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LDH section de Dijon et agglomération

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Rassemblement de solidarité avec le peuple soudanais

Soudan : urgence à l’arrêt des massacres

Depuis deux ans et demi une guerre dévastatrice oppose dans le silence de la communauté internationale l’armée du général au pouvoir Abdel Fattah al-Burhan à la milice des Forces de soutien rapide (FSR) dirigées par le général Mohamed Hamdan Dagalo dit Hemetti.

Depuis le 26 octobre 2025, les paramilitaires des FSR ont conquis la capitale du Darfour du Nord El Fasher, entraînant la fuite désespérée de dizaines de milliers de personnes, et se livrant aux pires atrocités : massacres, viols, pillages, dans un sentiment de totale impunité.

En présence d’un tel drame humanitaire et de crimes de masse documentés en direct, y compris par leurs auteurs, donnant lieu à un nettoyage ethnique en cours, nous en appelons aux Nations unies, à la France, à la communauté européenne, et à tous les États impliqués dans le conflit pour la mise en œuvre d’extrême urgence de tous les moyens à leur disposition afin de faire cesser les massacres, de venir en aide aux populations victimes de violences barbares, de relancer sans délai un processus de paix, et de poursuivre devant la justice les responsables de crimes contre l’humanité.

Premiers signataires : Les Soudanais·es de Dijon, ACO, Amnesty International Dijon, ATTAC 21, CCFD terre solidaire, CFDT 21, CGT 21, Cimade, FSU, LDH Dijon et agglomération, Maison-phare, MAN, Mouvement de la Paix, MRAP, Solidaires 21, SOS racisme, SOS Refoulement, Syndicat des Avocats de France, l’APRèS, les Écologistes, Génération.s, LFI, PCF, PS Dijon…

Une nuit du « bien commun » ??

Nous, organisations associatives, culturelles et syndicales, engagées pour l’égalité, la justice sociale et les droits humains, tenons à alerter au sujet de la Nuit (dite) du bien commun qui est annoncée à Dijon le 2 décembre.

Ces événements ont été initiés par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin dont le projet PERICLES vise à favoriser l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite en France, en réalisant l’union des droites extrêmes et réactionnaires. Pour cela il investit des millions d’euros dans de nombreux domaines : culture, histoire, social et santé, éducation, journalisme, formation d’élu·es… il tisse ainsi un réseau d’influence complexe et un véritable maillage territorial. Même s’il a récemment quitté le conseil d’administration des Nuits du Bien Commun, nous savons M. Stérin habile à multiplier les intermédiaires. Derrière une façade philanthropique et bienveillante, cet événement s’inscrit donc dans un projet politique conservateur qui instrumentalise la solidarité pour mieux faire avancer les idées d’extrême droite, via une stratégie d’entrisme dans le champ associatif et caritatif.

Certes, certaines des associations qui participent à ces événements n’ont rien à voir avec l’idéologie des réseaux Stérin. Nous connaissons les difficultés financières de ces associations, et leur « travail remarquable au service du lien social, de l’éducation ou de l’accompagnement des plus vulnérables » comme l’ont salué huit maires de grandes villes françaises dans une tribune au printemps dernier. Mais d’autres font partie de la galaxie des associations œuvrant à promouvoir une idéologie conservatrice, ultra libérale, anti avortement, qui promeut d’avoir « plus de bébés de souche européenne ». Celles qui ne sont pas dans cette ligne servent en fait de caution au financement, par notre impôt, d’associations d’extrême droite, par le biais de la déduction fiscale accordée aux mécènes.

Nos camarades de Toulouse l’ont écrit avant nous : le bien commun ne se décrète pas depuis une scène bien éclairée avec un micro et des « pitchs » millimétrés. Il se construit dans les luttes sociales, dans les solidarités réelles, dans les droits conquis de haute lutte. Pour répondre aux besoins de la population, notamment pour financer la Sécurité sociale et remettre en place des services publics dignes de ce nom, le chemin est celui de la justice fiscale, qui passe par la juste répartition de l’impôt et des cotisations sociales « de chacun·e selon ses moyens ». Notons d’ailleurs que Pierre-Édouard Stérin, exilé fiscal, promeut la charité mais refuse l’impôt, à l’exact opposé de ce que nous revendiquons.

Pour nous, ces Nuits (dites) du Bien Commun ne sont pas les bienvenues, à Dijon comme ailleurs, et nous invitons le public ainsi que les associations, malgré la réduction des budgets qui leur sont alloués, à ne pas y participer. Nous sommes de celles et ceux qui refusent et refuseront toujours la banalisation des idées de l’extrême droite, ses impostures et ses tentatives d’instrumentalisation, parce que ces idées sont incompatibles avec le projet de société que nous portons, avec l’égalité, la justice sociale et la solidarité.

A Dijon, le 12 novembre 2025,

Organisations signataires : Action Catholique Ouvrière, AFPS, Amis de la Terre Côte-d’Or, ATD Quart Monde Dijon, ATTAC 21, CFDT Éducation 21, CGT 21, La Cimade, Collectif 7’, DAL Dijon, Les Effréné·es, FSU 21, Le Fil, Greenpeace Dijon, LDH Dijon et agglomération, Ligue de l’Enseignement de Côte-d’Or, la Maison-phare, MAN 21, Morvan Mobilisation Solidaire, Mouvement de la paix 21, MRAP 21, Oxfam Dijon, Planning Familial 21, Solidaires 21, SOS racisme 21, SOS refoulement, les Soulèvements de la Terre, La Vapeur.

