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La procédure qui encadre le retour de ces ressortissants qui vivaient jusqu’ici dans des camps de prisonniers jihadistes est désormais rodée et commence dès la descente de l’avion.
La procédure qui encadre le retour de ces ressortissants qui vivaient jusqu’ici dans des camps de prisonniers jihadistes est désormais rodée et commence dès la descente de l’avion.
Le ministère des Affaires étrangères a annoncé ce mardi le rapatriement de mineurs et de leurs mères, détenus dans des camps syriens depuis la chute de l’organisation État islamique.
Le groupe est soupçonné d’avoir versé en 2013 et 2014, via une filiale, plusieurs millions d’euros à des groupes terroristes, dont l’organisation Etat islamique.
Claire Hédon rappelle, dans un communiqué publié ce vendredi, que chaque jour passé dans ces camps « met en danger la vie de ces enfants exposés à des traitements inhumains et dégradants ».
À Roj, dans le nord-est syrien, géré par les Kurdes, des enfants de jihadistes français croupissent depuis trois ans dans un camp au milieu du désert. À franceinfo, qui les a rencontrés dans leur prison à ciel ouvert, ils témoignent de leur désespoir et se souviennent de leur vie d’avant.
Le siège de la ville de Marioupol rappelle celui d’Alep. Dans les deux pays, l’armée russe déploie une stratégie parfois comparable.
En Syrie, les révolutionnaires célèbrent, ce mardi 15 mars, les 11 ans du début du mouvement de contestation contre Bachar el Assad. Onze ans plus tard, la guerre et la crise économique continuent de pousser les Syriens sur les routes de l’exil. Rencontre avec certains d’entre eux, venus tenter leur chance à Chypre.
« Quand j’ai appris que nous emménagions dans une maison, je n’y croyais pas »: Maryam al-Hussein, mère de quatre enfants, habite enfin dans un complexe résidentiel financé par Ankara dans le nord de la Syrie, après plus d’un an passé dans des camps de tentes. »
Le 7 février 2022, les forces kurdes de l’Asayesh ont fait feu dans le camp d’Al-Hol. Au moins un enfant aurait été tué et trois autres blessés. Cet événement rappelle les conditions épouvantables dans lesquelles vivent des milliers d’enfants.
Le tribunal doit examiner le rôle d’un médecin militaire dans des actes de torture cautionnés par l’État syrien.
(Berlin) – Les juges d’un tribunal de Francfort, en Allemagne, entament ce 19 janvier les audiences dans le cadre d’un procès portant sur des allégations d’actes de torture et de meurtres commis par des représentants de l’État au cours du conflit armé violent qui frappe la Syrie depuis une décennie, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. L’ouverture de ce deuxième procès, en Allemagne, pour crimes contre l’humanité commis en Syrie démontre que les efforts déployés pour juger ces atrocités sont en train de prendre de l’ampleur.
Depuis 2012, une révolution a lieu. « Nous vous écrivons depuis la Révolution », paru chez Syllepse, internationalistes, mères, journalistes, militantes, principalement françaises, nous invitent à découvrir le projet et la réalité des femmes du Rojava et du nord-est syrien, qui travaillent minutieusement à la création de leurs structures autonomes : autodéfense armée et civile, éducation, coopératives, démocratie de base. Au Poste avec Corinne Morel Darleux et Sara, deux des autrices.
Par une journée froide et nuageuse de février 2015, Anwar R. est entré dans un commissariat de police de Berlin afin de déposer une plainte. Ancien membre présumé des services de renseignement militaires syriens vivant désormais en Allemagne, Anwar R. se croyait surveillé et suivi à Berlin par des agents du gouvernement syrien. Il affirmait craindre d’être enlevé. Au bas de sa plainte écrite, il a signé en utilisant son grade militaire : « colonel».
Il s’agit d’un moment décisif pour les survivant·e·s de la torture en Syrie.
(Berlin) – Le tribunal allemand où se déroule un procès décisif pour les survivant·e·s d’actes de tortures et pour la justice internationale devrait rendre son verdict en janvier 2022, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le procès, dans le cadre duquel un ancien responsable présumé des services de renseignement syrien est accusé de crimes contre l’humanité, est le premier au monde qui concerne des actes de torture commis en Syrie et cautionnés par cet État.
Des dizaines de milliers d’enfants syriens, irakiens et ressortissants de près de 60 pays tiers sont piégés dans l’enfer du camp d’Al-Hol, le plus grand des deux principaux camps du nord-est de la Syrie, une zone contrôlée par l’administration autonome kurde. Après avoir survécu à la guerre en Syrie, ils sont abandonnés à la misère, l’insécurité et la violence.
Ces personnes ont aussi de grandes difficultés à survivre dans un contexte de dévastation et de destruction de propriétés.
(Beyrouth) – Des réfugiés syriens qui sont retournés en Syrie entre 2017 et 2021, en provenance du Liban et de la Jordanie, ont subi de graves violations de leurs droits humains et des persécutions de la part du gouvernement syrien et des milices alliées, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Des personnes rapatriées en Syrie ont également eu des difficultés à survivre et à se procurer de quoi répondre à leurs besoins essentiels, dans ce pays décimé par le conflit.
La marionnette Amal, 9 ans, jeune réfugiée syrienne, traverse 8000 km de Gaziantep à Manchester, pour changer la narration sur l’exil forcé. « The Walk » est un projet du Good Chance Theater, né dans la Jungle à Calais.