La marchandisation de l’attention humaine n’est pas née avec Internet. Mais elle a atteint un stade inédit avec le numérique ubiquitaire, qui permet la captation de notre attention partout et tout le temps, au profit des géants de la publicité digitale. Cette emprise du technocapitalisme, longtemps banalisée, soulève de plus en plus de critiques. Le temps serait-il venu de reprendre la main sur notre environnement attentionnel ?