Communiqué unitaire suite à la tentative d’incendie d’un lieu de prière

Les organisations LDH, MRAP, Sos racisme de Côte-d’Or tiennent à exprimer leur indignation après la tentative d’incendie d’un lieu de prière musulman à Châtillon-sur-Seine. Nous tenons aussi à exprimer notre solidarité aux croyant.es agressé·es comme à tout·es les habitant·es de cette ville attaché·es aux droits humains. Profondément laïcs, nous défendons le pilier de la laïcité qu’est le respect du droit de toutes et tous à pratiquer la religion de son choix comme de ne pas en avoir.

Nous nous inquiétons de l’augmentation des actes islamophobes comme des actes racistes en général. Ceux-ci sont alimentés notamment par les campagnes de l’extrême droite et de la presse Bolloré. Si nous prenons acte de la dénonciation de cet acte par le ministre de l’intérieur, nous ne pouvons pas passer sous silence ses multiples actes et déclarations hostiles aux musulman·es et à la liberté de conscience.

Face au racisme, à la xénophobie et à toutes les discriminations, nous appelons à une mobilisation de tout·es les humanistes, de tout·es les démocrates pour s’engager pour une société de fraternité.

Dijon, le 15 août 2025

Rassemblement du collectif handicaps 21

Le lundi 10 février, un appel national invitait à se rassembler à l’occasion des 20 ans de la loi de 2005, pour dénoncer les insuffisances de sa mise en application, et les discriminations qui perdurent.
Insuffisance des moyens humains et financiers, absence de volonté politique, manque de formation des acteurs, immobilisme des gouvernements successifs… les avancées sont trop lentes, trop partielles, trop éloignées des besoins. 

Prise de parole de la LDH devant la préfecture de Dijon

Une quarantaine de personnes étaient présentes au rassemblement à Dijon, où les différentes associations impliquées ont pris la parole (vous trouverez ci-après le texte lu par la LDH) avant d’être reçues en Préfecture. En projet : d’autres actions durant l’année 2025. 

Pourquoi accepte-t-on encore que des personnes n’aient pas le choix de leur logement, ne puissent pas se rendre dans un restaurant ou un commerce ? Pourquoi accepte-t-on que des travailleurs soient écartés d’opportunités professionnelles ? Pourquoi accepte-t-on que des personnes soient mises en danger par un diagnostic trop tardif de leur maladie ? Pourquoi accepte-t-on que des enfants soient exclus de l’école, marginalisés dans leur apprentissage, discriminés par leurs pairs ? Pourquoi la société continue-t-elle de fermer les yeux sur ce que vivent des millions de personnes ?
En France, vivre avec un handicap reste synonyme d’empêchements quotidiens, de précarité, de discriminations et d’exclusion.

C’est pourquoi, nous citoyens et citoyennes engagées, responsables associatifs, personnalités politiques, lançons un appel à mobilisation forte pour défendre le droit des personnes en situation de handicap et leurs proches.