Fête des Lentillères : prise de parole de la LDH

Nous saluons ce qui se passe dans le quartier, qui a un vrai rôle social, culturel et solidaire, et nous exprimons notre soutien avec ces actions.

Le quartier des Lentillères est un lieu de vie, et un lieu d’accueil et d’hébergement, notamment pour des personnes exilées sans autre solution.

Pour comprendre son utilité particulière, faisons un détour par le constat du mal logement en France : selon la fondation pour le logement des défavorisés, il y a chaque nuit 5000 à 8000 personnes qui dorment dans la rue, dont 1000 à 3000 enfants.

L’actualité dijonnaise a été marquée par ces questions ces derniers mois, en particulier avec la situation de personnes étrangères vulnérables mises délibérément à la rue par des services de l’État ou par le département :

– familles avec enfants expulsées de leur hébergement par décision de la préfecture parce que sans titre de séjour, au mépris de la convention internationale des droits de l’enfant censée engager la France. La mobilisation de parents d’élèves solidaires, d’associations militantes dont la LDH, d’élu·es a permis de trouver des solutions provisoires dans plusieurs cas.

– jeunes isolé·es se présentant comme mineur·es que le président du Conseil Départemental a donné pour consigne de laisser à la rue tant que la justice n’a pas statué sur leur situation. Pourtant, il a l’obligation légale de les mettre à l’abri ! Là aussi, l’engagement associatif, le travail d’avocat·es engagé·es ont permis de faire valoir les droits de certain·es. Mais combien sont plongé·es dans la clandestinité et la misère totale ?

Nous pensons qu’il faut mobiliser toutes les forces possibles pour défendre le droit au logement, qui fait partie des droits humains élémentaires, en ciblant les vrais responsables, État en général et conseil départemental pour les mineurs isolé·es.

L’incendie de deux logements aux Lentillères en février dernier a encore remis ces questions sur la place publique. La LDH Dijon et agglomération avait alors participé à une conférence de presse pour affirmer le rôle utile des Lentillères dans le dispositif d’aide.

Celles et ceux d’entre nous engagé·es au quotidien dans la défense des droits des sans abri et des personnes les plus précaires constatent que les Lentillères sont un lieu utile permettant notamment des solutions d’urgence quand les portes de tous les lieux institutionnels se ferment ou quand des gens ne rentrent dans aucune bonne case administrative. Ainsi, une mère sortant de la maternité avec son nouveau-né n’a trouvé que les Lentillères comme abri en attendant que soit obtenue pour elle une place en CADA. Son « crime », celui du bébé ? elle était en procédure Dublin, étant passée par un autre pays européen avant de demander l’asile en France. Ces personnes doivent attendre 18 mois dans la clandestinité avant de déposer leur demande, mais sont quand même ensuite privées de toute aide matérielle.

Et comme l’exprime une militante (je cite) « SOS Refoulement peut largement confirmer à quel point l’accueil solidaire pratiqué au quartier des Lentillères est précieux pour tellement de personnes qui trouvent là-bas un toit mais pas seulement : aussi de l’humain et un sens à la survie ».

Car effectivement, il se passe plein de choses aux Lentillères : on co-jardine, on chante, on danse, on s’exprime et on réfléchit, on joue, on s’informe, on co-bricole dans différents chantiers, on participe à des ateliers, on se retrouve pour un concert ou un spectacle théâtral à la Grange rose, on mange à la Chouchou, la cantine solidaire, on va au marché à prix libres, et on peut même apprendre à conduire ou cuire du pain ! En bref, on trouve du partage, de l’écoute et de l’entraide.

Et pour que ces activités continuent, il faut que les différents espaces qui les accueillent puissent perdurer. Nous réaffirmons notre attachement à l’existence de ce lieu unique, et nous souhaitons évidemment qu’un accord soit trouvé avec la mairie dans ce sens.

Un lieu unique, oui, connu dans bien des villes et des régions en France et plus largement en Europe. Un lieu qui intéresse vivement bon nombre d’étudiant·es, de chercheur·euses, de journalistes.

Et puis ce qui lie les Lentillères et la LDH, c’est aussi la solidarité face à la répression, comme lors de la découverte des caméras espionnant le quartier et les Tanneries, ou pour répondre aux amendes suite aux casserolades du printemps 2023. Pour défendre les droits et libertés, pour lutter contre la surveillance et le fichage généralisé, contre la répression des actions militantes, nous devons continuer à nous serrer les coudes, à être vigilant·es ensemble.

