Lobby de la vidéosurveillance : obsolescence programmée, leçons de morale et essaims de drones

Monsieur le maire : vous vouliez battre des records de mises en service de caméras de vidéosurveillance  1500, 2000  et plus ? Las, le lobby de la vidéosurveillance ( Association nationale de la vidéoprotection – AN2V ) vient de vous ringardiser. Après avoir refilé des dizaines de milliers de caméras aux élus de tous bords, aux communes de toutes tailles, voici que son représentant, M. Dominique Legrand déclare dans la presse  (Sud Ouest du 06/05/2016   [ ICI ]  ) : « Il ne sert à rien de faire du quantitatif et de placer des caméras à tout prix [ … ] Notre position est claire : nous prônons moins de points de visualisation mais avec des images de meilleure qualité » Bref, ça revient à dire : jusqu’à maintenant on vous a refilé, en quantité, du matériel inutile et obsolète, jetez donc tout ça à la poubelle et équipez vous avec mon beau matériel, vous serez « hig tech friendly », vos administrés vont adorer.

Faisant preuve d’un sacré culot, le lobbyiste se pose en moraliste de la vidéosurveillance : « le coût, les aspects juridiques et éthique ont-t-ils été pris en compte ? Puis il préconise « une vue d’ensemble pour sortir de l’émotion et des petits calculs électoraux des municipalités ». Bref, un tract de la LDH !

Et pour terminer en beauté  : vous surveillez vos concitoyens  d’en bas ? et bien, surveillez aussi d’en haut, tant qu’à faire, surveillez en 3D, donc,  « Pourquoi pas un essaim de drones plutôt qu’un hélicoptère pour suivre un rodéo nocturne ? ». Plutôt que de vendre un seul  et inutile drone, autant en vendre un essaim, sans doute au titre de la maitrise des coûts. Des esprits malveillants prophétisent : « la saison du ball trap est ouverte ».

 

Drones

UE : projet de coopération avec les dictateurs du Soudan et de l’Érythrée

Information alarmante parue dans la presse Anglo-saxonne et Allemande :

l’UE soutiendrait le Soudan et l’Érythrée dans la surveillance des frontières ; elle livrerait aussi des équipements de surveillance de la population.

( Zeit Online  – traduit de l’allemand) :

PRÉVISION D’UNE COOPÉRATION UE – DICTATURES du SOUDAN, ERYTHREE etc. en prévention de l’émigration

ZEIT -Online 14 /05/16

GIZ  (Société pour la coopération internationale) aide les dictateurs africains pour la protection des frontières.

Sous la direction des membres de l’aide au développement, l’UE soutient le Soudan et l’Érythrée dans la protection des frontières. Selon ces informations elle livre aussi des équipements de surveillance. 

La société allemande pour la coopération internationale  (GIZ) doit mener un projet controversé pour la protection des frontières en Érythrée et au Soudan. 

Selon les recherches du journal ARD Report Mainz et du magazine Spiegel, le projet fait partie d’un fond européen pour la prévention des raisons de l’immigration. Les médias se référent à des documents des traités de l’UE. 

A cause de la situation des droits de l’Homme la coopération avec les deux pays est controversée. Ces Etats ont des dirigeants qui sont eux même cause de l’immigration. 

Il existe un mandat d’arrêt international de la cour des droits de l’Homme contre le président soudanais à Den Haag. 

La coopération avec ces deux Etats (Soudan et l’Érythrée) est normalement officiellement interrompue à cause des violations des droits de l’homme qu’ils pratiquent couramment. 

Le projet va cependant avoir lieu, financé par la UE, a déclaré le ministre fédéral allemand pour le développement. Le plan prévoit également la livraison d’équipements comme des voitures, des caméras de surveillance, scanner et server, en plus de  la formation des personnels de sécurité.

La UE elle-même craint un danger de détournement des fonds à des fins de répression contre la population civile.

Selon le ministre les détails du projet sont encore à définir.

Concernant les équipements  il n’y a pas encore une décision définitive. Face au grand nombre d’immigrés issus de l’Afrique, les Etats européens prévoient  un renforcement de  la coopération avec les pays en crise comme le Soudan, l’Érythrée, la Somalie. 

