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Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, juge « gênante » la communication réalisée par l’exécutif autour de la chasse aux fraudes sociales.
Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, juge « gênante » la communication réalisée par l’exécutif autour de la chasse aux fraudes sociales.
L’animateur de « Touche pas à mon poste » s’était déchaîné contre le député LFI lors de son émission du 10 novembre dernier.
La cour d’appel de Versailles rendait ce jeudi son jugement dans l’affaire qui opposait le média en ligne Reflets et Altice, le groupe dont Patrick Drahi est le propriétaire. Elle casse la décision du tribunal de commerce de Nanterre et la censure a priori que les seconds avaient obtenue en octobre 2022. Cette décision scandaleuse, fondée sur le secret des affaires, avait mobilisé l’ensemble des rédactions. C’est une victoire pour le journalisme d’investigation.
Le grand n’importe quoi d’Elon Musk à la tête de Twitter met en péril une plateforme centrale dans l’accès à l’information et au débat tout en malmenant les principes démocratiques. Reporters sans frontières (RSF) propose qu’un club de démocraties finance le rachat de Twitter sous une forme ou une autre.
Ce mercredi, Reflets sera devant le tribunal de Versailles tandis que Mediapart sera fixé sur son sort. Dans les deux cas, une censure préalable appliquée par des juges à la demande du même avocat.
Avec au moins 13 autres organisations et associations de défense du droit à l’information et 29 sociétés de journalistes, Reporters sans frontières (RSF) dénonce une attaque flagrante contre la liberté de la presse après la censure préalable d’une enquête de Mediapart, prononcée par le tribunal judiciaire de Paris. Cette décision prise sans audience publique, ni débat contradictoire, est pour RSF un contournement dangereux de la loi du 29 juillet 1881.
La fin des réseaux sociaux se profile-t-elle à terme ?
Après le rachat de Twitter par Elon Musk et le cortège de licenciements qui en découle, la vague se propage chez Meta. Est-il raisonnable de rester client de pratiques que l’on condamne et par là-même de les cautionner ?
Existe-t-il des alternatives ?
On peut se référer à la liste plutôt exhaustive proposée par le site Web Marketing Conseil
Sans pour autant passer par le sevrage à l’addiction aux écrans, pourquoi ne pas revenir plus simplement aux bonnes vieilles méthodes d’avant les dérives des « Gafam » et l’explosion de la « Tech », pour ne pas sombrer dans le « metavers » : courrier postal (malgré la disparition annoncée du « timbre rouge »), téléphone, messagerie classique (mails), blogs, sites internet…
Pour amorcer le débat, voici quelques pistes de réflexion :
RD
Depuis le rachat du premier groupe de presse magazine de France, Prisma Media, par Bolloré, ses journaux télés font la pub d’Hanouna et des films de Canal+, Voici parle de la vie sentimentale de Zemmour et Capital ne fait plus d’enquête.
Des queues interminables devant les stations-service, des grévistes jugés « irresponsables », une situation qui a des allures de « prise d’otage » : voilà la grammaire médiatique à l’œuvre dans les grands médias depuis une quinzaine de jours pour qualifier le mouvement de grève en cours dans les raffineries françaises, chez les géants Esso-Exxon, et bien sûr Total. Cette façon de déprécier ce mouvement social est finalement assez commune, voire franchement caricaturale. Mais sommes-nous face à une grève comme les autres ? Dans un contexte de pénurie, d’inflation et de tensions géopolitiques, mais aussi face aux superprofits engrangés par les multinationales de l’énergie et l’impératif écologique qui semble gagner du terrain, est-ce que le patronat et les médias qui le relaient sont encore en position de force ?
« Je vous garantis désormais une vigilance renforcée » clamait Julien Arnaud le 6 septembre, après une grosse erreur diffusée sur LCI. Patatras, une semaine plus tard, son acolyte David Pujadas – et son équipe – se font les chefs d’orchestre d’un odieux concert de désinformation…
Lors de la publication, l’an passé, des titres et de groupes de presse ayant bénéficié, de 2016 à 2019, des aides directes et indirectes à la presse, nous faisions le constat suivant : « Les aides à la presse alimentent les caisses des principaux groupes de presse. Elles subventionnent la distribution sur tout le territoire d’une poignée de quotidiens détenus par quelques milliardaires. Elles renforcent ainsi leur emprise sur la presse française, au lieu de soutenir le pluralisme et la diversité. » La situation n’a (hélas) pas changé.
La fachosphère n’a pas tardé à instrumentaliser les incidents en marge de la finale de la Ligue des champions pour cibler immigrés et musulmans. A ce petit jeu, le théoricien du «grand remplacement» Renaud Camus et le youtubeur Papacito se sont particulièrement distingués.
Depuis le début de l’invasion russe, une partie de l’extrême droite française met en scène son engagement humanitaire sur la zone. Mais que font-ils vraiment là-bas ?