DRONES : QUI FERA ATTERRIR LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ?


La Quadrature du Net – Mardi dernier, nous avons participé à une audience au Conseil d’État pour demander la suspension du décret autorisant la police nationale à déployer des drones sur le territoire. La décision devrait être rendue dans quelques jours. D’un côté, associations et syndicats dénonçant une nouvelle dérive de surveillance et de militarisation de l’espace public ; de l’autre, un ministère de l’intérieur méprisant ouvertement les principes élémentaires des droits fondamentaux. Épaulé par le contexte sécuritaire, ce dernier se permet même de clamer tout haut ses fantasmes sécuritaires, entre dispositifs de marquage invisible et pilotes de drones à moto.

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Les manifestants d’ultradroite avaient-ils le droit de défiler masqués ?


Le défilé de groupes néofascistes le 6 mai à Paris n’a pas été interdit en amont, et aucun participant n’a été interpellé, alors que de nombreux manifestants dissimulaient leur visage, ce que la loi, en théorie, interdit.

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Témoigner pour lutter contre l’arbitraire et la violence

Envers et contre l’évidence des témoignages, des corps et des vies brisés, des avenirs interrompus des mutilés, de la douleur partagée, le gouvernement persiste à taire et à faire taire l’expression de violences policières.

Une violence sémantique qui va jusqu’à étouffer les mots qui la décrivent, quitte à poursuivre devant la justice tous ceux qui la dénoncent.

Par Arié Alimi

Témoigner de ces violences policières devient alors un impératif.

Témoigner de ce que l’usage de la force et des armes, des interpellations et des gardes à vues, qui devraient répondre à une rationalité légale, sont désormais l’expression d’une politique illégale visant à dominer, soumettre, intimider, briser, quelque fois à mutiler ou à tuer. Les violences policières sont ces nouvelles armes qui nassent notre destin collectif, domestiquent nos consciences, brutalisent à vue, traumatisent à vie.

Témoigner d’un maintien de l’ordre qui ne maintient plus qu’un pouvoir.  

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Mayotte : précarité, immigration, violence…


Si aucune communication officielle n’a été faite de la part du gouvernement ou du chef de l’Etat concernant cette opération, de nombreuses organisations et élus locaux se sont déjà exprimés sur ce sujet ultra sensible.

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Une opération d’expulsion malgré l’accord de 2019 entre Paris et Moroni sur les migrants

Opération Wuambushu à Mayotte


 La destruction d’un bidonville suspendue par la justice


Pourquoi la justice a donné raison aux habitants du bidonville qui devait être détruit ce matin


Le préfet confirme qu’il fera appel de la décision du tribunal de suspendre la destruction d’un bidonville


Le vice-président de Mayotte appelle au meurtre des «délinquants»


Les communiqués de la LDH

Des sans-papiers voient leur plainte refusée en raison de leur situation administrative


Selon l’association la Cimade, plusieurs étrangers n’ont pas pu faire enregistrer leur plainte dans un commissariat ou une gendarmerie après avoir subi des violences ou des agressions. Les autorités ont privilégié leur statut de sans-papiers à celui de victime, au mépris de la loi. En quatre mois, au moins 10 personnes ont été placées en rétention après avoir subi des violences de la part d’un tiers.

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Mineurs percutés à scooter à Paris : les trois policiers suspendus et placés en garde à vue


Les trois policiers accusés d’avoir renversé des adolescents à scooter ont été suspendus, a annoncé le ministre de l’Intérieur ce vendredi 21 avril. Après avoir nié, les agents parlent désormais de «gestes pas appropriés».

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« Ce sont des enfants, pas des délinquants ! » : familles et témoins remettent en question l’attitude de la police après un accident de scooter à Paris

L’opération anti-migrants « Wuambushu » à Mayotte


L’opération, qui vise à expulser de l’archipel les étrangers en situation irrégulière, pourrait être lancée en fin de semaine et suscite de vives réactions et oppositions.

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L’étonnant laxisme de l’État face à la colère des agro-industriels


L’État réprime durement les manifestants écologistes, mais ne touche pas aux mobilisations d’agriculteurs productivistes. La preuve en trois exemples.

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Polémique sur la BRAV-M : enquête contre des policiers à la suite d’une nouvelle interpellation d’un étudiant tchadien

Soupçonné d’être impliqué dans un feu de poubelle, Souleyman Adoum Souleyman a été interpellé vendredi soir avec deux autres personnes, puis placé en garde à vue, avant de faire l’objet d’un classement sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée, et d’être libéré dimanche soir, selon le parquet de Paris.

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Rapport de l’Observatoire parisien des libertés publiques


Sainte-Soline : les tirs de LBD en quad conformes à la « légitime défense », selon l’IGGN


Pour l’inspection générale de la gendarmerie nationale, ces tirs, normalement proscrits, sont intervenus dans une « situation de péril avéré » pour les gendarmes. « Aucune faute » ne peut donc être relevée à leur encontre.