Ils se basent sur un plan d’action que les Etats européen ont signé avec les représentants des différents pays. Il prévoit en outre d’empêcher le passage  et de renvoyer les immigrés économiques dans leur pays d’origine.

En contrepartie il est prévu une augmentation des aides financières.

Traduit par Gundula Walter

Article en allemand Zeit Online : [ ICI ]

Article en anglais Buzzfeed.com : [ ICI ]

Quelle laïcité depuis les attentats ? – J Baubérot et A. Tosel

Université de Nice Sophia Antipolis
Maison des sciences de l’Homme et de la société  (MSHS)

Unité de recherche Migrations et sociétés (URMIS)
25 mars 2016
Discussion autour de la laïcité, avec Jean Baubérot et André Tosel

« Jean-Luc Primon et Rania Hanafi proposent la rencontre de Jean Baubérot (historien) et d’André Tosel (philosophe) pour un débat autour des questions de la laïcité. Si les principes de la laïcité sont relativement simples à formuler, leur interprétation et leur application ne peuvent être séparées de l’analyse des situations concrètes et des modifications qui font époque. C’est dans la perspective d’une lecture multifactorielle que Tosel analyse ce principe au regard de la colonialité. Avec les attentats, Baubérot met en évidence une ligne de fracture politique de la laïcité. Comment sortir de cette impasse (2015) ? Quels sont les enjeux du processus de laïcisation dans la mondialité comparativement à celui de sécularisation ?  »

Podcast de la conférence :

1/4 : Rania Hanafi : introduction de la discussion autour de la laïcité, avec Jean Baubérot et André Tosel :

[ ICI ]

2/4  Jean Baubérot : Quelle laïcité depuis les attentats de 2015 ?

[ ICI ]

3/4  André Tosel : Laïcité et colonialité

[ ICI ]

4/4 Discussion autour de la laïcité, avec Jean Baubérot et André Tosel

[ ICI ]

 

 

La vidéosurveillance à Nice

« Le procédé est bien connu avec la surenchère sécuritaire liberticide : qui peut avoir peur des contrôles de police démultipliés, des surveillances électroniques ou sur le web, des contrôles au scanner … si ce n’est le fautif, le coupable […] La charge de la preuve est inversée. Ce n’est pas à l’évaluateur de produire les bienfaits de l’évaluation. C’est à l’évalué de produire les bienfaits de la non-évaluation […] l’individu est à jamais suspect. »

Cynthia Fleury « Les irremplaçables » Gallimard.

Pour accéder au dossier établi par la section de Nice de la LDH, cliquez   : [ ICI ]

vidéosurveillance + reconnaissance faciale : le meilleur est à venir

Un récent article paru dans « Le Monde »  [ ICI ]  explique comment, FindFace, une toute nouvelle application russe, permet, grâce à son système de reconnaissance faciale lié à une simple photo, de retrouver le profil d’une personne sur l’équivalent du Facebook russe. Des internautes ont utilisé cette application « pour mener une chasse aux actrices pornographiques et aux prostituées [ … ] Ainsi, des centaines de profils ont été jetés en pâture sur le site. Les images pornographiques sont publiées à côté de photos de mariage de la même personne, ainsi que l’adresse de son profil VKontakte et celle de son mari ou d’autres membres de sa famille ».

Inutile de préciser que ce qu’il est possible de faire avec une photographie, il est encore plus facile de le faire avec une image issue de la vidéosurveillance qu’elle soit sur la voie publique ou dans un lieu privée (supérette, banque,  bar, hôtel, etc.) c’est pourquoi, le journaliste, à raison, s’inquiète : « il suffit d’imaginer le  pouvoir de ces outils reliés à un vaste réseau de caméras de surveillance.« 

Aujourd’hui les prostituées, demain  les « non conformes » de toutes catégories, origines et croyances, puis les syndicalistes, puis les opposants politiques et, enfin, monsieur tout le monde, lui aussi, aussi sera transparent.

