdre)
Fontaine d’Ouche : Place André Gervais
Talant / Fontaine : centre commercial Point du jour

Arrivée vers 13h au jardin Darcy, animations sur place : 

  • ateliers cerfs volants,  pancartes / dessin, badges, maquillage, henné…
  • lectures musicales
  • coin lecture / librairie / vente de produits palestiniens
  • coin débat

Concert : 5 musicien·nes nous feront entendre des chants palestiniens, des musiques de la Méditerranée.

Pour financer la marche :
https://www.helloasso.com/associations/attac21/formulaires/2

Inscriptions : pourgaza.fr

Pour participer à l’organisation : envoyer un mail à marchonspourgaza@riseup.net

Partout dans le monde, à la Haye comme à Rome, de Paris à Bruxelles, au Maghreb comme à Dijon, des gens marchent pour briser le blocus de Gaza et demander que les armes se taisent !

Joignez vous à ce mouvement en participant à « Marchons pour Gaza » à Dijon le 29 juin !

Projection du film FANON

À l’occasion de la sortie du film de Jean-Claude Barny, soirée dédiée à Frantz Fanon

Ce film évoque la période algérienne et tunisienne de Frantz Fanon, psychiatre originaire de la Martinique. Son expérience de psychiatre auprès des travailleurs immigrés en métropole, puis des Algériens engagés dans la lutte pour leur indépendance en Algérie, l’a amené à  travailler avec des méthodes contrastant avec celles des autres médecins dans un contexte de colonisation. Et à écrire deux livres, Peau noire, masques blancs et Les damnés de la terre, où il analyse les conséquences de la colonisation sur les colonisés et les colonisateurs.

Dans un contexte où les tensions entre l’armée française et le FLN sont de plus en plus palpables, Frantz Fanon fait figure de traître. Avec sa femme Josie, ils sont pris dans un tourbillon de violence qui les conduit à prendre fait et cause pour l’indépendance de l’Algérie. Un biopic au cœur de la guerre d’Algérie où se livre un combat au nom de l’Humanité.

Projection du film, puis rencontre avec Stathis Kouvélakis, professeur de philosophie, théoricien politique, membre de la rédaction de la revue Contretemps.

« J’aurais dû m’appeler Aïcha »

Un mois avant ma naissance, la mère de mon père décède. La tradition veut que la première fille née après ce décès hérite du prénom de la défunte. Ma grand-mère s’appelait Aïcha, elle était Algérienne. Pourtant, je m’appelle Nadège.

Trois quarts Algérienne, un quart Française. Algérienne de sang, Française de sol. Pas tout à fait Française, pas vraiment Algérienne. Pour les descendant·es d’Algérien·nes, il y a comme une zone d’ombre : une histoire coloniale mise sous silence, une guerre faite « d’événements », des représentations racistes et des inégalités qui perdurent. Intégrée par l’école républicaine, bercée par le mythe national, j’ai joué le jeu de l’intégration. En m’assimilant, j’ai refoulé une partie de mon héritage. Je fais aujourd’hui marche arrière en prenant bien soin de ramasser un à un tous les indices et reformer le puzzle de mon histoire, de notre histoire pour mieux la déconstruire.

Alors que les débats identitaires grondent en France et qu’il y a comme une injonction à choisir son camp, comment s’émanciper d’identités qu’on voudrait nous imposer et trouver sa propre voie ?

Soirée organisée par ATTAC 21, la LDH Dijon et agglomération, le MRAP 21 et SOS racisme Dijon (dans le cadre du Mois de l’égalité de la Ville de Dijon).

Avec le soutien de : l’AFPS, les Amis de la Terre, l’APF, la CGT 21, Le Fil, la FRMJC-BFC, la FSU 21, Greenpeace Dijon, La Maison phare, le Mouvement de la Paix 21, Oxfam, Solidaires 21, l’UJFP, la Vapeur

Salle Devosge, 5bis rue Devosge à DIJON – Tram 1 et 2 – Bus L3 et B10