LIBERTÉS / DÉMOCRATIE RACISME ET ANTISÉMITISME DISCRIMINATIONS DROITS DES FEMMES DROITS DES ÉTRANGERS ETAT D’URGENCE COVID-19 DROIT PARTOUT DANS LE MONDE DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS OBS. DE LA LIBERTÉ DE CRÉATION ENVIRONNEMENT OBS. DES LIBERTÉS ET DES PRATIQUES POLICIÈRES DÉFENDRE VOS DROITS STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALE…
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a publié, ce lundi 20 mars, son sixième rapport. Un résumé des 10 000 pages des travaux intermédiaires publiés depuis huit ans sur l’état de la science, sur le réchauffement climatique et ses conséquences, les moyens de l’atténuer et de s’y adapter. Et il y a encore beaucoup de travail à faire.
Les 10 % des ménages les plus riches ont une empreinte carbone de 40 tonnes de gaz à effet de serre en équivalent CO2 par an, tandis que les 10 % les plus pauvres en émettent 15 tonnes. Le mode de vie des plus riches contribue davantage au réchauffement climatique.
«Chevron, Eni, Shell et TotalEnergies ont approuvé un investissement qui ne sera nécessaire que si la demande de pétrole et de gaz augmente au point de pousser les températures au-delà de 2,5°C», pointe Carbon Tracker. (Hussein Faleh /AFP)
Au lieu de réduire drastiquement leur production de pétrole et de gaz, les producteurs d’énergie font l’inverse et continuent à miser sur des projets incompatibles avec l’accord de Paris, selon un rapport de Carbon Tracker publié ce jeudi.
Au mépris des droits humains et de l’environnement…
Quarante-huit des 54 pays africains explorent ou développent de nouvelles réserves fossiles et construisent de nouvelles infrastructures, d’après un rapport de plusieurs ONG publié mardi lors de la COP27. Le groupe français TotalEnergies est pointé du doigt.
Une trentaine d’ONG du monde entier publient un rapport sur le financement des énergies fossiles en Afrique. Celui-ci relève la présence de 200 entreprises sur le continent, qui explorent ou développent de nouvelles réserves de combustibles fossiles, des pipelines ou des centrales à charbon. Pourtant, ces projets « sont totalement incompatibles avec les objectifs climatiques de Paris et la limite de 1,5 degré ».
Sur le plan climatique, ces projets « sont un immense doigt d’honneur à tous ceux qui luttent contre le réchauffement climatique après les canicules terribles en Europe et les inondations meurtrières au Pakistan », estime le député européen Pierre Larrouturou. L’élu rappelle que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) avait estimé qu’il ne fallait pas lancer de nouveaux projets d’exploitation d’énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone et respecter l’accord de Paris.
Les personnes plus riches du monde sont responsables d’un volume considérable d’émissions, selon un nouveau rapport.
Elles sont responsables d’environ un million de fois plus d’émissions que vous ou moi.
Le rapport, publié dimanche par Oxfam, révèle que les 125 personnes les plus riches du monde – dont les milliardaires américains Bill Gates, Jim Walton, Warren Buffett et Elon Musk – ont une empreinte carbone combinée à peu près équivalente à celle de la France entière.
Saint Louis au Sénégal est l’une des villes les plus touchée par la montée du niveau de la mer.
En 2018, le gouvernement a lancé un projet pour déplacer les populations des quartiers à risque dans une nouvelle cité. Mais plus de 4 ans après, le projet n’est pas encore sorti de terre.
Ce mardi 7 juin et mercredi 8 juin, les eurodéputés débattent et votent une série de mesures pour la transition écologique. Neil Makaroff, responsable Europe au Réseau Action Climat (RAC), décrypte les enjeux de ce scrutin important.
Fin des voitures à essence en 2035, réforme du marché carbone… Ces mesures pourraient être votées par les eurodéputés, selon Neil Makaroff, du RAC. Mais l’«offensive» intense des lobbys industriels pourrait renverser la donne.
Grève contre le péril climatique : des dizaines de manifestations organisées dans toute laFrance
Nantes, Angers, Besançon, Montpellier, Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Toulouse… Des marches ont démarré dans de nombreuses villes de France, dans le cadre d’une journée d’action mondiale de la jeunesse.
Confronté dans certaines régions à une sécheresse inédite depuis plusieurs décennies, le continent va-t-il pouvoir s’adapter aux changements rapides provoqués par le réchauffement climatique ? Alors que le Forum mondial de l’eau s’ouvre ce 21 mars à Dakar, Jeune Afrique décrypte les défis auxquels le continent est confronté.
Comment ne pas comprendre que la Terre est en train de crever ?
Ce qui devait arriver arriva…
Quelques minutes après le départ de la Marche pour la Paix et le Climat de ce samedi 12 mars, le ballon géant représentant la planète éclate, à la grande surprise des porteurs et de la tête du cortège. On aurait voulu le faire qu’on n’y serait pas arrivé de façon aussi évidente…
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La guerre contre l’Ukraine rappelle la fragilité de nos États face aux crises et notre dépendance aux produits pétroliers, écrivent les auteurs de cette tribune. Ils appellent ainsi à participer à la marche climat du 12 mars.
