Haro sur les féministes


Mme Macron, voici tout ce que les « sales connes » vous ont permis d’obtenir.

Dans une vidéo devenue virale lundi, Brigitte Macron qualifie de « sales connes » des militantes féministes venues interrompre le spectacle d’Ary Abittan. Ces dernières sont pourtant les héritières d’une lutte sans laquelle les femmes n’en seraient pas là aujourd’hui.



« Sales connes » : NousToutes répond à Brigitte Macron.



Après les propos de Brigitte Macron, qui a qualifié des militantes féministes de « sales connes », l’indignation reste très forte.

De nombreuses actrices ont relayé le hashtag #JeSuisUneSaleConne pour dénoncer les propos de l’épouse du président. Selon son entourage, il ne fallait y voir « qu’une critique de la méthode radicale » employée pour interrompre le spectacle de l’humoriste Ary Abittan.



« Sales connes » : l’insulte de Brigitte Macron qui dévoile son mépris du féminisme.

En traitant de « sales connes » des militantes féministes ayant interrompu le spectacle d’Ary Abittan, Brigitte Macron dévoile le mépris de classe et l’hostilité du pouvoir envers les luttes contre les violences sexuelles. Une insulte révélatrice d’un système qui préfère protéger les puissants que écouter les femmes.



Insultes et mépris de femme à femme : pourquoi ça fait encore plus mal.

Les attaques entre femmes provoquent un choc particulier, surtout lorsqu’elles émanent de figures publiques en position de pouvoir. Depuis le début de la semaine, le « sales connes » de Brigitte Macron lancé aux féministes propage colère et déception  : pourquoi ces insultes émanant d’une femme nous font-elles encore plus mal ? Une psychologue décrypte, pour nous, les mécanismes à l’œuvre.




« Sales connes » : ce que révèle l’antiféminisme ordinaire de Brigitte Macron.

Rappelons qu’Abittan avait été accusé par une jeune femme de 23 ans de sodomie non consentie pour lequel il avait reçu un non-lieu de la Cour d’appel de Paris. Ledit dit non-lieu n’équivaut pas, cependant, à un acquittement.



Critiquer la forme pour étouffer le fond : un vieux réflexe anti-féministe.

Alors que l’entourage de Brigitte Macron dénonce la « méthode » des militantes de #NousToutes ayant interrompu le spectacle d’Ary Abittan, une mécanique bien connue se remet en marche : déplacer le regard du fond vers la forme, pour délégitimer la colère féministe.



Le féminisme est indissociable de la lutte des classes.

On entend parfois que le féminisme serait un outil du capitalisme, voire une fabrication de la bourgeoisie pour mieux soumettre les peuples : une idée fondée sur une profonde confusion historique et politique.. Le féminisme, loin d’être un cheval de Troie libéral, est né d’une nécessité vitale d’émancipation – y compris contre l’oppression capitaliste.



Michelle Perrot : « Le féminisme, c’est à la fois une action et une pensée ».

Dans « ADN », l’émission de l’INA, l’historienne et militante féministe Michelle Perrot se raconte face aux archives. Et nous livre sa vision de la société et de « l’Histoire au féminin ».



Quand la police nationale exhibe fièrement une banderole féministe à l’envers.



C’est une pratique très connue des milieux hooligans : s’afficher encagoulés avec le matériel ennemi retourné. Mais cette fois, il n’est en rien question de sport : c’est la police nationale qui reprend cette mise en scène, en posant fièrement avec une banderole antifasciste et antiraciste.