Depuis plusieurs années, les corps de migrants non-identifiés reposent à Sidiro, un petit village grec à quelques kilomètres de la frontière turque. Beaucoup sont morts noyés en tentant de traverser l’Evros, d’autres sont décédés d’hypothermie ou ont été victimes d’accidents de la route. Il y aurait 200 corps enterrés dans le village, sans nom et sans date.