Contre Stérin et son monde : soirée d’information

Au programme de la soirée :
Présentation générale de « Stérin et son monde » : le projet PERICLES et ses réseaux, les Nuits (dites) du Bien commun…
Au local, ça implique quoi ? On fait quoi maintenant ?

Soirée co-organisée par la LDH, ATTAC, L’Assemblée Antifasciste de Dijon, l’Assemblée Populaire 21 et le Comité Local des Soulèvements de la Terre de Dijon

Retour sur la journée mondiale du refus de la misère

Depuis plusieurs années, notre section LDH participe au Collectif 17 octobre, autour notamment d’ATD quart-monde. Pour 2025, c’est le thème de la maltraitance institutionnelle qui était mis en lumière. Lors du rassemblement du 18 octobre à Dijon, place Notre Dame, la LDH a lu un texte de la Fédération des Acteurs de la Solidarité BFC qui évoque une action commune : 

« A Nevers l’espace public n’est plus pour tout le monde

A Nevers, depuis 2024, un arrêté municipal interdit, chaque période de fête et chaque été, la mendicité et la présence prolongée des personnes sans domicile dans une grande partie du centre ville, comprenant des parcs. Sous couvert d’ordre public, il conduit en réalité à exclure les plus pauvres de l’espace public, à les rendre invisibles, à les repousser d’un trottoir à l’autre, parfois en plein soleil et alors que la canicule se fait sentir, lorsque la police municipale leur intime de quitter les zones d’ombre.

Pour la Fédération des Acteurs de la Solidarité, pour ATD-Quart monde, pour la Ligue des Droits de l’Homme, et leurs partenaires, c’est une forme criante de maltraitance institutionnelle quand des politiques publiques censées protéger deviennent des instruments d’exclusion, d’humiliation, de fragilisation. Le message est clair : les pauvres ne sont pas les bienvenu·es dans l’espace public, alors même qu’ils n’ont d’autre patrimoine. 

Notre action a consisté à agir sur plusieurs fronts :
– un recours en justice contre l’arrêté, déposé avec la LDH
– une lettre ouverte aux élu·es pour dénoncer la stigmatisation des plus précaires
– une mobilisation citoyenne pour rappeler que la pauvreté n’est pas une infraction et que nul·le ne devrait être puni·e pour sa misère.

Cette démarche, nous la menons au nom d’un principe simple : le respect de la dignité humaine.
Car la maltraitance institutionnelle ne réside pas seulement dans les actes, mais aussi dans le renoncement collectif à regarder la pauvreté en face. Nous croyons qu’une société juste ne se mesure pas au silence et à l’invisibilisation qu’elle impose à ses pauvres, mais à la place qu’elle leur accorde pour vivre, s’exprimer et être considéré·es comme des citoyen·nes à part entière. »

Grand Déj’

Dimanche 21 septembre, de 10h à 17h, Parc de la Toison d’Or.

C’est avec grand plaisir que nous vous accueillerons sur notre stand, situé dans la zone D9.

« Véritable rendez-vous des associations bourguignonnes, cette journée est l’occasion de valoriser leur rôle citoyen, militant et socio-culturel, en leur permettant de présenter leurs activités au grand public, à travers ateliers, démonstrations, expositions et conférences participatives ».
« Le Grand Déj’, c’est une journée de découverte du paysage associatif local dans un climat familial et festif, et peut-être l’occasion de s’investir dans la vie associative. Le dimanche 21 septembre 2025 aura lieu la 24e édition de ce rendez-vous des associations qui réunit chaque année environ 200 associations et 6000 visiteur-euses. En plein cœur du Parc de la Toison d’Or, c’est une journée résolument conviviale qui se déroule au rythme d’ateliers, concerts, spectacles… Une programmation riche et variée incitant à la découverte, qui permet la croisée des publics et des acteurs associatifs de tous les domaines : humanitaire, social, santé, défense des droits et des causes, éducation, formation, insertion, sport, culture, Loisirs et vie sociale, gestion des services économiques et développement local. »

Communiqué unitaire suite à la tentative d’incendie d’un lieu de prière

Les organisations LDH, MRAP, Sos racisme de Côte-d’Or tiennent à exprimer leur indignation après la tentative d’incendie d’un lieu de prière musulman à Châtillon-sur-Seine. Nous tenons aussi à exprimer notre solidarité aux croyant.es agressé·es comme à tout·es les habitant·es de cette ville attaché·es aux droits humains. Profondément laïcs, nous défendons le pilier de la laïcité qu’est le respect du droit de toutes et tous à pratiquer la religion de son choix comme de ne pas en avoir.

Nous nous inquiétons de l’augmentation des actes islamophobes comme des actes racistes en général. Ceux-ci sont alimentés notamment par les campagnes de l’extrême droite et de la presse Bolloré. Si nous prenons acte de la dénonciation de cet acte par le ministre de l’intérieur, nous ne pouvons pas passer sous silence ses multiples actes et déclarations hostiles aux musulman·es et à la liberté de conscience.

Face au racisme, à la xénophobie et à toutes les discriminations, nous appelons à une mobilisation de tout·es les humanistes, de tout·es les démocrates pour s’engager pour une société de fraternité.

Dijon, le 15 août 2025

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