L’actu à travers la loupe de Jean Camus
Un jeune écolo, conseiller climat auprès de l’ONU, un espoir de changement ?
Un jeune Français de 21 ans, militant écolo, porte-parole d’associations écologiques, étudiant en économie, fait partie d’un « conseil » de 7 jeunes lancé par Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU.
2021, année cruciale dans la lutte contre le dérèglement climatique
2020
avait été présentée comme l’année charnière pour l’action climatique.
La pandémie de Covid 19 a tout chamboulé. 2021 l’année du rattrapage ?
Tous les espoirs sont permis. Laurent Fabius, président de la COP 21 a dit : « les États doivent se fixer un cap à long terme, la neutralité carbone en 2050, mais aussi accroître leurs efforts à moyen terme, en 2030, et à court terme, dans leurs plans de relance » et « 2021 sera une année de vérité pour le climat » (Le Monde du 5 janvier)
VACCINATION, LE COLLECTIF DE CITOYENS, UNE BONNE IDEE ?
Un démarrage difficile. Convaincre les réticents. Que faire et comment faire contre cette défiance qui gangrène tout l’espace. Les politiques tétanisés par cette vague antivaccin de grande ampleur peinent à trouver la réponse.
Un « collectif de citoyens » , voulu par le président, sera chargé de fournir des recommandations sur cette campagne de vaccination. 35 citoyens tirés au sort, plus 5 suppléants, reflétant toute la diversité de la société française vont donc faire remonter les préoccupations des Français pour nourrir le pouvoir exécutif et législatif dans la conduite de cette vaccination.
Il faut rassurer les Français pour une plus grande adhésion. Mais cela va prendre du temps quand l’objectif principal est la rapidité et l’efficacité de la campagne vaccinale.
La dynamique de début de vaccination a été ratée. Cette lenteur inhérente à ce genre de pratique risque d’exaspérer et de frustrer encore plus ceux qui souhaitent se faire vacciner.
Ce collectif citoyen suscite nombre d’interrogations sur sa nature démocratique. Une démarche participative est souhaitable sur des sujets comme l’environnement, mais en cas de menace de santé publique, est-ce adéquat ? De multiples instances sont déjà partie prenante.
Ce type de « montage, d’ingénierie » demande une attention particulière sur sa composition, sa gouvernance, le statut de ses recommandations.
Les expériences de ce genre, le grand débat après la fronde des gilets jaunes, la convention citoyenne sur le climat, n’incitent pas à l’optimisme.
Cette « expérimentation » démocratique pouvait sans doute attendre la fin de l’urgence sanitaire.
Un nouveau « comité Théodule » aurait dit le Général de Gaulle.