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Esclavage traditionnel ou sexuel, travail forcé, mariage d’enfants… Des Ouïghours aux Rohingyas, du Mali à la Serbie, nombre de minorités subissent des formes d’exploitation, souligne Tomoya Obokata, rapporteur de l’ONU sur l’esclavage contemporain.
Esclavage traditionnel ou sexuel, travail forcé, mariage d’enfants… Des Ouïghours aux Rohingyas, du Mali à la Serbie, nombre de minorités subissent des formes d’exploitation, souligne Tomoya Obokata, rapporteur de l’ONU sur l’esclavage contemporain.
Éducation des jeunes filles, accès à la santé ou encore violences sexuelles, Bilan Media, un nouveau canal d’information pour sensibiliser à des sujets encore peu médiatisés.
Bilan Media, c’est le nom de ce nouveau et premier média 100% féminin en Somalie. Six femmes journalistes composent l’équipe. Reportages, enquêtes, interviews : leur objectif est de mettre en lumière la situation des femmes dans la très conservatrice société somalienne. Parmi les sujets les plus tabous : les violences sexistes et sexuelles, contre lesquelles aucune loi n’existe.
Premier foyer de l’épidémie de VIH au monde, l’Afrique du Sud est également l’un des pays les plus violents envers les femmes. La maladie reste taboue et la rudesse du système de soins public frappe durement les jeunes filles.
De nombreuses patientes témoignent d’abus et d’agressions sexuelles au cours de consultations médicales. Mais face à la parole qui se libère, l’Ordre des médecins peine à prendre la mesure des plaintes reçues et reste frileux quand il s’agit de sanctionner des confrères mis en cause. Confraternité ? Culture sexiste ? Défaut de procédures ? Enquête sur un corps qui piétine sur le sujet, au détriment, parfois, des victimes.
Comment parler des violences conjugales, comment mettre des vies sur les chiffres ? En France, une femme est assassinée tous les trois jours par son compagnon ou son ex-compagnon. Camille Gharbi, photographe, a décidé de montrer cette réalité en images dans son livre Faire face.
C’est une image sans précédent dans l’histoire du Festival de Cannes : les noms des victimes de féminicides défilant sur les marches du Palais. Une action choc signée du collectif féministe des « colleuses », qui depuis plusieurs années recouvrent de leurs slogans les murs des villes de France. Une action qui place au cœur du festival le thème des violences faites aux femmes.
Narcisse Nganchop veut que son témoignage « arrive aux instances européennes » pour que les actes dont il a été témoin ne restent pas impunis. L’ancien leader du mouvement « Tout sauf Paul Biya », du nom du président camerounais, réside désormais en Turquie où il espère une réinstallation dans un pays tiers. Las d’attendre, l’homme de 38 ans a tenté d’entrer en Union européenne via la Bulgarie. Il raconte qu’à son arrivée dans le pays avec six autres personnes, les garde-frontières bulgares ont violé les trois femmes du groupe sous leurs yeux, avant de les renvoyer en Turquie. Témoignage.
Aux micros des matinales, les réactions gênées ou carrément révoltées se sont succédé ce mercredi matin alors que le ministre des Solidarités reste solidement accroché à son poste malgré les accusations de viol qui le visent.
Quelques jours après l’offensive russe sur l’Ukraine, des centaines milliers de personnes ont quitté le pays, direction les frontières polonaises, roumaines ou hongroises. En grande majorité, des femmes et des enfants, partis de chez eux avec seulement quelques affaires. Galina, rencontrée par InfoMigrants, a fui Kiev pour Zahony, en Hongrie, avec son fils de 8 ans, Pasha. Mais sur le chemin, les épreuves qui l’attendent sont nombreuses. Ekrame Boubtane, économiste et spécialiste des migrations internationales, détaille pour InfoMigrants les menaces spécifiques auxquelles sont confrontées les exilées, notamment la prostitution ou le chantage sexuel.
Les collectifs féministes interpellent les candidats à la présidentielle et appellent à une « déferlante pour l’égalité » ce mardi, à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes. Leur objectif ? Dénoncer les inégalités salariales et les violences sexistes.
Depuis quelques années, de rares chefs ou anciens employés de la restauration dénoncent les injures, les coups, voire les agressions sexuelles dans les cuisines. Pour alerter les futurs professionnels sur le sujet, l’association Bondir.e, créée par de jeunes cheffes trentenaires, intervient dans les écoles hôtelières.
Trois doctorantes accusent l’université américaine de ne pas avoir pris en compte leurs signalements de harcèlement sexuel perpétrés par un professeur d’anthropologie.
Sept dirigeantes d’associations féministes demandent un « plan d’urgence » aux candidats à l’élection présidentielle, en dix mesures.