Les agrocarburants présentent «un bilan environnemental négatif et un bilan climatique décevant», a estimé la Cour des comptes dans un rapport consacré à la politique de développement des agrocarburants en France, mis en ligne le 20 décembre. L’administration explique notamment que «de nombreuses études scientifiques» mettent en évidence «les multiples atteintes à la biodiversité, à la qualité de l’eau, de l’air et des sols» des agrocarburants conventionnels.
Le changement climatique va transformer plus de 143 millions de personnes en réfugiés climatiques, cherchant à échapper aux mauvaises récoltes, à la pénurie d’eau et à la montée du niveau des mers.
La majeure partie de ce changement démographique aura lieu en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Amérique latine ; trois zones sensibles qui représentent 55 % de la population en voie de développement à travers le monde.
Ce scénario catastrophe est issu d’une étude inédite révélant les conséquences de la lente évolution du climat ; en opposition à des événements plus dramatiques tels que les ouragans et les inondations. Le rapport, Groundswell-Preparing for Interne Climate Migration, tente également de dédramatiser les conséquences de la migration transfrontalière, étant donné que la plupart des migrants fuient la guerre, la pauvreté et se mettent à la recherche d’un endroit stable pour y vivre. Les 143 millions de réfugiés climatiques ne représentent que 2,8% des populations d’Afrique subsaharienne, d’Asie du Sud et d’Amérique latine.
La montée du niveau des mers provoque déjà la migration des populations des espaces insulaires du Pacifique et d’Océanie ainsi que des zones côtières de basse altitude régulièrement inondées. De la même façon, les habitants des régions souffrant de sécheresse extrême sont partis à la recherche de terres agricoles viables. Une grande partie de la migration à venir va initier un déplacement des populations des zones rurales vers les zones urbaines sur les 30 prochaines années. Sans surprise, les personnes les plus pauvres de ces régions seront les plus touchées, et pourront, selon le rapport, difficilement se déplacer.
Les auteurs de l’étude affirment qu’il y a encore des raisons d’être optimistes : si le monde réagit à temps pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’engage dans une « solide planification du développement », les déplacements de migrants pourraient être réduits de 80 % .
« Nous avons à présent une petite fenêtre pour préparer le terrain à cette nouvelle réalité avant que les effets du changement climatique ne s’aggravent » , a déclaré Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale, dans un communiqué. « Les mesures prises par les villes pour gérer l’affluence en provenance des zones rurales, augmenter les opportunités d’éducation, de formation et d’emploi seront bénéfiques sur le long terme ».
ÉTUDES DE CAS
Le rapport distingue trois pays comme des études de cas : l’Éthiopie, le Bangladesh et le Mexique. Il souligne que les villes à croissance rapide devront se diversifier économiquement et créer des emplois indépendants du climat pour absorber correctement la croissance démographique. Le changement climatique devrait avoir des répercussions sur le Mexique en encourageant un plus grand nombre de personnes, en provenance de régions éloignées et qui risquent davantage de subir des changements, à déménager à Mexico.
Il y a cependant des exceptions. Par exemple, la baisse des précipitations dans les hauts-plateaux du nord de l’Éthiopie peut pousser les habitants à quitter le pays à la recherche de nouvelles zones où ils peuvent développer des cultures pluviales. De plus, l’absence de précipitations à Addis-Abeba, la plus grande ville d’Éthiopie, pourrait ralentir sa croissance.
En parallèle, la montée des eaux et des ondes de tempête entraîneront une croissance dans les principales villes du Bangladesh, y compris pour la capitale Dhaka. L’étude prévoit que le Bangladesh connaisse les plus grands changements et déplacements de populations de son histoire à cause du changement climatique.
Le Mexique, pays le plus riche des trois, est moins vulnérable aux changements climatiques et mieux préparé que l’Éthiopie et le Bangladesh. Mais « il faut prêter attention aux poches de pauvreté », alertent les auteurs de l’étude. La région centrale autour de Mexico et de Guatemala City, qui peut offrir de meilleures conditions climatiques, pourrait attirer de nombreux réfugiés climatiques. Il ne reste que très peu de temps pour agir. Les auteurs concluent que sans réduction des gaz à effet de serre et autres pollutions, la migration climatique va probablement croître jusqu’en 2050 puis s’accélérer.
Partager la publication "Le changement climatique créera plus de migration que n’importe quel autre événement dans les années à venir"
La sécheresse fait rage depuis plusieurs mois dans le sud de Madagascar, causant une famine qui touche plus d’un million de personnes. Selon l’ONU, «l’instabilité climatique est un facteur majeur de l’augmentation de la faim dans le monde et est l’une des principales causes des graves crises alimentaires».
Le rapport « Renforcer l’atténuation, engager l’adaptation » fait le point sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre de la France et de ses régions et sur la mise en œuvre des politiques et mesures pour les réduire, dans un contexte européen. Dans ce rapport, un regard est porté pour la première fois sur les impacts du réchauffement climatique et les politiques d’adaptation.
Une nouvelle plateforme de visualisation de données montre comment l’urgence climatique converge avec d’autres menaces pour entraîner de nouveaux déplacements et augmenter la vulnérabilité des personnes contraintes de fuir leur foyer.