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La réaction de la LDH

« Les conclusions, peut-être un peu rapides, de l’IGGN risquent de contribuer au discrédit qui pèse souvent sur les corps d’inspection, que ce soit l’IGGN ou l’IGPN »craint Patrick Baudouin président de la Ligue des droits de l’Homme

IDENTIFICATION DE LA POLICE (RIO) : TOUT VA TRÈS BIEN MADAME LA MARQUISE !


Les Droits de l’Homme posent un problème à Darmanin

Gérald Darmanin laisse entendre que les subventions à la Ligue des droits de l’homme pourraient être remises en cause


En réponse à une question d’un sénateur, le ministre de l’Intérieur a estimé que la subvention publique accordée à l’association « mérite d’être regardée ».

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Publication tardive des arrêtés d’interdiction de manifester

Bassines. Les produits marqueurs codés, ces nouveaux dispositifs de contrôle qui interrogent


Utilisés pour aider à l’identification des auteurs d’infraction grave, les produits marqueurs codés ont été utilisés par les forces de l’ordre lors des dernières manifestations d’opposants aux réserves de substitution en eau dans les Deux-Sèvres.

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Interdiction d’une manif nocturne et des équipements de protection : la préfecture de Paris contredite par la justice


Dans sa décision rendue samedi 1er avril, le tribunal administratif de Paris parle d’interdictions non «nécessaires à la sauvegarde de l’ordre public», s’agissant de l’arrêté interdisant notamment toute manifestation dans la nuit du 1er au 2 avril. En parallèle, des associations et juristes demandent que la préfecture de police communique mieux et plus vite sur les arrêtés qu’elle prend.

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« Avant nous cherchions des abris, maintenant nous cherchons des cachettes » : à Paris, les mineurs à la rue, toujours plus invisibles


Depuis le mois de décembre, à Paris, les autorités démantèlent systématiquement – et sans solution de relogement – les campements de migrants quelle que soit leur taille. Les mineurs isolés en subissent les conséquences : chaque nuit, pour ne pas se faire réveiller, confisquer leur tente ou leurs couvertures, ils cherchent des cachettes dans la capitale. Et pour ne pas se faire repérer, ils restent désormais seuls ou en petits groupes. Au risque de s’invisibiliser et de sortir des radars des associations.

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Des manifestations dénoncent les violences policières dans plusieurs villes en France


Des manifestations de soutien aux manifestants blessés de Sainte-Soline et contre les violences policières ont eu lieu un peu partout en France ce jeudi 30 mars.

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Sainte-Soline : la Défenseure des droits se saisit des cas des deux manifestants grièvement blessés


Manifestations et violences : les erreurs et les approximations de Gérald Darmanin

Troyes: rassemblement contre les violences policières



Déclaration faite ce soir lors du rassemblement au nom de la LDH

La Ligue des Droits de l’Homme appelle aujourd’hui à manifester devant toutes les préfectures de France pour dénoncer et condamner :

– les dérives et les violences des forces de l’ordre pour réprimer les mouvements sociaux.

– l’usage disproportionné et dangereux de la force publique et l’utilisation des armes non-létales.

– des arrestations et des gardes à vue arbitraires et sans motif .

Nous dénonçons les limitations des droits des journalistes à informer, les atteintes à la liberté de manifester et d’une manière générale, les actes et les postures attentatoires aux libertés publiques.

Nous demandons la dissolution de la BRAV-M qui porte mal son nom.

Aujourd’hui, la pétition pour réclamer la dissolution des brigades de répression de l’action violente motorisées a dépassé les 200 000 signatures. Pendant ce temps, le ministre de l’Intérieur ne pense qu’à dissoudre l’association « Le soulèvement de la terre ».

Pourquoi un tel déploiement des forces de l’ordre face aux manifestants dont l’immense majorité est tout à fait pacifique ?

Pourquoi une absence totale de compassion envers les blessés et les victimes de la part du ministre de l’Intérieur ?

Pourquoi cette stratégie qui marque une volonté de porter l’attention de l’opinion sur des affrontements ?

Elle traduit une volonté du gouvernement de dissuader la population de manifester et de détourner les esprits du combat pour le retrait de la réforme des retraites.

La Ligue des Droits de l’Homme envoie sur le terrain ses observateurs qui identifient les actes de violences des forces de l’ordre et qui établissent la réalité des faits constatés. C’est donc en connaissance de cause qu’elle dénonce les atteintes très graves à la liberté de manifester et d’informer ainsi que toutes les atteintes aux droits fondamentaux.

Hubert Bruneel

La très grande discrétion des arrêtés interdisant les rassemblements spontanés contre la réforme des retraites


Pour les manifestants, il est difficile voire impossible de savoir qu’ils risquent une contravention lors d’un rassemblement non déclaré – que la loi autorise par défaut.

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