Alors, bon anniversaire, et longue vie aux Lentillères !

Gaza : Silence, on tue !

Conférence de Rony Brauman, le vendredi 16 mai à 20h, salle Camille Claudel à Dijon

L’Association France Palestine Solidarité et Le collectif 21 pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens vous invitent à une conférence débat avec RONY BRAUMAN.

Né en 1950 à Jérusalem, Rony Brauman a été président de Médecins sans frontière de 1982 à 1994 , il a parcouru un monde souvent en guerre et depuis plus de 20 ans, il s’est impliqué dans la cause palestinienne.
Très au fait du droit international, il a préfacé en 2024 Le livre noir de Gaza dans lequel l’universitaire Agnès Levallois a réuni des rapports d’ONG et de consultants indépendants sur la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza jusqu’en juin 2024.

Entrée libre –  Buffet prévu

L’éducation sexuelle à l’école : entre tabou et nécessité ?

🔸UNIVERSITÉ POPULAIRE🔸
Jeudi 15 mai à la Maison-phare à 18h30

L’éducation sexuelle à l’école soulève de nombreuses interrogations, souvent à la croisée des valeurs culturelles, familiales et sociétales. Pour certains, elle représente une nécessité incontournable : un moyen d’accompagner les enfants de manière claire, scientifique et bienveillante sur leur corps, la sexualité, le consentement ou encore les relations affectives.
Mais pour d’autres, elle reste un sujet sensible, voire tabou, estimant que ces questions relèvent de la sphère privée ou familiale, et craignant qu’une éducation trop précoce ne trouble ou n’influence les enfants.

Entre préoccupations éthiques, enjeux de santé publique et liberté éducative, le débat reste ouvert :
Faut-il renforcer l’éducation sexuelle à l’école ou laisser cette responsabilité aux familles ? Est-ce un outil d’émancipation ou une intrusion dans l’intimité des enfants et des familles ?

Co-organisée par la Maison-phare, le réseau d’éducation prioritaire, ATTAC 21 et la Ligue des Droits de l’Homme
Mode de garde des enfants et grignotage prévu sur place

Le 1er Mai, exiger la justice sociale pour rénover la démocratie

La défaite de l’extrême droite lors des élections législatives de 2024 aurait dû être le signal permettant de refonder le contrat social autour d’un projet solidaire, garant de l’effectivité des droits pour toutes et tous. C’est ce qui était porté par la société civile organisée qui a joué un rôle-clé dans cette séquence.

Presque un an après, il est difficile d’identifier ne serait-ce que quelques mesures d’urgence sociale qui auraient été prises par les gouvernements successifs en tenant compte des aspirations exprimées. Elles étaient pourtant très largement reconnues comme nécessaires dans le champ politique à l’été 2024.

Au nom du respect d’une concurrence économique qui ne permettrait pas de financer les protections nécessaires, de l’affirmation d’un danger imminent de guerre qui devrait mobiliser prioritairement les ressources, on veut imposer la remise en cause des investissements écologiques, pourtant indispensables, et exiger des efforts des assurés sociaux et des travailleuses et travailleurs plutôt que des grandes entreprises multinationales.

Pour obtenir de vraies réponses aux attentes émancipatrices de la population, pour la coopération y compris internationale face à l’extrême droite et ses politiques construites sur la loi du plus fort, pour répondre aux besoins de redistribution des richesses au sein de chaque pays et avec des solidarités mondiales, la LDH appelle à rejoindre les manifestations du 1er Mai 2025 aux côtés de l’ensemble des organisations syndicales et associatives. En cette journée de solidarité internationale des travailleuses et travailleurs, portons ensemble la rénovation démocratique qui n’a pas été engagée jusqu’ici et qui doit reposer sur l’État de droit et l’indivisibilité des libertés et des droits économiques, sociaux, environnementaux et culturels pour toutes et tous.

Paris, le 24 avril 2025

📍à Paris de 10h à 12h au pont du Carrousel pour Brahim Bouarram et Ibrahim Ali, puis à partir de 14h place d’Italie. N’oublions pas que l’extrême droite tue !

📍à Narbonne grand événement festif et militant contre la tenue du meeting du RN le même jour.

