FIN DE VIE : LES DÉPUTÉS ADOPTENT L’ARTICLE INSTAURANT « L’AIDE À MOURIR », MAIS SUPPRIMENT LA POSSIBILITÉ POUR UN PROCHE D’ADMINISTRER LA SUBSTANCE LÉTALE



L’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 6 juin, l’article 5 du projet de loi relatif à « l’accompagnement des malades et de la fin de vie », qui définit et instaure « l’aide à mourir ». Les députés ont, en revanche, retiré la possibilité pour un proche du malade d’administrer la substance létale, qui était prévue par le projet du gouvernement.

Cet article, au cœur du texte, instaure une « aide à mourir«  et en définit les grands principes. Selon le projet de loi, « l’aide à mourir consiste à autoriser et à accompagner une personne qui en a exprimé la demande à recourir à une substance létale« .



LE PROJET DE LOI SUR LA FIN DE VIE PERMETTRA-T-IL UNE “EUTHANASIE À LA CARTE” ?


Une publication postée sur Facebook affirme notamment que “l’aide à mourir”, instituée par un projet de loi examiné à l’Assemblée nationale, reviendrait à une “euthanasie à la carte”. Une position qui relève essentiellement d’une interprétation des débats en cours et loin d’être partagée par une série d’acteurs engagés sur le texte.


Tribune 

Euthanasie, transgenres, voile, IVG… : stop au paternalisme d’Etat !


Le professeur de droit Thomas Perroud se demande si l’Etat français ne compense pas son impuissance dans l’économie par une volonté de maîtriser les corps, et particulièrement les plus vulnérables. Le cas de l’euthanasie est un exemple parmi de nombreux autres.


Fin de vie


France: début des examens de la commission spéciale sur la fin de vie


En France, l’examen du projet de loi sur la fin de vie commence ce lundi 13 mai. Pendant une semaine, la commission spéciale de députés, créée face à l’enjeu et la complexité du sujet, va analyser près de 2 000 amendements déposés par les parlementaires. 

Les députés donnent le coup d’envoi ce lundi – d’abord en commission, puis à partir du 27 mai dans l’hémicycle – de l’examen du projet de loi sur la fin de vie, qui prévoit d’ouvrir pour la première fois en France une « aide à mourir » pour certains patients. Cette réforme sociétale est attendue, mais est aussi source d’inquiétudes.



Aide à mourir : des malades confient leurs espoirs et leurs craintes sur le projet de loi examiné à l’Assemblée nationale


Les députés entament, lundi, en commission spéciale, l’examen du texte sur la fin de vie. Des patients veulent faire entendre leur voix dans ce débat qui les concerne directement.

Stéphane n’a « pas trop le temps d’attendre ». Ce cadre commercial de 58 ans est atteint, depuis 2019, d’un cancer colorectal, qui s’est étendu au foie. Après avoir subi 89 séances de chimiothérapie et éprouvé « tous les protocoles existants », le voilà sur liste d’attente pour bénéficier d’une nouvelle molécule, peut-être sa dernière chance. « Je peux l’avoir demain comme dans six mois ou jamais, réalise-t-il. Je suis en fin de parcours thérapeutique, alors, forcément, je m’intéresse de près au projet de loi sur la fin de vie.« 



DÉBAT PUBLIC ORGANISÉ PAR LA MGEN SUR L’ACCOMPAGNEMENT À LA FIN DE VIE.

Avec la participation d’Aurélie Daunay, adhérente MGEN, atteinte d’un cancer incurable, qui apportera son témoignage à propos de sa situation, de ses souhaits et des insuffisances de la législation actuelle et de Jean-Louis Touraine, Professeur de médecine et député honoraire.

Cette rencontre sera l’occasion d’un débat très ouvert sur trois thématiques principales : les insuffisances de la législation actuelle, la nécessaire complémentarité entre des soins palliatifs de qualité et l’aide active à mourir, les avancées et aussi les limites du nouveau projet de loi.


Mardi 14 mai à 18h30 Lycée des Lombards, 12 Avenue des Lombards, Troyes

Fin de vie : faut-il opposer devoir de soigner et droit à mourir ?


Le débat sur la fin de vie agite à nouveau la société française après que le président Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi prévoyant la création d’une aide à mourir. Le texte a été transmis au Conseil d’État et sera examiné au Parlement à partir du 27 mai 2024. Il provoque une levée de boucliers d’une grande partie des soignants qui défendent leur devoir de soigner. Quelle doit être la responsabilité des médecins ? Aider à mourir, est-ce abandonner les patients ?

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Les évêques français s’opposent unanimement au projet de loi sur «l’aide à mourir»


L’assemblée plénière annuelle des évêques français s’est ouverte à Lourdes ce mardi 19 mars par une déclaration liminaire sur un autre sujet d’actualité : le projet de loi sur la fin de vie. Le gouvernement a transmis lundi 18 mars le texte au Conseil d’État, première étape d’un long processus pour instaurer en France une « aide à mourir ». Le projet de loi devrait être examiné par le Parlement au mois de mai. C’est d’une seule voix que les évêques s’y sont opposés.

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18e Semaine de mobilisation de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité

FIN DE VIE : EMMANUEL MACRON PROPOSE UNE VOIE ÉTROITE ENTRE EUTHANASIE PASSIVE ET SUICIDE ASSISTÉ


Le gouvernement présentera un projet de loi pour une “aide à mourir” en Conseil des ministres en avril. Une petite révolution, puisqu’abréger la vie d’un patient est aujourd’hui un crime puni par le code pénal.

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Fin de vie : des soignants «consternés» mais l’ensemble de la communauté médicale divisée


« Aide à mourir » : « Il faut relativiser la vision d’un corps médical farouchement opposé »


Nous en avons marre d’attendre !

Fin de vie : «Le peu de cas que l’on fait de la volonté des patients pose problème»



Alors qu’une réunion doit se tenir ce vendredi à l’Elysée sur projet de loi sur la fin de vie, le professeur Jean Reignier, chef du service de réanimation au CHU de Nantes, estime que légaliser l’aide active à mourir est le seul moyen d’imposer le dialogue avec les patients en fin de vie et de respecter leur choix.

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« Pour moi, ça s’appelle l’humanisme » : une patiente explique son choix de l’euthanasie dans un documentaire présenté par Marina Carrère d’Encausse