Dimanche 3 Juin, à Saint-Estève, de 10h à 18h, journée festive pour bien accueillir les réfugiés avec Amnesty International Perpignan

DIMANCHE 3 JUIN

journée festive organisée par le groupe Amnesty International de Perpignan

– de 10h à 18h – Espace Saint-Mamet –

12 route de Perpignan, Saint Estève 

 Dans le cadre de la campagne I Welcome pour l’accueil des réfugiés Futsal (le matin), orchestres et chorales (l’après-midi) et toute la journée : jeux, stands d’information d’AI, table ronde, possibilités de restauration sur place.

Venez nombreux manifester votre appui aux réfugiés présents dans les PO et aussi vous amuser, désaltérer et divertir en famille ….

Amnesty-66 - journée festive 3 juin 2018

 

 

Campements parisiens : nous demandons l’hébergement en urgence des personnes réfugiées

Pétition signée par Malik Salemkour, président de la LDH

A Paris, depuis près de dix semaines, plus de 2 400 personnes originaires pour la plupart de la corne de l’Afrique et d’Afghanistan vivent dans des conditions extrêmement précaires, réparties sur trois campements. L’un se situe en plein cœur de Paris sur les bords du Canal Saint-Martin, un second se déploie sur un nœud autoroutier à l’intersection des périphériques Nord et Sud et le troisième, le plus important, regroupe sous un pont 1 600 personnes à la porte de la Villette.

Les différents acteurs du secteur de l’urgence sociale présents sur les lieux constatent une dégradation très importante, jour après jour, de l’état sanitaire et psychologique de cette population. Chaque centimètre carré disponible est prétexte à tensions dans un climat d’extrême précarité.

Dans ces conditions et sans intervention rapide des pouvoirs publics, les drames sont inévitables. Récemment, deux personnes sont décédées par noyade. D’autres ont été admises à l’hôpital en urgence absolue suite à des agressions. Les conditions de vie indignes des migrants en errance et sans solution d’hébergement s’aggravent de jour en jour. La sécurité et la santé des personnes vivant sur les camps, mais aussi des acteurs associatifs et des riverains ne sont plus assurées.

Il y a, à partir d’une situation d’indignité totale, un grave problème d’ordre public qui se dessine. L’exigence de dignité, de simple humanité, de respect de nos obligations vis-à-vis du droit d’asile comme des droits fondamentaux de chaque être humain nous amène à demander aux pouvoirs publics une opération de mise à l’abri humanitaire d’urgence garantissant un hébergement digne dans la durée, avec accompagnement social et sanitaire. Laisser se détériorer cette situation ne peut être une option raisonnable en République.

Nous, signataires de cette pétition, en appelons donc à la sagesse et à la promptitude du gouvernement.

Ajouter votre nom à cette liste pour demander au gouvernement l’hébergement en urgence des personnes réfugiés : signez la pétition !

 

Liste des premiers signataires :