Rencontre avec Félicien Faury…

Le mercredi 16 avril, à 18h à la Bourse du Travail.
Dédicaces à partir de 17h.

Ils sont artisans, employés, pompiers, commerçants, retraités… Ils ont un statut stable, disent n’être « pas à plaindre » même si les fins de mois peuvent être difficiles et l’avenir incertain. Et lorsqu’ils votent, c’est pour le Rassemblement national. De 2016 à 2022, d’un scrutin présidentiel à l’autre, le sociologue Félicien Faury est allé à leur rencontre dans le sud-est de la France, berceau historique de l’extrême droite française. Il a cherché à comprendre comment ces électeurs se représentent le monde social, leur territoire, leur voisinage, les inégalités économiques, l’action des services publics, la politique. Il donne aussi à voir la place centrale qu’occupe le racisme, sous ses diverses formes, dans leurs choix électoraux. Le vote RN se révèle ici fondé sur un sens commun, constitué de normes majoritaires perçues comme menacées – et qu’il s’agit donc de défendre. À travers des portraits et récits incarnés, cette enquête de terrain éclaire de façon inédite comment les idées d’extrême droite se diffusent au quotidien.

Félicien Faury est sociologue et politiste, chercheur postdoctoral au CESDIP (Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales).

Soirée organisée par le collectif « Ensemble, contre l’extrême droite », en coopération avec la librairie La fleur qui pousse à l’intérieur.

Appel de la société civile pour la défense de l’État de droit

Le 31 mars, à l’issue de longues années de procédure et d’un débat judiciaire contradictoire, le Rassemblement national ainsi que des élus et des cadres du mouvement d’extrême droite ont été condamnés pour détournements de fonds publics. Marine Le Pen, qui était présidente du parti et parlementaire européenne au moment des faits, est la personne la plus lourdement condamnée : 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et 4 ans de prison, dont 2 avec sursis.

Depuis l’annonce de ce verdict qui découle de la seule application de la loi par des juges indépendants, le Rassemblement national a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants. Il a accrédité l’idée d’un « complot » mené par un « gouvernement des juges », s’attirant ainsi les soutiens enthousiastes des figures mondiales de l’extrême droite que sont Trump, Musk, Bolsonaro, Poutine, Orban ou Salvini.

Encore plus inquiétant, ces critiques d’une décision de justice ont été plus largement relayées par des élus et responsables politiques d’autres partis, y compris le Premier ministre, et par un grand nombre de médias peu soucieux de la réalité des faits. 

Ces sorties ont immédiatement entraîné des menaces à l’endroit des magistrats qui ont rendu leur jugement collégialement. 

Derrière cette violente attaque contre l’État de droit et les magistrats qui le servent, se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Certes, ces attaques qui visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi ne sont pas nouvelles. Mais elles se sont dangereusement multipliées ces dernières années. 

Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’État de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée.

Nous savons également que l’État de droit nous protège d’un autre fléau. Car, garantie de l’exercice des droits et des libertés fondamentales, l’État de droit est également ce qui contribue à ce que les relations qui se nouent entre les citoyennes et les citoyens ne soient pas abandonnées à la violence, à la force, aux pouvoirs sans limites, aux mauvaises passions mais puissent être régulées par des normes juridiques. A l’heure où les haines racistes et antisémites, le masculinisme et les offensives anti-IVG ainsi que le mépris des habitats naturels connaissent une vigueur renouvelée, l’État de droit nous apparaît d’autant plus précieux.

Garantie d’impartialité, de traitement égal devant la loi et de refus de la violence dans les relations, l’État de droit – indissociable d’une démocratie effective et de la protection des droits humains – résonne avec nos convictions. Celles qui nous animent lorsque nous refusons les injustices sociales et environnementales, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, les LGBTphobies et toutes les idéologies qui visent à faire primer l’exploitation, l’oppression, les haines et les peurs sur le respect de toutes et de tous.

Parce que nous défendons la démocratie et les principes qui la fondent, nous, organisations de la société civile, appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à exprimer leur attachement à la justice et à l’État de droit en se rassemblant le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France.

