Pour la Haute Autorité de santé, l’aide à mourir ne doit pas se baser sur un pronostic vital engagé «à moyen terme» ou une «phase terminale»



L’avis publié ce mardi 6 mai par l’autorité indépendante estime que tout médecin doit savoir apprécier «la subjectivité» de la personne souffrante, «seule légitime pour dire ce qui relève pour elle de l’insupportable».

Quelques jours avant la reprise des débats dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale sur l’évolution de la législation sur la fin de vie, la remise de cet avis était particulièrement scrutée. Dans un texte publié ce mardi, la Haute Autorité de santé (HAS) juge «impossible», faute de consensus médical, de déterminer qui pourrait bénéficier d’une aide à mourir en se basant sur un pronostic vital engagé «à moyen terme» ou sur une «phase terminale» de maladie. L’autorité indépendante, sollicitée par le ministère de la Santé sur cette question, suggère plutôt de prendre en compte «la qualité du reste à vivre» de la personne.