Thierry Le Roy, président et Pierre Henry directeur de France terre d’asile ; Louis Gallois, président, et Florent Guéguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité ; Arthur Anane, président de la Fédération des acteurs de la solidarité Ile-de-France ; Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT ; Luc Bérille, secrétaire général et Emilie Trigo, secrétaire nationale « Droits et Libertés » de l’Unsa ; Pierre Coppey, président de l’association Aurore ; Nicolas Clément, président du collectif Les morts de la rue ; Thierry Debrand, président de la Fédération des associations et des acteurs pour la promotion et l’insertion par le logement ; Jean-Baptiste de Foucauld et Pierre Guillaume, coordinateurs du Pacte civique ; Estelle Denize, présidente, et Nawel Laglaoui, directrice d’Hors la Rue ; Laurent Desmard, président, et Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre ; Jacques Desproges, président et Rémi Tricart, directeur général d’Emmaüs défi ; Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss ; Jean-Marie DRU, président de l’Unicef France ; Paul Duprez, président et Bruno Morel directeur d’Emmaüs solidarité ; Marie-Hélène Franjou, présidente de l’Amicale du nid ; Jean-Jacques Eledjam, président de La Croix-Rouge française ; Claire Hédon, présidente d’ATD Quart Monde ; Jean-Michel Hitter, président de la Fédération Entraide protestante ; Geneviève Jacques, présidente de La Cimade ; Thierry Kuhn, président d’Emmaüs France ; Rachid Lalhou, président du Secours islamique France ; Xavier de Lannoy, président, et Christian Nicol, président délégué de la Fédération Soliha ; Olivier Leboucher, président d’Habitat et Humanisme ; Françoise Léger, présidente de l’association ACR ; Philippe Lengrand, secrétaire général URI CFDT Ile-de-France ; Jean-Louis Loirat, président de l’association des Cités du Secours catholique ; Jimmy Losfeld, président, et Nassim Mekeddem, vice-président en charge de la défense des droits, de la Fage ; Philippe Louis, président, et Pascale Coton vice-présidente de la CFTC ; Vincent Mahé, président de la Rose des vents ; Daniel Naud, président de la Fondation de l’Armée du Salut ; Eric Pliez, président du Samusocial de Paris ; Denis Reboul-Salze, président, et Nadine Dusser, directrice de l’UNHAJ ; Sylvie Reysset, présidente de l’Union nationale des comités locaux pour le logement autonome des jeunes (UNCLLAJ) ; Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme ; Françoise Sivignon, présidente de Médecins du monde ; Jean-Paul Vaillant, président de l’Unafo

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EUX C’EST NOUS! – La manifestation du 12 mai au centre de rétention de Perpignan dans l’Indépendant

A l’appel de l’assemblée 66 des Etats Généraux des Migrations qui regroupe plusieurs associations dont la LDH, nous sommes arrivés en manifestation devant le centre de rétention, sur un « no man’s land »: deux rangées de grilles métalliques hautes de quatre mètres avec des barbelés sur la deuxième, presque comme une prison…

Des moments forts de dialogue avec les migrants internés: pendant une heure ils ont scandé « freedom, nous voulons sortir ». Nous avons répondu par des messages et des chants de soutien qu’ils ont entendus, et ils ne se sont pas trompés sur nos intentions de solidarité. La police les a peu à peu refoulés, sans violence apparente, vers l’autre cour, trop éloignée pour nous entendre.  (voir la vidéo ci-dessous)

La manifestation avait pour objectifs de dénoncer l’enfermement des migrants dans les centres de rétention et la dangereuse loi « asile et immigration » qui brise le droit d’asile.

Sur le site de l’Indépendant

PERPIGNAN le 12/05/2018:

Perpignan: manifestation devant le centre de rétention ce samedi matin

Les manifestants entendaient dénoncer les conditions actuelles de rétention des migrants mais aussi la loi Asile et immigration adoptée récemment par l’Assemblée nationale et en discussion prochainement au Sénat.

Elle est le « symbole des politiques migratoires indignes de la France » selon les associations de soutien aux sans-papiers. Environ une cinquantaine de personnes s’est rassemblée samedi 12 mai devant le centre de rétention administrative de Perpignan. Une manière selon les militants associatifs et politiques de dénoncer la nouvelle loi Asile et immigration qui durcit les conditions d’entrée des migrants. « Le centre de rétention est à la fois la criminalisation des migrants mais aussi une machine à expulser. Nous sommes là pour dire qu’il ne faut pas enfermer les migrants car ce ne sont pas des délinquants » détaille Josy Boucher, membre de l’assemblée des états généraux des migrations 66.

Manif -Centre rétention-12-05-18

 

Voir la vidéo de l’Indépendant

Article du quotidien l’Indépendant

12 mai dans l'Indépendant-manif-centre rétention

Photos du centre de rétention à Perpignan

centre de rétention Perpignan 2.jpg  rcentre rétention perpignan-1