Le 10 mai 1981, François Mitterrand devenait le premier président de gauche de la Ve République. La victoire d’un homme politique « hors norme », selon le politologue Gérard Grunberg, et l’aboutissement d’une stratégie de l’union de la gauche démarrée dix ans plus tôt qui lui a permis de jouir « de l’image du rassembleur ».