Alors que l’armée israélienne a mené près de 480 frappes en Syrie en 48 heures depuis la chute du président Bachar al-Assad, sur le terrain, elle continuait mardi à s’enfoncer dans la partie syrienne du plateau du Golan. Une façon, pour Tel-Aviv, de se préparer à l’après-Assad et à un potentiel « chaos », selon les spécialistes interrogés par France 24.
Syriens du Golan: heureux de la chute du régime, inquiets face aux ambitions territoriales israéliennes
Depuis la chute du régime de Damas, Israël attaque massivement les sites militaires syriens et a même pénétré dans la zone tampon entre le Golan et la Syrie. Benyamin Netanyahu a déclaré vouloir « changer le visage du Moyen-Orient ». Et pour le Premier ministre de l’État hébreu, le Golan est israélien « pour l’éternité ». Ce territoire syrien est illégalement occupé depuis 1967 par Israël, qui l’a également annexé en 1981.
À Khiam, l’impatience et les doutes des premiers retours après le retrait israélien
Kurdistan syrien: à Qamishli, l’inquiétude est grande face aux bombardements des forces pro-turques
Après la chute de Bachar el-Assad, le 8 décembre comme dans de nombreuses villes de Syrie, Qamishli, l’une des principales villes du Kurdistan syrien, a été le théâtre de scènes de liesse. Les forces kurdes ont repris le contrôle de la dernière enclave du régime dans la ville et, symboliquement, ont adopté le drapeau syrien de l’indépendance. Mais l’inquiétude est vive face aux bombardements de l’ANS pro-turque.