Film et débat sur LES BALLES DU 14 JUILLET 1953 de Daniel Kupferstein – le mercredi 14 mars 2018 à 19h au cinéma Castillet centre-ville – avec la LDH-66

Documentariste, DANIEL KUPFERSTEIN ( « Mourir à Charonne, pourquoi ?  » Une maison pour les parents » …) a réalisé le film Les Balles du 14 Juilletconsacré à un drame oublié : la répression meurtrière de manifestants algériens le 14 juillet 1953, lors du défilé populaire, politique et syndical, organisé traditionnellement, jusqu’alors, à l’occasion de la fête nationale. À la fin du parcours, une charge de forces policières contre le cortège du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques entraîna des affrontements. Les policiers firent usage de leurs pistolets contre des manifestants sans armes et qui défilaient pacifiquement. Ils causèrent sept morts (six Algériens et un syndicaliste français) et une cinquantaine de blessés répertoriés. Un vrai carnage.

Cette histoire est quasiment inconnue. Pratiquement personne n’est au courant de son existence. Comme si une page d’histoire avait été déchirée et mise à la poubelle.
En France comme en Algérie.

Ce film, est l’histoire d’une longue enquête contre l’amnésie.
Enquête au jour le jour, pour retrouver des témoins, pour faire parler les historiens, pour reprendre les informations dans les journaux de l’époque, dans les archives et autres centres de documentation afin de reconstituer au mieux le déroulement de ce drame mais aussi pour comprendre comment ce mensonge d’Etat a si bien fonctionné.

Avant que les derniers témoins ne disparaissent, il est temps que l’histoire de ce massacre sorte de l’oubli.

Film-documentaire, en présence du réalisateur Daniel Kupferstein,

mercredi 14 mars à 19 heures

au cinéma Castillet (centre-ville).

À la suite de son film, l’auteur a publié un premier livre historique (Les Balles du 14 Juillet, La Découverte, 2017). Débat avec l’auteur, Daniel Kupferstein, à la librairie Torcatis de Perpignan le même jour à 17H30. (voir article)

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Graffitis antisémites

Indignation à propos des graffitis antisémites.

La façade taguée (photo l'indépendant)

La façade taguée dans la nuit du 11 au 12 décembre 2014 (photo l’indépendant)

La Ligue des Droits de l’Homme mène un combat quotidien contre toutes les formes de racisme et de discrimination. Elle est indignée par les graffitis antisémites odieux qui ont été tagués sur la vitrine d’un commerçant de la Place Rigaud. Ce commerce de proximité, implanté depuis 17 ans, était connu et apprécié par de très nombreux habitants du quartier, petits et grands, qui ont su lui montrer depuis leur solidarité.

Ce fait est exceptionnel dans notre ville, et doit faire réfléchir à toutes ces formes de haine qui pouvaient émerger jusqu’à présent verbalement, et qui s’affichent maintenant au grand jour.

Ces haines stigmatisent l’ensemble d’une communauté qui se voit désignée comme responsable d’un malaise social profond.

Rendre une politique d’Etat à l’origine de graves dysfonctionnements de notre société, cela peut se comprendre dans une démocratie, mais y associer une communauté, qui régirait notre pays, pour son plus grand malheur, voilà qui est très inquiétant et devrait faire réagir un maximum de républicains. Aujourd’hui la communauté juive …. demain, qui ?

La conviction de la Ligue des droits de l’Homme est simple :

« le racisme ou l’antisémitisme n’a qu’une stratégie : diviser, dresser les personnes les unes contre les autres ». Cela nous dicte notre stratégie qui est de rassembler autour des valeurs de paix, du vivre ensemble, de la connaissance et du respect de l’Autre.