 

 

 

 

A Nice le « boulevard connecté » sera aussi un « boulevard surveillé »

Revue « Communication et organisation »  n° 46 – 2014 – Bruno Girard  « L’image donnée ».

Article accessible en ligne [ ICI ]

Ce très intéressant article analyse quelle peut être la puissance des images collectées par la vidéosurveillance, dès lors qu’elles se transforment en « données » traitées par un algorithme. A propos du fameux boulevard connecté à Nice, il indique : « Le Boulevard connecté à Nice constitue un excellent terrain d’observation de l’exploitation des données en environnement urbain avec une plateforme multiservice impliquant des caméras IP, des capteurs, un portail opendata, lesquels envisagent de traiter les problèmes de stationnement [ …], de gestion des déchets et des éclairages. »

L’auteur analyse ensuite certains éléments de la plaquette officielle de présentation, comme nous l’avons fait dans notre article  à propos du programme  « Eliot » de l’équipementier en matériel électrique Legrand, ainsi que du boulevard connecté vu par Cisco. ( voir article : « Eliot ou le monde merveilleux des objets connectés » dans la catégorie « Vidéosurveillance »).

Enfin, il indique : « Ainsi le boulevard connecté à Nice veut simplifier les déplacements, fluidifier la circulation, économiser l’énergie. À aucun moment, il n’est question de surveillance des usagers. Aucune dimension sécuritaire n’est mentionnée dans le dossier de presse. La vidéoverbalisation automatique par capture des numéros de plaque d’immatriculation, déjà en exploitation à Nice, n’est pas évoquée. Il paraît étonnant que ces objectifs soient omis alors que les caractéristiques indiquées pourraient permettre ces dispositions. C’est seulement à l’intérieur d’un autre article du blog de la société Cisco que l’on évoque un usage sécuritaire dans un compte rendu du salon Innovative City de juin 2012 à Nice  » 

Cisco Bd connecté, la version sécuritaire : [ ici ]

Cisco bd connecté, la version idyllique :

 

Nous voilà prévenus.

Réponse à M. Hani Ramadan

Nice, le 21 avril 2016

COMMUNIQUE

La section de Nice de la Ligue des droits de l’Homme s’est indignée à la lecture d’un entretien avec M. Hani Ramadan, publié par Nice Matin dans son édition du 17 avril 2016.

En effet, à la question : « pouvez-vous préciser votre position sur la lapidation des femmes » M. Ramadan répond : « [ .. . ]  nous avons toujours dit que c’était surtout dissuasif, difficilement applicable […] ». Ainsi, le principe même de la lapidation n’est pas remis en question. M. Ramadan se réfugie derrière un aléa conjoncturel, lié à la difficulté de son application, pour ne pas proclamer son rejet de cette pratique barbare qui sévit encore dans plusieurs pays.

A la question : « Dans le même article, vous expliquez que le sida peut être considéré comme châtiment divin. C’est ce que vous pensez ? » il est répondu : « [ … ] lorsque des hommes transgressent la loi divine, la nature se retourne contre eux [ .. ] ». Le sida est donc considéré comme un châtiment divin, puisque, pour les monothéistes, Dieu commande à la nature. Cette position aberrante, également propagée par certains intégristes chrétiens, contredit les principes les plus élémentaires de la biologie. Nous nous érigeons vivement contre de telles conceptions alimentées par une pensée profondément homophobe et archaïque.

M. Ramadan en appelle à « un dialogue authentique entre nous « juifs, chrétiens, musulmans, libres penseurs ». Certes, nous voulons dialoguer avec tous, croyants ou athées, sur la base de nos positions laïques, mais le dialogue n’est possible que dans les limites du respect le plus élémentaire de l’intégrité humaine. Nous estimons que ces limites ont été franchies par M.Ramadan.