Premiers signataires en Côte-d’Or : Amnesty international, ATTAC, CGT, Greenpeace, FSU, la Maison Phare, Ligue de l’enseignement, Ligue des droits de l’Homme (LDH), MRAP, Mouvement de la Paix, OXFAM, Solidaires, Syndicat des Avocats de France, SOS Racisme, SOS refoulement, UNEF

Projection du film FANON

À l’occasion de la sortie du film de Jean-Claude Barny, soirée dédiée à Frantz Fanon

Ce film évoque la période algérienne et tunisienne de Frantz Fanon, psychiatre originaire de la Martinique. Son expérience de psychiatre auprès des travailleurs immigrés en métropole, puis des Algériens engagés dans la lutte pour leur indépendance en Algérie, l’a amené à  travailler avec des méthodes contrastant avec celles des autres médecins dans un contexte de colonisation. Et à écrire deux livres, Peau noire, masques blancs et Les damnés de la terre, où il analyse les conséquences de la colonisation sur les colonisés et les colonisateurs.

Dans un contexte où les tensions entre l’armée française et le FLN sont de plus en plus palpables, Frantz Fanon fait figure de traître. Avec sa femme Josie, ils sont pris dans un tourbillon de violence qui les conduit à prendre fait et cause pour l’indépendance de l’Algérie. Un biopic au cœur de la guerre d’Algérie où se livre un combat au nom de l’Humanité.

Projection du film, puis rencontre avec Stathis Kouvélakis, professeur de philosophie, théoricien politique, membre de la rédaction de la revue Contretemps.

« J’aurais dû m’appeler Aïcha »

Un mois avant ma naissance, la mère de mon père décède. La tradition veut que la première fille née après ce décès hérite du prénom de la défunte. Ma grand-mère s’appelait Aïcha, elle était Algérienne. Pourtant, je m’appelle Nadège.

Trois quarts Algérienne, un quart Française. Algérienne de sang, Française de sol. Pas tout à fait Française, pas vraiment Algérienne. Pour les descendant·es d’Algérien·nes, il y a comme une zone d’ombre : une histoire coloniale mise sous silence, une guerre faite « d’événements », des représentations racistes et des inégalités qui perdurent. Intégrée par l’école républicaine, bercée par le mythe national, j’ai joué le jeu de l’intégration. En m’assimilant, j’ai refoulé une partie de mon héritage. Je fais aujourd’hui marche arrière en prenant bien soin de ramasser un à un tous les indices et reformer le puzzle de mon histoire, de notre histoire pour mieux la déconstruire.

Alors que les débats identitaires grondent en France et qu’il y a comme une injonction à choisir son camp, comment s’émanciper d’identités qu’on voudrait nous imposer et trouver sa propre voie ?

Soirée organisée par ATTAC 21, la LDH Dijon et agglomération, le MRAP 21 et SOS racisme Dijon (dans le cadre du Mois de l’égalité de la Ville de Dijon).

Avec le soutien de : l’AFPS, les Amis de la Terre, l’APF, la CGT 21, Le Fil, la FRMJC-BFC, la FSU 21, Greenpeace Dijon, La Maison phare, le Mouvement de la Paix 21, Oxfam, Solidaires 21, l’UJFP, la Vapeur

Salle Devosge, 5bis rue Devosge à DIJON – Tram 1 et 2 – Bus L3 et B10

Né·es ici ou venu·es d’ailleurs, uni·es contre le racisme !

Rendez-vous place de la Libération à 14h30


Appel collectif dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme :

Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré : « Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés » .

Cette déclaration commune est plus que jamais d’actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papier, d’origine étrangère ou présentées comme telles.

Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin·es, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.

Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.

Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations.

Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres.

La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche, repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions.

Le même ministre ainsi que des médias d’extrême droite s’en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’État de droit et l’inclusion sociale.

Le Premier ministre lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société.

Ces discours publics, allant jusqu’à remettre en cause le droit du sol, cherchent à nous opposer les un·es aux autres alors que nous partageons les mêmes aspirations au bien-être, à la justice économique et sociale, et à l’égalité des droits. L’absence d’accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres !

Toutes et tous ensemble, agissons uni·es et rassemblons-nous, le samedi 22 mars 2025, pour la Journée internationale contre le racisme, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.

A Dijon, nous sommes aussi particulièrement mobilisé·es cotre le projet de construction d’un CRA (centre de rétention administrative ) où sont enfermé·es des étranger·es sans même avoir commis un délit ou encouru une condamnation. Cela est d’autant plus choquant que des centaines de places d’hébergement d’urgence sont en cours de suppression dans la région.