Pierre Rabhi, une personnalité complexe et clivante


Figure de l’agroécologie, Pierre Rabhi est décédé le 4 décembre 2021. Photo datée du 7 octobre 2018, lors d’une conférence au Maroc. FADEL SENNA / AFP


Il a ciselé pendant un demi-siècle un récit sur le retour à la terre » dans le respect des valeurs de simplicité, d’humilité, de sincérité et de vertu.

Ses ouvrages centrés sur sa personne, ses centaines de discours et d’entretiens ont abouti à ce résultat singulier : cet homme qui parle continuellement de lui-même incarne aux yeux de ses admirateurs et des journalistes la modestie et le sens des limites.

Il prône une « insurrection des consciences », une régénération spirituelle, l’harmonie avec la nature et le cosmos.

A l’opposé du philosophe André Gorz, auteur des textes fondateurs « Écologie et politique » (1975) et « Écologie et liberté » (1977), il dit : « J’ai toujours détesté les philosophes existentialistes. Dans les années 1960, il y avait énormément de gens qui ne pensaient qu’à partir des mécanismes sociaux, en évacuant le “pourquoi nous sommes sur Terre”. Mais moi, je sentais que la réalité n’était pas faite que de matière tangible et qu’il y avait autre chose. »

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Pour rappel relire l’article publié par Nicole François sur ce site ICI