Vidéosurveillance et statistiques « au doigt mouillé »

Le 11 avril 2016, le quotidien « La République de Seine et Marne » publiait une interview de l’adjudate-chef de gendarmerie,  « référente sûreté en prévention technique de la malveillance et vidéoprotection »  Extraits :

« Quel est l’impact de la vidéoprotection sur la délinquance de voie publique ? »

« Pour les quelques communes de zone gendarmerie qui ont installé la vidéoprotection de manière réfléchie et pertinente, et depuis suffisamment longtemps pour qu’émerge un retour d’expérience solide, une baisse de la délinquance quasi immédiate et durable est ressentie. L’effet est d’abord dissuasif auprès des délinquants au cours des premiers mois. Mais dès lors que des enquêtes s’élucident grâce à la vidéoprotection, et que ça se sait par le biais des médias ou autres, la délinquance se déplace et évite de se rendre sur les communes vidéoprotégée. Je n’ai pas de chiffres précis, mais généralement, on ressent une baisse pérenne de 30 à 40 % de la délinquance de voie publique dans les communes de zone rurale où les dispositifs de vidéoprotection ont été installés de façon pertinente et performante. »

Les réponses faites au journaliste sont particulièrement symptomatiques de la façon dont les laudateurs de la vidéosurveillance en vantent les mérites.

Il n’est nullement question de données statistiques établies par un organisme indépendant travaillant avec des chercheurs compétents, mais d’un « ressenti » (répété deux fois dans le même paragraphe) éminemment subjectif. D’ailleurs, avoue l’adjudante « je n’ai pas de chiffres précis » ce qui ne l’empêche nullement de se contredire grossièrement en annonçant  « une baisse pérenne de 30 à 40 ».

Dans le domaine de la vidéosurveillance, la technique des statistiques pro domo établies  « au doigt mouillé » a encore de beaux jours devant elle.

L’article complet : [ ICI ]

« Eliot » ou le monde merveilleux des objets connectés

L’équipementier en matériel électrique « Legrand », un des leaders mondiaux dans son domaine, réputé pour la fiabilité de ses matériels, a décidé d’investir massivement dans les technologies de l’objet connecté. Après être entré au capital de la start-up Netamo  [ ICI ]  il investit dans la recherche et développement  avec un vaste programme baptisé « Eliot ». Dossier de presse de ce programme cliquez ici : [ ICI ]

Il n’est pas question de contester en bloc l’utilité au concept  d’objet connecté, puisque certains aspects, comme la télémaintenance des installations ou de l’aide aux handicapés ou personnes âgées, etc. peuvent avoir leur utilité. Toutefois, une lecture attentive des supports de communication fournis par l’entreprise elle-même a de quoi laisser perplexe.

En effet, on peut lire ceci dans le dossier de presse :

« UN ENJEU SOCIÉTAL »  (page 7) « Les objets connectés envahissent progressivement tous les secteurs : la santé, le transport, le commerce, l’énergie, l’environnement, les loisirs, la maison, l’industrie… Aucun pan de l’économie n’est écarté. Progressivement l’Internet des Objets s’impose comme un standard. »

Après avoir présenté la chose comme incontournable, incontestable et non réfutable, mais tout en évitant soigneusement de citer la surveillance des personnes comme pouvant être un des  domaines d’application (alors qu’il est l’un des plus prometteurs), le dossier aborde, en trois lignes, le sujet qui fâche :

« RESPECTER L’UTILISATEUR » (page 12)« Si l’Internet des Objets et la multiplication des données auront nécessairement des conséquences sur la vie privée, Legrand entend rester fidèle à ses valeurs et fait du respect de l’utilisateur un impératif. Eliot contribuera ainsi à préserver la confidentialité des données. Ces données ne pourront être communiquées à des partenaires que si cela apporte des services additionnels à l’utilisateur et à condition qu’il ait donné son accord.« 

On observera tout d’abord que l’intrusion dans la vie privée est présentée comme « nécessaire », mais, soyez sans crainte, la confidentialité des données sera préservée. Toutefois, au tournant du paragraphe, l’aveu : « ces données pourront être communiquées à des partenaires » : c’est l’objectif majeur de l’économie de l’objet connecté : collecter en masse et monnayer vos données personnelles ; c’est la martingale de Facebook et de Google.

