liberté d’avorter pour toutes les femmes d’Europe.

Je décide

Je décide

Nous voulons la liberté d’avorter pour toutes les femmes d’Europe.

Nous avons toujours souhaité que l’Union européenne permette l’harmonisation des droits par l’extension des législations nationales les plus progressistes. Or il existe entre les pays membres de l’Union européenne une criante inégalité en ce qui concerne le droit à l’avortement : il n’est pas reconnu en Pologne, à Malte, en Irlande, et remis en cause en Espagne. Le Parlement européen vient enfin d’adopter deux résolutions en faveur de l’accès des femmes à la contraception et du droit garanti à l’IVG. Reste à les transcrire dans la loi et dans les faits.

Pour contribuer à ce qui sera un immense progrès, nous vous invitons donc à signer la pétition dont vous trouverez le lien ci-dessous :

Sur le site
http://bougezpourlivg.fr/
En plusieurs langues
http://bougezpourlivg.fr/languages/

Signez la pétition maintenant : Nous voulons la liberté d’avorter pour toutes les femmes d’Europe.

Ça pourrait être une sœur, votre fille, ma cousine……Toutes les 9 minutes, dans le monde une femme meurt des suites d’un avortement clandestin. Ces décès ne sont pas une fatalité : ces femmes vivent dans des pays qui leur refusent le droit à l’avortement.
En Europe ce sont Malte, l’Irlande, Chypre, et la Pologne qui cèdent face aux conservatismes politiques et religieux et continuent d’interdire ou imposent des conditions drastiques au droit à l’avortement. L’Espagne a tenté d’en faire de même récemment avant de reculer face à la mobilisation citoyenne.
Les choses peuvent changer. Le Parlement européen a adopté récemment deux résolutions qui stipulent que « l’UE et les États membres doivent garantir aux femmes un accès aisé aux moyens de contraception ainsi que le droit à un avortement sur. »
Mais ces résolutions ne se sont pas encore traduites en actes. C’est maintenant qu’il faut agir. Signer cette pétition c’est s’assurer que ces résolutions ne restent pas des déclarations d’intention.
Nous ne pouvons plus attendre : l’Union Européenne doit garantir et protéger la liberté d’avorter. Elle doit reconnaître le droit à l’avortement comme un droit fondamental et l’inscrire dans la Charte européenne des droits fondamentaux pour toutes les européennes.
Nous revendiquons, en Europe, une société de liberté et d’égalité qui permette à chaque femme de disposer librement du choix de sa maternité . Nous revendiquons aussi une offre de soins appropriée à ce droit fondamental ainsi que pour chaque citoyenne et citoyen une information, une éducation , une prévention concernant les droit sexuels et reproductifs. Nous demandons que le droit d’avorter soit donc reconnu et inscrit dans la Charte européenne des droits fondamentaux.

SIGNEZ LA PETITION : http://bougezpourlivg.fr/

Une distinction honteuse

caseneuve au marocC’est une distinction qui suscite l’étonnement. A l’occasion d’une visite au Maroc, samedi 14 février, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que Paris allait prochainement décorer le patron du contre-espionnage marocain, pourtant visé par une plainte pour « torture » en France. Cette décision est censée marquer la fin de la brouille née il y a un an entre Paris et Rabat, justement après le dépôt de cette plainte contre Abdellatif Hammouchi.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=YpJ4HuJJnjo?feature=player_detailpage]

vidéo mise en ligne par le journal Atlas infos (journal Marocain)

 

A la suite de cette plainte, le Maroc avait en effet suspendu la coopération judiciaire avec la France, et limité au strict minimum la coopération sécuritaire. Une décision levée à la fin janvier, après un accord entre les deux gouvernements. En visite au Maroc, samedi, Bernard Cazeneuve a longuement loué « l’expertise » et « l’efficacité » du Maroc « dans l’échange de renseignements », évoquant « un partenaire clé ».

Rendant hommage « en premier lieu » à Abdellatif Hammouchi, le patron de la DGST marocaine, le pensionnaire de la place Beauveau a précisé que Paris comptait élever ce dernier au grade d’officier de la Légion d’honneur. Et ce malgré la plainte qui vise toujours ce haut responsable marocain. « La France saura prochainement lui témoigner à nouveau son estime en lui remettant les insignes d’officier », a assuré Bernard Cazeneuve.

« Un véritable scandale, une honte pour la France »

Sans surprise, l’annonce de cette future décoration a fait l’objet de vives critiques à Paris. Décorer Abdellatif Hammouchi dans ces circonstances « me paraît un véritable scandale, une honte pour la France », clame Me Patrick Baudouin, avocat d’un des plaignants, et président d’honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH). Et de qualifier d’« avilissant » le fait « d’avoir cédé dans le cadre d’un deal passé avec les autorités marocaines pour permettre un rétablissement de la coopération militaire et sécuritaire », évoquant « une façon de perdre son âme ».

C’est une ONG française qui avait déposé une première plainte contre Abdellatif Hammouchi, pour des faits présumés de torture envers deux citoyens marocains. L’association avait été suivie par un boxeur marocain, Zakaria Moumi, qui avait lui aussi déposé plainte contre le patron du contre-espionnage marocain, l’accusant d’avoir assisté à des séances de tortures dans un centre de rétention.

France TV Info

Lire également ICI pour plus d’explication

Terrorisme: Savoir raison garder (communiqué de la LDH)

Un enfant de 8 ans devant la police

Un enfant de 8 ans devant la police

Un gamin traîné au commissariat pour « apologie de terrorisme », un prof de philo suspendu et incriminé sur la base d’un propos indirect, et à ce jour non porté à la connaissance de l’enseignant en question, des agents municipaux inquiétés pour avoir refusé de participer à une minute de silence, des syndicalistes menacés de licenciement… Il est temps de se reprendre et de revenir à la raison ! Quoi de plus déraisonnable, en effet, que la confusion qui s’installe entre vigilance nécessaire et chasse aux sorcières ! Ni la restriction de la liberté de parole des adultes, ni les interrogatoires policiers d’enfants de 8 ans ne favoriseront notre sécurité. Ces mesures, à l’inverse, exacerbent un climat de défiance tous azimuts, incitent chacune et chacun à chercher autour de soi qui un terroriste, qui un terroriste potentiel… Un tel climat de recherche à tout va de boucs émissaires est insupportable ; pire, il est hautement contre-productif. Promouvoir les valeurs de liberté, de fraternité, expliquer au quotidien ce qu’est la laïcité, bref, vivre la République, implique de pouvoir en débattre, de façon libre, ouverte, confiante.

Privilégier la dénonciation et la mise à l’écart, c’est au contraire engendrer des situations insupportables au regard des droits élémentaires des personnes visées, alimenter amertumes et contentieux, donner finalement le sentiment d’une République essentiellement répressive.

La Ligue des droits de l’Homme avait déjà poussé un cri d’alarme après les invraisemblables décisions rendues en comparution immédiate, qui ont entraîné parfois des peines lourdes pour une divagation alcoolique.

Il est temps de calmer les esprits. Le gouvernement doit s’y employer et se rappeler que la lutte contre le terrorisme ne saurait trouver une quelconque efficacité en dehors du respect de la lettre et du principe de l’Etat de droit.

Paris, le 2 février 2015