Cela va sans dire, on vous demandera votre accord, que vous donnerez après avoir lu 30 pages en anglais et en caractères minuscules et, de fait, vous ferez comme tout un chacun, vous signerez sans lire, car vous aurez trop envie de mettre en fonctionnement votre joujou , comme, par exemple, cette caméra intérieure qui reconnait les visages [ ICI ]

« UN CLOUD ULTRA•SÉCURISÉ » (page 13) « Le cloud Eliot est le lieu de stockage des informations récoltées via les applications du groupe. Mis en place avec les plus grands noms du secteur, ce cloud est ultra-sécurisé. Grâce au mode de stockage et à l’architecture des plateformes, il contribuera à préserver la confidentialité des données et protègera l’utilisateur. »

« Sociétal » , « respecter l’utilisateur » , « ultra sécurisé » : on le voit, tous les mots clef sont cochés, puisque l’objectif inavoué de la plaquette est bien de lever les préventions du « citoyen lambda » à l’égard de cette technologie.

Les données collectées seront donc stockées dans le cloud, mais, cela va sans dire, celui-ci sera « ultrasécurisé » au moins autant que celui du Pentagone ou de la Maison Blanche qui ont été allègrement hackés. Il en va de l’inviolabilité du cloud comme de » l’ultra sécurité  » des centrales nucléaires : les accidents ça n’existe pas, ou alors chez les autres.

En matière d’objets connectés, la métropole de Nice se voudrait précurseur , notamment avec le projet Cisco « Boulevard connecté ».

Cisco Bd connecté Nice

L’article  « Cisco boulevard connecte@nice »   : [ ICI ]

Observez bien les flèches qui vont vers les personnages censés se trouver sur le boulevard ou qui partent d’eux.

Dans ce dispositif, aussi, il n’y a pas de problème, les données collectées sont, parait-il, « ultra protégées » et c’est promis, on ne les utilisera pas en dehors des cas prévus.

Le véritable problème qui affleure avec l’avènement de tous ces dispositifs liés à l’objet connecté est que personne, strictement personne ( mis à part, bien entendu, les concepteurs) n’a la capacité et les moyens techniques et  juridiques de savoir quelle est ou sera l’utilisation  réelle des données personnelles qui sont ainsi collectées et, surtout, stockées.

Il est vraiment temps de réfléchir aux  contre-pouvoirs.

 

Un médecin italien d’origine palestinienne exerçant à Imperia refoulé à l’aéroport de Nice

Samedi 26 mars, M Kalid Rawasch médecin italien d’origine Palestinienne, résidant depuis trente ans en Italie, a été empêché de débarquer à aéroport de Nice Cote d’Azur par la PAF. Sa fille à pu continuer sa route vers Impéria où réside la famille. M. Rawasch a été contraint de retourner sur Tunis, puis de rentrer en Italie par un aéroport Italien. Cette affaire fait grand bruit en Italie. Nous ne connaissons toujours pas les motifs exacts de cette décision administrative.

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’ASSOCIATION ARCI

(extraits, traduit par nos soins)

L’association ARCI National se déclare totalement solidaire du Dr Khalid Rawash, président de l’association Arci Handala de la ville d’Imperia.
L’Arci considère que le traitement réservé par la police française au Dr Khalid Rawash, citoyen italien et médecin à Imperia est très inquiétant.
De retour d’un voyage à Tunis pour participer à une conférence sur la paix et l’immigration, le Dr Rawash, citoyen Italien, a été refoulé à l’aéroport de Nice et renvoyé sur Tunis par la police française, au motif qu’il serait déclaré « personna non grata » en France. […]
Arci National et Arci Ligurie sont scandalisés par ces événements et se déclarent solidaires du Dr Khalid Rawash, président de l’association Arci Handala et infatigable promoteur d’actions immédiates en faveur de la protection des droits des plus démunis.
Nous demanderons des explications à l’ambassade de France en Italie et à nos ministres de l’intérieur et des affaires étrangères, afin de clarifier les motifs d’un tel comportement, qui ne peuvent certainement pas être justifiés par des raisons liés à la sécurité, étant donné le comportement et les activités du Dr Rawash. […]

Communiqué de presse de ARCI  : [ ICI ]

Article « La Stampa » :  [ ICI ]

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